Les participants à cet atelier, provenant de trois antennes du PAFASP, sont des acteurs des différents maillons de la filière, à savoir les producteurs, les commerçants exportateurs, les fournisseurs d’intrants/équipements et de services, les services d’encadrement et les institutions de financement.

Parmi eux, il y avait le secrétaire général de l’association des exportateurs de la filière oignons du Burkina Faso, Idrissa S. Ouédraogo, et le directeur du Trade point office national du commerce extérieur de Ouagadougou, Simon Pierre Palenfo.
Les objectifs de l’atelier sont : recueillir l’avis des bénéficiaires sur le déroulement de la campagne, déterminer les performances du Programme dans la prise en compte des attentes prioritaires, identifier les points forts et les points faibles de la campagne écoulée, identifier les potentialités et les obstacles à court et moyen termes pour l’atteinte des objectifs de la campagne 2008, et parvenir à des conclusions et recommandations en vue d’une amélioration des actions futures.

Les travaux se sont appuyés sur le support d’animation de la méthode SEPO (succès, échecs, potentialités, obstacles). L’animation a été assurée par les partenaires bénéficiaires et le personnel du PAFASP. En groupe thématiques, les participants se sont penchés sur les thèmes suivants : ‘’Les producteurs d’oignons’’, ‘’Les commerçants/exportateurs’’, ‘’Les fournisseurs d’intrants et de services’’ et ‘’Les services d’encadrement’’.

A l’ouverture de l’atelier, le responsable de l’antenne du Centre du PAFASP, David Kam, a indiqué qu’avec 3,32% de la production, notre pays est le 4e producteur au niveau de l’Afrique de l’Ouest ; les principales zones d’horticulture étant le Sanguié, le Bam et le Sourou. En 2004/2005, le chiffre d’affaires généré par la production a été de 4 379 357 000 FCFA pour l’oignon bulbe et 400 000 000 FCFA pour l’oignon feuille. Le revenu homme/jour pour le producteur est de 1169 FCFA à 1271 FCFA.
Cependant, des contraintes et goulots existent et David Kam espère que durant ces deux jours de travaux des propositions idoines seront faites en vue d’une amélioration de la situation de l’oignon burkinabè.

‘’Nous fondons l’espoir que les conclusions seront opérationnelles et que les résolutions et engagements pris par les acteurs des différents maillons seront respectés pour des avancées heureuses de la filière’’, a-t-il souhaité pour finir.

Cyrille Zoma
L’Observateur