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Droits humains au Burkina Faso : Un projet de rapport validé

Publié le lundi 14 juillet 2008 à 12h36min

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Le ministère de la Promotion des droits humains a organisé, le vendredi 11 juillet 2008 à Ouagadougou, un atelier de validation du projet de rapport sur l’état des lieux des droits humains au Burkina Faso.

A l’instar des 192 Etats membres de l’Organisation des Nations unies (ONU), la situation des droits humains au Burkina Faso sera examinée, le 9 décembre 2008 à Genève (Suisse) par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies.
Ce nouveau mécanisme dénommé Examen périodique universel (EPU) se fonde sur un
rapport national portant sur l’effectivité des droits humains dans chacun des pays membres. C’est dans cette perspective que le Burkina Faso a validé son rapport à travers un atelier organisé par le ministère de la Promotion des droits humains auquel ont pris part des représentants de ministères, d’institutions et d’associations de la société civile.

La ministre de la Promotion des droits humains, Salamata Sawadogo a indiqué que la situation au Burkina Faso connaît des progrès remarquables.
Elle note également une volonté politique d’amélioration des droits humains. Néanmoins, Mme Sawadogo soutient que des efforts restent à faire, surtout en ce qui concerne la mise en œuvre des droits socioéconomiques et culturels. "Ce sont les parents pauvres des droits humains. Il faut des ressources pour les mettre en œuvre mais l’évolution est très encourageant", a souligné la ministre Salamata Sawadogo. Elle a cité en exemple les progrès effectués dans le domaine de la scolarisation, en faveur de la gratuité des manuels à l’école primaire.

De plus, a-t-elle précisé, l’Examen périodique universel est destiné à examiner la manière dont les Etats s’acquittent de leurs obligations et engagements en matière des droits de l’homme.

Ses objectifs sont notamment l’amélioration des droits de l’homme sur le terrain, le contrôle du respect par les Etats de leurs obligations et les engagements en la matière, de même que l’évaluation de faits nouveaux positifs et des difficultés rencontrées.
L’EPU vise aussi le renforcement des capacités des Etats, la mise en commun des meilleures pratiques entre les Etats et les autres parties prenantes, le soutien à la coopération pour la promotion et la protection des droits de l’homme.
Il encourage à coopérer et à dialoguer, sans réserve avec le Conseil des droits de l’homme, les autres organes y relatifs et le Haut-commissariat aux droits de l’homme. L’examen basé sur le dialogue entre l’Etat examiné et les membres du Conseil des droits de l’homme se fonde sur des renseignements fournis par l’Etat, présentés sous forme d’un rapport national succinct, n’excédant pas 20 pages.

En outre, une compilation des renseignements figurant dans les rapports des organes conventionnels sera établie par le haut-commissariat, y compris les observations et commentaires de l’Etat intéressé. D’autres informations crédibles et dignes de foi émanant d’autres parties prenantes, notamment les organisations de la société civile qui seront prises en compte dans le cadre de l’examen. Selon la ministre de la Promotion des droits humains, ce mécanisme, loin de constituer seulement une obligation pour l’Etat burkinabè, est également et surtout l’occasion de faire le point de la mise en œuvre des droits de l’homme dans le pays. "Les engagements que nous prendrons dans le cadre de cet examen et les recommandations qui seront faites à notre pays constitueront des axes forts de l’action de l’Etat dans la mise en œuvre des droits humains", a-t-elle relevé.

Bachirou NANA

Sidwaya

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