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Meurtre à la ZACA : Les présumés criminels aux arrêts

Publié le lundi 7 juillet 2008 à 12h57min

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Le directeur régional de la police du Centre, Alain Joachim Bonzi, entouré de deux de ses collaborateurs ont rencontré la presse le 4 juillet dernier. Objectif : présenter aux hommes de médias trois présumés auteurs de meurtre aux arrêts.

La zone Zaca, en plein chantier, a enregistré un cas de meurtre, dans la nuit du 20 juin 2008, une agression a été perpétrée dans l’enceinte de ladite zone. Selon le Directeur régional de la police du Centre, Alain Joachim Bonzi, deux individus armés de couteaux ont agressé mortellement un citoyen. C’était le 20 juin dernier aux environs de 20h. La victime, qui a succombé sur les lieux, a vu son téléphone portable de marque Nokia emporté par ses agresseurs. Du constat de la police, des traces de lutte ont été relevées sur les lieux. Ce qui indique probablement, selon la police, que la victime a opposé une résistance à ses agresseurs. Selon le constat fait, la victime a reçu plusieurs coups de poignard.

Dès lors, la police a approfondi ses enquêtes et 24 heures seulement ont suffi pour mettre la main sur les présumés meurtriers dont un receleur. Il s’agit de Soumaïla Compaoré (19 ans, domicilié au secteur 30 de Ouagadougou), de Salgo Pafadnam (20 ans, domicilié au secteur 30 de Ouagadougou également). Ces deux délinquants sont sans profession. Quant au receleur, Souleymane Dermé (36 ans, domicilié au secteur 29 de Ouagadougou), il exerce la profession de mécanicien.

Le DR de la police du Centre a confié que les deux présumés auteurs de meurtre sont connus des fichiers de la police nationale.

La zone ZACA, en chantier, est dépourvue d’éclairage, donc dangereux. Malgré les patrouilles de la police à cet endroit, les délinquants sévissent toujours. Mieux, confie Alain Joachim Bonzi, les menaces de représailles de la part de ces délinquants vis-à-vis de certains riverains font que ces derniers hésitent à les dénoncer ou même aider les forces de l’ordre à les mettre hors d’état de nuire. Pour la police, cette attitude ne favorise pas une lutte efficiente et efficace contre ces criminels qui trouvent refuge dans certains endroits du site au passage des patrouilles de la police. La police demande donc cette précieuse collaboration de la population.

Le Pays

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