Quand j’ai fait la réclamation à partir de ma banque de départ, on m’a dit que l’argent est bel et bien arrivé à Ouagadougou et que ça doit certainement dormir quelque part dans les poches d’ un margoulin. Beaucoup d’employés de cette banque ont été au parfum de cette affaire salace. Je suis même allé jusqu’a saisir un avocat, Me Thomas. En avocat très honnête, il m’a dit que cela me ferait beaucoup de dépenses et qu’ il fallait procéder autrement. Merci, Me.

J’ai entendu aussi beaucoup de cas de ce genre. Il parait que le dollar, quand il était encore fort, provoquait toutes sortes d’ envie chez des cadres puissants de certaines banques. L’astuce consistait à retenir les dollars envoyés par devers soi, attendre que ça monte pour faire la conversion.

Mêmes certains banquiers ont commencé a être de grands coupeurs de route ? Quelle est la différence entre un coupeur de route qui se cache dans la nuit noire et un banquier, sous le couvert de la confiance, qui vous plume ? Je préfère le coupeur de route qui est lui, bien dans son rôle.

Chers co- lecteurs, pourrez- vous témoigner, si vous avez été victimes de telles manipulations dolosives de vos sous chèrement gagnés dans cette jungle de l’étranger ? Les Burkinabè de l’étranger contribuent a leur façon à l’édification d’ un Faso que nous voulons prospère et cette pratique, ça peut gêner beaucoup.

Mr le Directeur général de la Banque.., vous savez que cet écrit s’adresse à un agent de votre institution qui s’est comporté comme un délinquant. Ca ne fait pas honneur a votre établissement et je ne taris pas d’éloges tout autour de moi par rapport a cette nouvelle culture de l’orthodoxie bancale plutôt que bancaire en cours apparemment dans votre institution. Je vous ai appelé a deux reprises sur la question et j’ai fait suivre un long email. Vous ne m’avez même pas adressé vos excuses. C’est pas professionnel. Ca encourage d’autres têtes brûlées a se moquer de la déontologie financière.

Pardon, ne me censurez pas. Je n’ai pas appelé le nom de la Banque, si vous craignez un procès inutile dans lequel de toutes les façons je vais gagner, car cet pendards, c’est moi-même qui devrais les poursuivre si j’avais le temps et les moyens.