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Lutte contre le Sida : "Rien n’est perdu", un plaidoyer en images

Publié le mercredi 14 mai 2008 à 11h53min

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L’organisation chrétienne de secours et de développement (CREDO) fait partie des structures mobilisées contre le VIH/Sida au Burkina Faso. Dans le cadre de sa lutte contre le mal, l’organisation a produit en collaboration avec Zemtaba productions un film intitulé "Rien n’est perdu". Le lancement du film a eu lieu le lundi 12 mai 2008 dans la salle de conférences du SP/CNLS.

"Rien n’est perdu" est une réalisation de Alexis Yaméogo qui porte sur "la prise en charge des personnes infectées et affectées par le VIH/Sida et les IST ; il peint la problématique de cette prise en charge et implique fortement les municipalités et les communautés religieuses et coutumières". Le lancement du film a eu lieu, le lundi 12 mai 2008, au SP/CNLS en présence de la deuxième vice-présidente du Conseil national de lutte contre le VIH/Sida et les IST, Pascaline Tamini également ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale (MASSN).

Selon le Secrétaire général du CREDO, Reverend Moïse Napon, le film s’inscrit dans l’objectif de son organisation à lutter contre le VIH/Sida à travers le plaidoyer des personnes infectées. Le film fait le taux de séroprévalence au Burkina Faso depuis la découverte du virus en 1986. "Rien n’est perdu" est un film porté par des témoignages des personnes infectées par le VIH/Sida surtout des femmes, des leaders religieux, des coordonnateurs de projets de lutte contre la pandémie. Présent à la projection, l’ancien président Saye Zerbo a souhaité que le film soit présenté dans toutes les salles de cinéma du Burkina Faso.

Le secrétaire permanent du CNLS, Joseph André Tiendrébéogo, a répondu que son institution va œuvrer à trouver les moyens de faire le doublage du film dans les deux ou les trois langues nationales les plus parlées.

Quant au MASSN, Pascaline Tamini, elle a expliqué qu’il y a les moyens aujourd’hui de vivre avec le VIH/Sida. Et d’ajouter que le Sida ne peut plus être considéré comme une maladie de la honte. La cérémonie s’est terminée par une remise symbolique de DVD du film aux invités.

Alassane KERE

Sidwaya

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