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<I>Confidences du week-end </I> : Panique dans une banque

Publié le lundi 12 mai 2008 à 12h40min

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Dans la matinée du samedi 10 mai dernier, les clients d’une grande banque de la place ont connu des moments de frayeur. En effet, ils avaient cru à un braquage lorsque le caissier ayant constaté une anomalie liée à l’électricité dans son box est passé par-dessus bord son guichet, sautant dans la salle en hurlant aux usagers de sortir.

Ce fut donc la panique à bord. Rassurés peu après que ce n’était pas un hold-up, certains clients, tout en comprenant la peur de l’agent, lui reprochent tout de même son manque de sang-froid. Finalement, c’est dans la bonne humeur que les uns et les autres se racontaient cette mésaventure. Il y a eu plus de peur que de mal.


SOS pour les tomates du Sourou

Les producteurs de tomates de la Vallée du Sourou ne savent vraiment pas à quel saint se vouer. Toute leur production de cette année est en train de pourrir alors qu’eux-mêmes sont confrontés aux mille et un problèmes quotidiens. La vie chère s’étant invitée dans les débats, ces producteurs sont simplement dépités. N’étant même plus en mesure de subvenir aux besoins de leurs familles, ils se tournent vers le maire et les fils de la localité afin que ceux-ci les aident à trouver une solution à ce problème crucial. L’Etat qui oeuvre déjà pour favoriser l’écoulement des productions se penchera sans doute sur les difficultés de ces producteurs dont la tomate est la principale source de revenu.


Gaoua : le maire sort de sa réserve

Le maire de Gaoua, Farayéri Frédéric Da, a animé, le 9 mai dernier, une conférence de presse à son domicile. Par cette conférence, le maire tenait à donner sa version sur les manifestations contre sa personne, le 5 mai 2008 à Gaoua. Selon Farayéri Frédéric Da, il s’agit en réalité d’une machination qui visait à le faire quitter le fauteuil du maire de la ville. Selon lui, ses détracteurs veulent absolument le faire partir, "mort ou vif", de la tête de la commune. Accusé de malgouvernance à la tête de la commune, le maire se défend : "Pensez-vous qu’à la tête de la commune de Gaoua, le maire peut délibérément se lever dépenser l’argent comme il veut ?" Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.


Le Directeur de la Coopération militaire et de Défense français au Burkina

Du 12 au 17 mai, le directeur de la Coopération militaire et de Défense du ministère des Affaires étrangères français effectue une visite d’amitié et de travail au Burkina. Lors de son séjour, il assistera à une signature de convention par le ministre de la Défense et l’ambassadeur de France, et procédera à une remise de matériel suivie d’une visite de l’EMTO (Ecole militaire technique de Ouagadougou) et de l’ECCRA.

Sitôt son invité français parti, le ministère de la Défense organisera du 18 au 28 mai, à Ouagadougou, une rencontre inter-Etablissements centraux de reconstruction et de rénovation automobile (ECCRA).


Royaume de Boussouma/Sanmatenga : bientôt des intronisations

C’est en principe le samedi 17 mai prochain à Boussouma, chef-lieu du Riungu (Royaume) de Boussouma, qu’auront lieu les cérémonies d’intronisation de responsables coutumiers : chefs de terre (Tensoba), chefs de village, chefs de cantons (Kombemba). Il s’agira, entre autres, d’intronisation des chefs des cantons du Sanmatenga, du Pensa, de Saburi, du Tengsoba de Tangporin, un des chefs religieux du Riungu. En rappel, pour le canton du Sanmatenga, il y avait plus d’une vingtaine de prétendants dont des particuliers et des agents de l’administration. Le choix de tous ces responsables échoit au Dima de Boussouma dont relève un collège électoral composé de dignitaires et chargé d’officialiser le choix du Dima.


Procès des deux policiers municipaux : double appel

Le 28 avril dernier, le conseil des deux policiers municipaux, Mamadou Sidibé et Seydou Coulibaly, a interjeté appel du jugement de ses clients. Parallèlement, le parquet de Dédougou a aussi interjeté appel. Ce double appel serait prochainement enrôlé à la Cour d’appel de Bobo Dioulasso. En rappel, le 23 avril 2008, les deux policiers municipaux avaient été reconnus coupables de violences et voie de fait sur un magistrat, coups et blessures, injures publiques et outrage à magistrat par le tribunal de grande instance de Dédougou. Ils ont été condamnés à 10 mois de prison ferme, alors que le parquet avait requis une peine de 24 mois de prison ferme.


Audience pour atteinte à la pudeur : les prévenus à la barre

La salle d’audience et la cour du Palais de Justice de Ouahigouya ont refusé du monde le 30 avril dernier à l’occasion d’une audience de 4 prévenus pour délit d’atteinte à la pudeur. En rappel, c’est le 11 avril dernier que la scène indécente s’est produite au secteur 7 de Ouahigouya, quand 2 filles d’une même famille se sont exhibées à travers le nouveau concept de danse (le bobaraba), une danse érotique qui met en exergue le postérieur de la femme. Les 2 filles se sont fait filmer par une de leurs cousines avec un téléphone portable alors qu’elles se livraient à cette danse de façon obscène, mettant presqu’à nu leur partie intime.

A la fin de leur spectacle, elles n’ont pas eu la présence d’esprit d’effacer les images du portable. Le fameux portable tomba en panne et fut envoyé chez un réparateur. Ce dernier, après avoir pris connaissance des images, et connaissant les auteurs du film, décida de les envoyer à ses amis et connaissances. Et depuis lors, ces images circulaient dans les portables.

Tout est parti du fait qu’un des détenteurs du film a envoyé les images à une des filles ayant joué dans ce film. Etonnée de la source du film, elle se plaint auprès du jeune réparateur de portables. Ensuite elle alla déposer une plainte à la gendarmerie pour demander réparation, et comme une traînée de poudre, la nouvelle se répandit dans la cité de Naaba Kango. Appelés à la barre, les prévenus ont reconnu avoir regardé et transféré le film sur d’autres appareils. Dans leurs narrations successives des faits, les prévenus connaissaient bien les filles, et l’un d’entre eux a voulu se venger de l’une des filles. L’auteur principal de la propagation des images obscènes, âgé de moins de 20 ans, dit avoir ignoré la gravité des images.

Quant aux filles victimes, elles disent avoir voulu profiter, en cette période de chaleur, se défouler en imitant la danse Bobaraba qu’elles ont l’habitude de visionner, tout en s’habillant de façon légère. Chose que le substitut du procureur n’a pas voulu tolérer. Pour lui, les prévenus ont fauté pour avoir propagé des images contraires aux bonnes moeurs. Quant aux filles, dira-t-il, leur attitude est un manque de respect à la dignité féminine. En attendant le verdict qui sera prononcé la semaine prochaine par le tribunal, le substitut du procureur a adressé une requête au président du tribunal (conformément à la loi et au regard des actes) pour que les prévenus payent une amende de 25 000 F CFA chacun.


Wen lung Tao, l’oncle de Taïwan

Les Tao de Taïwan sont -ils parentés à ceux de Titao ? Il faudrait une bonne enquête généalogique pour établir tout lien de façon scientifique. En attendant, Ambroise Tapsoba, le célèbre speaker en langue mooré, a sa petite idée là-dessus. Lors d’une des fêtes de la pomme de terre à Titao, justement, il a présenté l’ambassadeur Tao Wen Lung de la façon suivante : "Vous voyez ce monsieur ? C’est un Tao comme votre région en regorge. Je vous demande d’applaudir notre oncle Tao Wen Lung qui vit de l’autre côté de la mer."

Pour ceux qui ne savaient pas que l’ambassadeur portait un nom de la région, c’était une vraie curiosité. Il ne reste plus qu’au maire Niampa de déclarer l’ambassadeur Lung comme citoyen d’honneur de la ville de Titao, histoire de garder le contact et de creuser cette patrononymie entre Taïwanais et Burkinabè.


Cinquantenaire de l’école primaire publique "A" de Boussouma : le Dima de Boussouma reçoit le comité d’organisation

Elu et installé le 3 mai 2008 à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou, à l’issue d’une assemblée générale d’anciens élèves, de ressortissants venus de différentes provinces , le comité national d’organisation du 50e anniversaire de l’école primaire publique "A" de Boussouma, au nom des participants à l’AG, s’est rendu chez Sa Majesté le Dima Sonré de Boussouma le même jour aux environs de 13 h. Objectif : présenter les membres dudit comité et requérir l’appui de Sa Majesté pour la réussite du cinquantenaire (1959-2009) de ladite école. Le Dima s’est réjoui de l’initiative et a marqué son soutien au comité, présidé par Constantin Silmiraogo Nabalma, afin que l’événement prévu en 2009 connaisse un succès éclatant.

Le Pays

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