A Gounghin, dans le Kourittenga, 87 sièges sont à pourvoir entre le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et le Parti pour la démocratie et le progrès, Parti socialiste (PDP/PS). Le CDP qui a été tiré en première position sera sur la gauche du bulletin unique et le PDP/PS lui, sur la droite du même bulletin. A Bané dans le Boulgou ,44 sièges sont mis en compétition entre le CDP et le Parti pour la démocratie et le socialisme (PDS). C’est ce dernier parti qui a été tiré en premier avec les conséquences sus-indiquées.

A Yondé dans le Koulpélgo, on a 48 sièges que se disputeront le CDP, tiré en premier et le PDS. A Nasséré enfin, 32 sièges sont à pourvoir entre le CDP tiré en premier et l’Alliance pour la démocratie et la fédération, Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA). A noter que le budget de ces élections partielles s’élève à 294 386 400 FCFA et que le nombre total d’électeurs des quatre (4) communes est de 29 787. Le nombre de bureaux de vote est de 110 et 211 sièges sont à pourvoir au total. Autre fait notable à signaler au cours de ce tirage au sort, la polémique qui a opposé le représentant du PDP/PS et ex-député Hyacinthe Sandwidi à la CENI sur le nombre de sièges à pourvoir dans la commune rurale de Gounghin. « Il y a 86 conseillers dans cette commune », a soutenu mordicus Hyacinthe Sandwidi, qui a qualifié le 87e de « conseiller génération spontanée ».

Un « intrus » qui se « ballade » entre Gounghin-Natinga et Pissin et que l’on doit « supprimer » purement et simplement. « Ce n’est pas notre rôle », ont rétorqué les vice-présidents de la CENI, conduits à l’occasion par Idrissou Kouanda. « Adressez-vous au MATD pour corriger cette erreur », ont-ils ajouté. « Je l’ai déjà fait et n’ayant pas obtenu satisfaction, je m’adresse à vous pour que vous ne persévérez pas dans l’erreur ». « Nous ne persévérons aucunément dans l’erreur, mais nous réaffirmons que nous ne pouvons pas changer les données », a rétorqué, pugnace, Véronique Kando de la CENI.

Intervenant dans le débat, le représentant du ministère en charge de l’Administration du territoire a reconnu que les préoccupations du représentant du PDP/PS étaient fondées. « Mais, comme il s’agit d’une réélection, l’on ne change pas les éléments de la première élection ». C’est dire que le MATD s’attellera à corriger cette « anomalie », perspective qui a calmé les « ardeurs » de l’ex-député. Une joute oratoire qui, nous l’espérons, n’augure pas de l’âpreté de la campagne dans la commune rurale de Gounghin.

Boubakar SY

Sidwaya