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<I> Confidences du week-end </I> : Braquage sur la route Bobo-Dédougou : plus de 3 millions de FCFA emportés

Publié le lundi 25 février 2008 à 11h24min

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Un car de la compagnie TSR reliant Bobo à Dédougou a été braqué le 21 février dernier entre Békuy et Sara sur la route nationale 10 entre 18 h et 19 h. Plus de trois millions de nos francs, des portables et autres objets précieux auraient été retirés aux voyageurs. Selon des témoins, les braqueurs, au nombre de 6, étaient armés de kalachnikov.

Leur complice aurait embarqué avec les autres passagers depuis Bobo et aurait pris place à l’arrière du véhicule observant sans doute les gestes des uns et des autres. Etait-il en communication avec le reste du gang ? Toujours est-il qu’il était le premier à donner l’assaut à l’aide d’une machette. Au même moment, les braqueurs ont surgi des buissons. Certains passagers qui ont tenté de camoufler leur argent sous les sièges, ont vite déchanté. Le complice armé de machette qui suivait tous les mouvements, les a contraints à tout lui remettre. Une dame qui avait réussi à cacher son argent dans son slip s’est vu obliger de le sortir de force. Argent, portables, bijoux et autres objets de valeur ont été retirés. « Nous implorions le Tout-Puissant afin d’avoir la vie sauve », a confié une des victimes. Une avocate qui avait quitté Dédougou à destination de Bobo a failli tomber dans l’embuscade.

Grâce à la virtuosité de son chauffeur qui a réussi une marche arrière, le véhicule a essuyé quelques tirs. D’autres véhicules de l’Etat dont un de la coordination régionale du PAFASP de Bobo ont échappé à cette attaque à main armée grave grâce à l’alerte de l’avocate. Alertés, les éléments de la CRS de Dédougou n’ont pu que constater les dégâts. Ces hors-la-loi s’étaient déjà volatilisés dans la nature. La CRS réussira néanmoins à escorter l’avocate et les autres véhicules jusqu’à Bobo. Cette attaque est la 3e en l’espace d’une semaine dans la région de la Boucle du Mouhoun. Le 18 février, c’est un cyclomotoriste qui s’est vu retirer son engin sur la route de Nouna, à un jet de pierre du village de Koussiri. Le 19 février dernier, ce sont des passagers des cars de transport de la route Bobo-Ouaga qui ont été victimes d’une attaque à main armée entre Pa et Hérédougou aux environs de 15 h. Ces attaques viennent semer la psychose au sein des populations qui, depuis quelque temps, voyageaient dans la quiétude. Il urge que des dispositions sécuritaires soient renforcées désormais à l’embarquement au niveau des gares de transport.


Communauté musulmane : une prière pour un illustre disparu

Les musulmans du Burkina ont observé, le vendredi 22 février dernier, une prière à la mémoire de El hadj Issa "Kombissiri", décédé dimanche 17 février en Arabie Saoudite. Les fidèles de l’Islam voulaient ainsi témoigner leur reconnaissance à l’oeuvre de ce pionnier burkinabè en terre sainte de l’Islam. A la grande mosquée de Ouagadougou, la prière a été dirigée par l’Iman Aboubacar Sana et un témoignage sur la vie du disparu fait par Cheick Mahmoudou Bandé. El hadj Issa "Kombissiri", arrivé à la Mecque à pied dans les années 40, a toujours été à l’écoute des Burkinabè, étudiants ou pèlerins, de passage en Arabie Saoudite. C’est à la mémoire de cet homme pieux, généreux et patriote que tous ont prié, vendredi dernier.


Rappel des diplomates : une mine d’or pour une société

Lorsque les diplomates burkinabè en mission à l’extérieur sont en fin de mission et qu’ils doivent rentrer au pays, s’il y a des gens qui se frottent les mains, ce sont bien les responsables d’une société basée en Europe. En effet, selon nos sources, c’est elle qui a le monopole du convoyage des bagages de nos diplomates, où qu’ils soient. Cette société sous-traite avec des spécialistes vivant au Burkina quand l’opération doit se dérouler en Afrique. Ensuite, ceux-ci vont contacter d’autres spécialistes dans les pays que doivent quitter ou aller les diplomates. Pourquoi tous ces détours alors que la facture définitive est très salée (certains parlent de 9 fois au moins le coût normal) ? Pourquoi ne pas confier simplement ces opérations aux percepteurs des chancelleries ?


Vie chère : qui dit la vérité ?

Qui du Gouvernement ou des commerçants dit la vérité par rapport à la flambée généralisée des prix des produits ? C’est la question posée dans les lignes suivantes par le député CDP, Mahama Sawadogo.

"Pour expliquer la flambée des prix, certains commerçants affirment qu’elle est la conséquence, d’une part, de l’augmentation des prix à l’importation et, d’autre part, de la hausse des impôts et taxes perçus par l’Etat.

Si la première cause (augmentation des prix à l’importation) est reconnue par le Gouvernement, il en va autrement de la seconde (hausse des impôts et taxes) qu’il rejette parce que non fondée.

Cette situation est évidemment de nature à compliquer la recherche de solutions à la vie chère qui est à la fois reconnue et par le Gouvernement et par les commerçants.

C’est pourquoi il convient que la vérité sur la prétendue hausse des taxes (laquelle hausse serait parfois double ou triple) soit faite.

En attendant que la représentation nationale se penche éventuellement sur la question lors de la prochaine session du Parlement ( soit à travers une question orale avec débat, soit par la création d’une mission d’information ou d’une commission d’enquête), on peut d’ores et déjà interpeller et le Gouvernement et les commerçants sur le sujet. Que chacun des protagonistes fasse la preuve de ses affirmations, sinon elles seront considérées purement et simplement comme gratuites. En tout état de cause, il y va de leur crédibilité et de leur légitimité aux yeux des consommateurs."


La convention collective : signature prévue en début mars

Au cours de la retraite du conseil supérieur de la communication à Dori du 22 au 23 février dernier, on a appris que le projet de convention collective pour les médias du Burkina était en bonne voie. La signature est prévue pour le 3 mars, apprend-on, et sera présidée par le Premier ministre. En rappel, les associations de journalistes et les patrons de presse s’en étaient remis à l’arbitrage du CSC pour faire aboutir la négociation sur la convention collective. Celle -ci va régler les droits et devoirs des partenaires sociaux, la question salariale et bien d’autres.


Le président Laurent Gbagbo est à Ouaga

Le président ivoirien Laurent Gbagbo est à Ouagadougou depuis hier dimanche 24 février où il est arrivé aux environs de 17h. Au cours de son séjour, il aura des séances de travail avec le président du Faso, Blaise Compaoré, et le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, qui, lui, est arrivé autour de 22h dans la même soirée du dimanche. Selon des informations, les échanges entre Gbagbo et Strauss-Kahn vont surtout porter sur le financement du processus de paix en Côte d’Ivoire.


Axe Koudougou-Dédougou : un véhicule de la presse dérape

En partance pour Dédougou (au départ de Ouaga) le vendredi 22 février dernier, un véhicule du type 4x4, transportant des journalistes, a dérouté peu après Koudougou. Ce véhicule qui fermait la marche du cortège du Premier ministre serait parti dans le décor, selon des témoins, suite à la réduction de la visibilité due à la poussière dégagée par les autres véhicules du cortège, sur cette route non encore bitumée, menant à la capitale du Mouhoun.

Le conducteur aurait donc perdu le contrôle, et la 4X4 a fini sa course dans un ravin, au côté gauche, après avoir buté contre un arbre. Heureusement, il y a eu plus de peur que de mal. Aucune égratignure ; aucun choc (sinon moral) n’est à déplorer chez les passagers de ce véhicule du ministère des Infrastructures et du Désenclavement. Après l’incident, le véhicule qui a été quelque peu endommagé a pu néanmoins parcourir quelques kilomètres, avant de s’immobiliser net. Car, a-t-on appris, le radiateur qui avait été touché par le choc, a fini par céder. Il entrera à Dédougou tracté par un camion. C’est également à bord d’un camion de travaux publics, et dans des conditions très peu commodes, que les confrères sont arrivés à Dédougou, et n’ont pu suivre que les conclusions de la réunion des bailleurs de fonds du projet de construction et de bitumage de la route Koudougou-Dédougou.


Le CESEG présente ses voeux au DG des Editions "Le Pays"

"L’année 2007 vient de s’achever, mais le Club des étudiants en sciences économiques et de gestion (CESEG) se souvient encore de votre participation et de vos concours à la réussite des différentes activités organisées pendant le mandat précédent.

Le nouveau bureau du CESEG (mandat 2008) et l’ensemble des étudiants de l’UFR/SEG se donnent ainsi l’obligation de manifester une fois de plus leur totale reconnaissance à votre institution et surtout à votre personnalité tant dévouée.

Ils vous présentent ainsi leurs vœux de santé pour braver les obstacles de la vie, de grandes visions et d’initiatives pour vous maintenir au rang de grand leader, de réussite et de fortes promotions dans votre noble mission pour notre pays.

Vous aviez fait montre d’une disponibilité inestimable et d’un partenariat qui gagne du terrain avec un club déterminé à redorer le blason de la jeunesse estudiantine.

Au nom de l’ensemble des étudiants membres du CESEG et dans l’attente d’un partenariat plus solide et grandissant, je vous réitère nos vœux les plus sincères pour cette année 2008.

Très cordialement, le Club des étudiants en Sciences économiques et de gestion."

Le Pays

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