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<I>Pot-pourri</I> : Le Premier ministre à Dédougou

Publié le vendredi 22 février 2008 à 11h41min

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Le Premier ministre, Tertius Zongo, préside ce matin à Dédougou dans le Mouhoun, la réunion des bailleurs de fonds du projet de construction et de bitumage de la route Koudougou-Dédougou.

A l’issue de cette rencontre qui se tient sous la houlette du ministère des Infrastructures et du Désenclavement, la délégation ministérielle visitera, le chantier de la route Dédougou-Bobo Dioulasso en finition. Demain samedi 23 février, ce sera au tour du chantier de construction et de bitumage de la route Yégueresso - Diébougou et la bretelle de Hamelé, de recevoir la visite des autorités.


Centre culturel Henri Matisse : 2 bibliothécaires licenciés pour "faute lourde"

Depuis le 12 février 2008, Mohamed Maïga et Yacouba Traoré ne font plus partie du personnel du Centre culturel français Henri Matisse (CCF-HM) de Bobo. C’est ce jour-là que ces 2 désormais ex-agents, bibliothécaires de leur état, avec respectivement 26 et 25 ans de service, ont reçu chacun sa lettre de licenciement signée de la directrice Nadège Chouat pour faute lourde. A Mohamed Maïga, il est fait 3 reproches. Le premier est la distribution de périodiques à une bibliothèque située hors de Bobo sans avoir préalablement informer la direction du centre culturel et sans avoir aussi respecté les règles élémentaires instituées dans la bibliothèque en matière de dons d’ouvrages.

Le deuxième reproche est la réception par l’ex-bibliothécaire de la somme de 2 000 F CFA de la part d’un lecteur en échange de périodiques. Troisième et dernier reproche : la vente à l’insu du régisseur-directeur de cartes provisoires sans avoir remis à leurs détenteurs des cartes d’adhésion du centre, ni reçu, encore moins fait état de ces recettes au régisseur. Un reproche pour lequel la direction a déposé une plainte à la gendarmerie qui va se charger d’évaluer la somme détournée. Pour tous ces faits, la direction a donc mis fin au contrat de travail de M. Maïga que l’on dit d’ailleurs détenu pour les besoins de l’enquête "sans préavis, ni indemnité de rupture", comme l’écrit la directrice dans la lettre de licenciement. Il n’aura seulement droit, lit-on par la suite dans la lettre, qu’à l’indemnité compensatrice de congés payés.

Quant à Yacouba Traoré, il lui est fait un seul reproche. Celui d’avoir distribué des périodiques le 1er décembre 2007 à des enfants qui ne sont pas ceux du personnel à l’occasion d’un arbre de Noël, sans avoir préalablement informé la direction. Pour ce fait, la direction a aussi mis fin à son contrat et a donc opéré un licenciement "qui devrait être normalement un licenciement sans préavis ni indemnités". Mais, écrit la directrice dans la lettre de licenciement, " à titre exceptionnel et compte tenu de (son) ancienneté au centre culturel français, il a été décidé de (lui) verser (son) préavis et (ses) indemnités de licenciement".

Toutefois, dans une note parvenue à notre rédaction, les intéressés qualifient les reproches de motifs superficiels fabriqués pour les sanctionner en représailles de la grève de 2007 dont la direction du centre les considère comme les instigateurs.


Banfora : ville morte le jeudi 21 février

La cité du Paysan noir a emboîté le pas, le jeudi 21 février 2008, à la ville de Sya où le mercredi 20 février, des manifestations spontanées contre la vie chère avaient paralysé toute la ville. A Banfora, aucune activité économique n’a été menée. A part quelques points de vente de cigarettes et d’essence frelatée qui sont restés ouverts, tous les magasins, boutiques et stations d’essence et autres ateliers de mécanique sont restés fermés durant toute la journée. Au marché central, des boutiques, ouvertes très tôt le matin, ont fermé vers 9h à cause de la manifestation.

Les responsables des associations et organisations de commerçants ont déclaré que la manifestation était illégale car aucune correspondance n’a été adressée aux autorités. A leurs dires, ils seraient en train de négocier auprès des autorités pour un retour au calme. Toutefois, ils ont tenté vainement de rappeler les manifestants à l’ordre. Ainsi, des pneus ont été brûlés sur les artères bitumées, des kiosques saccagés et des établissements secondaires vidés. Ne pouvant contenir la horde de manifestants, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser ceux-ci avant de faire le pied de grue au niveau des points sensibles de la ville. Ils y sont restés jusqu’à la tombée de la nuit. Par précaution, les autorités en charge de l’éducation ont pris des dispositions ayant consisté en la suspension des cours jusqu’au lundi 25 février.


Etalons, faites comme l’Egypte

A travers ce point de vue bref mais d’une pertinence certaine, cet ancien international burkinabè se met au diapason de notre éditorial du 12 février dernier pour demander aux sélections africaines, notamment les Etalons du Burkina, de prendre exemple sur l’Egypte.

"Comme par télépathie avec moi, vous avez fait un bon papier sur l’équipe d’Egypte qui a remporté la CAN 2008 au Ghana, le 10 février dernier en battant les Lions indomptables du Cameroun en finale( voir "Le Pays" du mardi 12 février 2008, p.5). J’ai voulu mentionner les mêmes points : joueurs locaux, entraîneur local, etc.. C’est cela le fighting spirit . Et cela, nos Etalons new look avec la nouvelle FBF doivent s’en inspirer. En rappel, l’entraîneur Hassan Chehata, en 1980 avant-centre du Zamalek d’Egypte avec Taha Abasr comme capitaine, ont été éliminés par le Kadiogo FC de Sap Olympic, Kollo national, Kuiliga, Antoine Ouédraogo et autres. Ah quelle belle époque ! Les Africains ne comprennent pas toujours que la plupart de ces entraîneurs blancs, avec la complicité de responsables locaux du football, font des deals au détriment du succès sportif. Certains d’entre eux versent un pourcentage de leur contrat aux dirigeants qui peuvent mettre fin à leur séjour doré. Recrutez les techniciens nationaux , donnez-leur la moitié des moyens qui sont mis à la disposition des coachs expatriés, et vous verrez . L’Egypte est un exemple concret."


Lutte contre la vie chère : les observations du député Mahama Sawadogo

Le député Mahama Sawadogo a une fois de plus pris sa plume pour écrire sur un sujet de préoccupation nationale. Cette fois, c’est la vie chère qui a retenu son attention.

"Dans le contexte de libéralisation économique, la bataille contre l’envolée des prix constitue sans nul doute la dimension essentielle de la lutte contre la vie chère. Sans une stabilité relative des prix, notamment ceux des produits de première nécessité, la vie ne cessera jamais de renchérir.

De ce point de vue, il est évident que l’Etat a un grand rôle à jouer dans la maîtrise des prix et cela à travers son rôle de régulateur de la vie socio-économique. En la matière, l’expérience enseigne et certaines pratiques du gouvernement et de la communauté internationale confirment que la réglementation et la répression de la non observation de cette réglementation ne sont pas suffisantes pour obtenir le résultat escompté. A preuve, les interventions du gouvernement pour stabiliser les prix à travers les actions de la SONAGESS, et celles de la communauté internationale venant en appui à l’action gouvernementale dans ce domaine, constituent des méthodes de régulation qui complètent la réglementation.

La réalité de cette intervention de l’Etat dans le domaine économique (intervention appuyée par la communauté internationale) appelle les observations suivantes :

- un minimum d’intervention étatique est possible et souhaitable dans un contexte de libéralisation économique ;

- dans notre pays où la sécurité alimentaire est tributaire des conditions hivernales, il est préférable que la SONAGESS recouvre les compétences de son ancêtre, l’OFNACER ;

- il est pertinent que l’intervention étatique prenne aussi en compte la commercialisation des produits de première nécessité : eau, huile, riz, lait, sucre, savon, électricité, carburant... et cela avec comme objectif la stabilisation relative des prix de ces produits."


Dédougou : encore une victime des fosses septiques

Une fillette de 4 ans a été retrouvée morte, noyée dans une fosse septique au secteur 6 de Dédougou le 6 février dernier. La victime qui avait été confiée à une famille par sa mère en voyage a subitement disparu le 4 février 2008. Toutes les recherches sont restées vaines jusqu’au 3e jour, où le corps a été retrouvé dans une fosse septique ouverte, située à environ deux mètres de la famille à laquelle elle a été confiée. Elle a été inhumée après le constat d’usage de la police. Ce décès par noyade vient grossir le nombre de victimes des fosses septiques et autres puisards non couverts dans la ville de Dédougou. Pas plus tard qu’en décembre 2007, un garçonnet de 2 ans avait été repêché noyé dans les mêmes conditions. Face à cette situation qui devient récurrente, les autorités communales doivent prendre les mesures qui s’imposent.


Un cambrioleur devenu malade indésirable

Le 8 février dernier, un détrousseur s’est fait arrêter et copieusement lyncher au secteur 3 de Banfora. Le malfaiteur s’est introduit dans un télécentre où, à l’aide d’un fusil au canon scié, il tint en respect la gérante et lui intima l’ordre de lui remettre sa caisse. La gérante s’exécuta. Alors que le malfaiteur tentait de prendre le large, la gérante alerta le voisinage par des cris. Ceux qui étaient venus à la rescousse de la fille et qui tentaient de rattraper le cambrioleur étaient à leur tour menacés à l’aide du fusil.

Notre bonhomme progressait ainsi peu à peu vers le bas-fond marécageux du secteur 2, utilisant son fusil pour ralentir ses poursuivants jusqu’à ce qu’un monsieur se présente à lui. Ses menaces d’ouvrir le feu n’intimideront guère ce dernier. Voyant que l’homme se rapprochait de lui, le malfrat appuie sur la gâchette mais en lieu et place d’une détonation, on entendit comme un claquement de doigts. C’est alors que la foule prit courage, se saisit du voleur et lui infligea une correction sévère. Il a fallu l’intervention des forces de sécurité pour qu’il ait la vie sauve.

Conduit au CHR, depuis le 8 février, l’homme n’a, semble-t-il, pas reçu de soins jusque-là ; personne ne s’étant présenté comme étant son parent pour prendre les soins en charge. A ce qu’on dit, il dérange tout le monde au CHR par son état.


Route Ouagadougou-Ouahigouya : deux morts au lieu de trois

Dans notre édition du mardi 19 février dernier, nous faisions cas d’un accident de la circulation qui s’est produit le 16 février dernier à Laye. Il s’agissait d’une voiture de marque Mercedès qui a fini sa course contre un arbre et dont 2 des occupants avaient trouvé la mort dans le choc, tandis que le 3e succombait de ses blessures à l’hôpital Yalgado Ouédraogo. La 3e personne en question n’est pas décédée mais est bel et bien vivante, selon les informations qui nous ont été rapportées. Toutes nos excuses à l’intéressé, et surtout prompt rétablissement.


Présidentielle en Russie : les popov du Burkina votent dimanche

Dans le cadre de l’élection présidentielle en Russie prévue le 2 mars prochain, la communauté russe résidant au Burkina vote le dimanche 24 février prochain de 8 h à 20 h au consulat honoraire de la Russie au Burkina Faso, situé à la Patte d’oie. La supervision de ces votes sera assurée par le consul de l’ambassade de la Russie en Côte d’Ivoire.


AEEMB/CERFI : journée de retrouvailles des soeurs

La journée du dimanche 24 février sera celle des soeurs membres de l’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) et du Centre d’études, de recherche et de formation islamiques (CERFI). En effet, c’est cette date qui a été retenue pour organiser, Inch Allah (si Dieu le veut), une journée de retrouvailles au siège du CERFI aux 1200 logements, à Ouagadougou. Ladite journée sera marquée à partir de 9h par une conférence publique sur le thème : "Comment renforcer la fraternité entre les femmes du CERFI ?"


Détendez-vous avec "Evasion"

Le N°599 du magazine "Evasion" du vendredi 22 au 28 février offre la possibilité de lire dans la rubrique Couleurs de vie : "Tour de Babel", "Destins croisés", "Maria La Del Barrio", la nouvelle drogue des Burkinabè. En pages 10 et 11, vivez les moments intenses en famille du personnel des Editions "Le Pays" qui a présenté ses voeux à son directeur général. "J’ai vu les 2 maris mourir successivement" se trouve dans la rubrique "Solution à nos problèmes". Bien d’autres sujets sont traités dans ce numéro. Il s’agit, entre autres, de la disparition de Joëlle C, une des figures montantes de la musique ivoirienne, du Festival international du théâtre pour le développement (FITD), de la guerre contre la piraterie lancée à Laongo et de Florabelle, qui, à 12 ans, est déjà une star.


EFO : Lazare Banssé pour remplacer Zambendé

Depuis l’élection de Zambendé Théodore Sawadogo à la tête de la Fédération burkinabè de football (FBF), le poste de président du conseil d’administration dudit club est resté vacant. Selon des indiscrétions, c’est le directeur général de la CAMEG, Lazare Banssé, qui serait pressenti à ce poste. L’assemblée générale extraordinaire du club prévue pour se tenir ce dimanche nous en situera davantage.


Congrès mondial des communicateurs catholiques : une AG demain

Après l’élection du Burkina pour abriter le Congrès mondial des communicateurs catholiques en 2010, la section UCAP-Burkina rassemble déjà ses militants pour une organisation concertée. Une assemblée générale est prévue pour se tenir ce samedi à 15h00 à l’école des Douanes. Elle sera suivie d’une présentation de voeux.


Les anciennes du Lavigerie se retrouvent

Le Lycée technique Charles Lavigerie a vu passer de milliers de jeunes filles. Ces dernières ont connu des succès divers et font aujoudh’hui la fierté de cet établissement. Les différentes promotions qui s’y sont succedé ont trouvé la géniale idée de se retrouver demain samedi 23 février à partir de 15H30 au sein de leur établisement pour créer un cadre de concertation et voir où sont enfouies les graines que le Lycée a semées des années durant. On imagine déjà l’affluence de demain, toutes couches sociales confondues, lorsque l’on sait combien de filles ont transité par cet établissement en plein choeur de la cathédrale de Ouagadougou.


BLOC-NOTES

Une signature d’échanges de notes entre le Burkina et le Japon, relatifs à l’aide alimentaire et à la lutte contre le paludisme, aura lieu ce vendredi 22 février à 9 h au ministère des Affaires étrangères.

L’Observateur

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