"Depuis la mi-décembre, une association qui se prénomme "Kasseto" est venue ouvrir un bar-dancing dans la partie du secteur 27 qui fait face au BUMIGEG. Ils sont installés dans un petit bâtiment, entouré d’un long mur, le tout peint en blanc, avec une grosse ceinture jaune. C’est dans cette cour, qui se trouve insérée au milieu de nos concessions, que ces messieurs ont ouvert leur bar-dancing. De 15 h de l’après-midi à 3 h du matin, du lundi au dimanche, ils y diffusent, sans discontinuer, des nuisances sonores insoutenables.

Alors, nous qui habitons dans les cours qui avoisinent ce bar, nous ne pouvons plus causer, dormir ou suivre une émission à la télévision, et nos enfants ne peuvent plus réviser leurs leçons ; et c’est comme ça tous les jours. La musique de leur bar et les cris de leur DJ nous tapent continuellement dans les oreilles, dans la tête et dans la poitrine, et nul doute que si ça continue, cela causera des maladies dans nos familles (surdité, maux de cœur, tension artérielle, etc.). A cela, il faut ajouter les grilleurs de viandes qui occupent la moitié de la voie publique à l’est du bar, sans compter les véhicules des clients garés qui encombrent cette même voie et les sorties des concessions avoisinantes.

Nous passons sous silence, pour le moment, les immondices qu’ils ont commencé à entasser sur la voie publique et qui atteindront bientôt les devantures de nos cours. Pour le moment nous ne ferons pas non plus des développements sur les actes et les attitudes de certains de leurs clients devant nos portes et même à l’intérieur de certaines nos cours, tard dans la nuit.

L’objet du présent écrit est un cri que nous lançons afin d’attirer l’attention des autorités administratives, en particulier Monsieur le Maire de l’Arrondissement de Nongr-Massom, afin qu’elles fassent constater les nuisances sonores produites, parfois jusqu’à l’aube, par le bar-dancing "Tamani de Kasseto III" au secteur 27. Cela les empêchera de nier les faits lorsque notre plainte, dont nous apprêtons actuellement les éléments, sera déposée en bonne et due forme.

On peut le constater, surtout à Ouagadougou, les bars-dancings qui marchent bien et qui ne posent pas de problèmes particuliers aux habitants sont construits sur des aires jouxtant des lieux non habités (services publics ou entreprises privées, jardins publics, etc.). Alors que la caractéristique particulière

du bar-dancing de l’association Kasseto au secteur 27 est d’être coincé au milieu de concessions habitées.

Nous, voisins au secteur 27, sommes solidaires dans cette lutte et comptons sur les autorités municipales pour nous délivrer de ce tapage constant et insupportable que ce bar nous impose tous les jours, depuis deux mois."

Les représentants des familles concernées

Le Pays