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Moeurs : Le paradoxe de la lutte contre le Sida

Publié le vendredi 7 décembre 2007 à 17h35min

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Ce lecteur s’attaque aux comportements peu recommandables des jenes filles et femmes qui, selon lui, favorisent la propagation du Sida.
"Tout le monde est unanime que la première voie de contamination par le Sida est la voie sexuelle, et que le taux de séroprévalence est plus élevé chez les femmes que chez les hommes.

De ces faits, pourquoi permettre cette dépravation des moeurs que nous vivons de nos jours : la dépigmentation des filles, et parfois même des femmes en tenues extravagantes dans le but d’attirer vers elles les hommes ; des artistes musiciennes habillées en sexy dans le seul but de se faire de l’argent etc. ?

Pourquoi ne pas punir ces actes si l’on sait qu’ils constituent un attentat à la pudeur ?

D’où vient que la femme, mère de l’humanité, autrefois pudique et respectable, n’ait plus honte ?

La faute n’incombe-t-elle pas à la société toute entière qui, à travers feuilletons, publicités télévisuelles, organisation d’élections de miss, est arrivée à vulgariser la femme ?

Et d’ailleurs, quel intérêt a la RTB à diffuser des feuilletons importés et sans enseignements ? Combien les responsables des produits cosmétiques payent-ils pour avilir la femme ? Que se cache-t-il derrière l’organisation des élections de miss ? Pourquoi n’organise-t-on pas d’élections du plus bel homme ? N’y a-t-il pas derrière tout cela des intérêts inavoués ?

Il est temps que la femme consacre une bonne partie de ses efforts dans la société à empêcher qu’on la traite comme un objet de publicité, pour se redonner l’image et le respect qu’elle avait autrefois.

Aussi, j’implore nos décideurs politiques afin que soit freinée cette dépravation sans cesse grandissante des moeurs, facteur favorisant pour la propagation du Sida, car, comme on le dit souvent : "Que l’on soit dans la première classe ou dans la deuxième, le naufrage est collectif."

Bassirou Yaméogo Instituteur à Koudougou
Cel : 70 07 38 23

Le Pays

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