S’organiser mieux pour répondre aux exigences de la lutte contre la pandémie du VIH-Sida et des IST au Burkina Faso est l’esprit qui anime le Conseil burkinabè des organisations de lutte contre les IST/VIH-Sida (BURCASO).

En battant le rappel de ses troupes en assemblée générale ordinaire le mardi 21 août 2007 à Ouagadougou, cette organisation faîtière a voulu resserrer un peu plus ses rangs afin d’affronter les actions futures avec plus de sérénité. Ainsi, les membres du BURCASO, après avoir présenté et adopté le bilan physique et financier 2003-2007, toiletté les statuts et renforcé les axes stratégiques, ont mis en place une coordination nationale de 6 membres en lieu et place du bureau exécutif national qui en comptait 10.

C’est d’ailleurs le président du bureau exécutif national, Ousmane Ouédraogo qui s’est succédé à lui-même avec la différence qu’il est désormais le coordonateur national du BURCASO. M. Ouédraogo justifie ce changement par le fait que l’ancien organigramme ne répondait pas aux attentes de sa structure.

En effet, pour lui, il ne permettait pas une opérationnalité et un professionnalisme indispensables pour atteindre les résultats escomptés. En tous les cas, le nouveau coordonnateur place son mandat de quatre ans sous le signe du renforcement du siège national, du renouvellement des organes, de la réorganisation technique de la coordination etc. M. Ousmane Ouédraogo a témoigné sa reconnaissance aux différents partenaires qui soutiennent quotidiennement la lutte contre le Sida au Burkina Faso.

Au demeurant, M. Pascal Ouédraogo, chef du département chargé des autorités coutumières et religieuses, OBC et ONG au secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST) qui présidait la cérémonie d’ouverture a félicité le BURCASO "pour son dynamisme en matière de partenariat en général et d’ouverture internationale en particulier".

Il a réitéré la disponibilité du secrétariat permanent du CNLS-IST à accompagner les multiples et différentes actions et initiatives du BURCASO. "Les acteurs communautaires jouent un rôle non négligeable aussi bien dans la prévention que dans la prise en charge communautaire des personnes infectées ou affectées par le VIH-Sida. Leur action a contribué efficacement à la baisse tendancielle de la prévalence au cours de la décennie" , a dit Pascal Ouédraogo.

Charles OUEDRAOGO (charlesouedraogo@yahoo.fr)

Sidwaya