Engagement a été pris devant les populations des trois villages, les représentants du préfet et de l’inspecteur de la CEB de Kayao. C’était au cours d’une cérémonie commune de pose de première pierre patronnée par les chefs Naaba Wobgo et Naaba Koanga.

D’un coût de 30 millions de F CFA environ, ce projet suscite beaucoup d’espoir au sein des populations qui entendent apporter leur contribution en nature et en espèces à sa réalisation.

Leurs efforts pourraient se situer autour de 7 millions de F CFA. Le reste du financement devant être apporté par le promoteur qui, tout en affirmant que toute l’enveloppe n’est pas encore bouclée, assure que les écoles pourront ouvrir leurs portes à la rentrée des classes. "Je compte sur l’aide de Dieu et j’invite aussi les bonnes volontés à me soutenir car investir dans l’éducation, c’est investir dans le futur pour un Burkina prospère", affirme Bernard Sama.

L’homme n’a pas peur des challenges, lui qui en est à plus d’une dizaine d’écoles, de collèges et lycées réalisés au profit des populations.
Il peut déjà compter sur les ressortissants du département de Kayao à Ouagadougou mais aussi sur les autorités administratives et coutumières qui ont accueilli favorablement le projet.

"Dès que nous avons été informé, nous avons pris des dispositions pour le choix des sites. Ce projet s’inscrit en droite ligne des objectifs du Plan décennal de développement de l’éducation de base. Nous prendrons les dispositions nécessaires pour l’envoi de maîtres comme souhaité par le promoteur", avance Salif Traoré, représentant l’inspecteur de la circonscription d’enseignement de base de Kayao à la cérémonie.
Le représentant du préfet annonce également la disponibilité des autorités administratives à accompagner ce projet qui va améliorer l’offre éducative dans le département.

Le Naaba Koanga, un ami du promoteur, compte également s’investir pour que toute l’enveloppe financière soit bouclée et pour que les écoles s’ouvrent effectivement à la rentrée prochaine. Les villages bénéficiaires sont en effet à plusieurs kilomètres des écoles les plus proches et les sentiers difficiles d’accès et dangereux pour les enfants. "Entre Doundouni et l’école la plus proche, il y a 6 kilomètres et une rivière qui fait que dès la première pluie, aucun enfant ne peut aller à l’école. Cette école n’arrive pas non plus à accueillir tous les enfants.

Ainsi, une bonne centaine est refusée chaque année faute de place alors que nous sommes à une cinquantaine de kilomètres de Ouagadougou...", insiste le conseiller municipal de ce village, sur l’urgence de la réalisation de ces écoles. Le Naaba Wobgo de Kayao, très satisfait de ce projet invite les populations à rester unies et mobilisées pour la réalisation de ces écoles qui seront rétrocédées au bout d’un certain temps aux autorités. La période avancée par le promoteur est 2010.

Victorien A. SAWADOGO

Sidwaya