La cérémonie d’ouverture de la IXe édition de la Coupe du Moogho Naaba s’est déroulée selon un rituel désormais bien huilé. Assisté du grand chancelier des Ordres nationaux, de François Compaoré, conseiller spécial à la présidence du Faso, du ministre de la Jeunesse et de l’Emploi Justin Koutaba, de Oumarou Kanazoé et Guinguénaba Barro, tous opérateurs économiques très connus et d’une foule de parents et amis. Sa majesté a suivi le défilé de la famille royale et des 58 équipes engagées dans la compétition. Pour cette fête du ballon rond, sont engagées au niveau des jeunes, 48 équipes.

Au niveau du football féminin, on enregistre seulement quatre formations. Il y a six équipes au niveau des anciens. Comme à chaque édition, on a fait le plein au niveau des équipes jeunes. La Coupe Moogho Naaba meuble agréablement les vacances. C’est pourquoi, on l’attend chaque année de pied ferme. Pour faire bonne mesure, ce sont deux équipes non engagées ; Presse football Club (PFC) et l’équipe des chefs coutumiers ont joué le match d’ouverture.

Les journalistes avaient juré de faire à sa majesté un très joli cadeau ; malheusement l’arbitre, un qui n’"aime sans doute pas la chefferie" en a décidé autrement. Ses coups de sifflet à l’emporte-pièce étaient contre la presse. Dans ces conditions, difficile de donner le carton de buts promis. De rage, la presse trouvera son bonheur en autorisant, après maintes hésitations, les chefs coutumiers à marquer l’unique but de la partie.

Heureux de cette fausse prouesse, ils terminent dans l’allégresse la partie. Ce n’est pas tous les jours qu’on triomphe de l’invincible PFC, une équipe de talent. La Presse fut donc le vaincu du jour, mais un vaincu heureux parce qu’il a semé encore une fois le bonheur sur sa route.

Marcel BELEM

Sidwaya