Cette session est consacrée à l’examen des dossiers de candidature aux différents grades de l’enseignement supérieur et de la recherche dans l’espace du CAMES. L’ouverture de la session a été présidée par le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur Joseph Paré.

Au total, ce sont 533 dossiers de candidature aux grades de l’enseignement supérieur et de la recherche qui seront examinés au cours de cette 29e session des comités consultatifs interafricains du CAMES., qui se tient à l’université de Ouagadougou session du 16 au 21 juillet 2007 . L’examen desdits dossiers de candidature est faite par sept comités techniques spécialisés.

Ceux-ci, sur une base pluridisciplinaire, auront à se prononcer sur les aptitudes pédagogiques et les compétences scientifiques des candidats. Il est également prévu en marge des travaux, un colloque sur "l’assurance qualité", l’assemblée générale de la conférence des recteurs des universités francophones d’Afrique et de l’Océan indien (CRUFAOCI), ainsi que des décorations dans l’ordre international des palmes académiques du CAMES.

L’ouverture de cette 29e session a été présidée par le professeur Joseph Paré, ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique. Au présidium, il y avait également aux côtés du ministre, le professeur Odile Nacoulma, le Secrétaire général du CAMES, le professeur Mamadou Moustapha Sall, et le président du comité consultatif général, le professeur Gokou Téa. Ces deux derniers ont reconnu la place "remarquable" du Burkina Faso, pays hôte de la rencontre, et qui du reste abrite le siège du CAMES, dans les activités institutionnelles du CAMES.

Par ailleurs, étant donné que cette rencontre constitue la première session des comités consultatifs interafricains à Ouagadougou, depuis la disparition du Pr Joseph Ki Zerbo, le SG du CAMES a demandé une minute de silence à la mémoire du disparu. "Pour nos communautés universitaires, Joseph Ki Zerbo était aussi le Secrétaire général du CAMES, le père de ses programmes Reconnaissance et équivalence des diplômes, Pharmacopée et Médecine traditionnelle africaines et Comités consultatifs interafricains", a-t-il indiqué.

Selon le ministre Joseph Paré, le CAMES est une institution qui suscite respect et admiration du monde entier. Le CAMES a réussi à maintenir les universités de l’Afrique francophone à un niveau international remarquable, à travers l’examen constant des différents leviers du système universitaire pour le perfectionner et l’adapter aux exigences nouvelles mondiales, s’est-il rejoui. L’adoption du système LMD en est une illustration, a soutenu le ministre.

Selon lui, les pays francophones africains accordent une remarquable importance à l’enseignement supérieur et à la recherche. Aussi, "les crises financières, sociales et institutionnelles que rencontrent nos universités et nos centres de recherche ne doivent pas nous faire perdre de vue leurs missions", a enfin souhaité Joseph Paré.

Par Lassina SANOU

Le Pays