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Marché central de Bobo : Les problèmes actuels débattus à Orodara

Publié le jeudi 21 juin 2007 à 07h12min

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La Structure de gestion du marché central de Bobo-Dioulasso (SGM) a réuni, mardi 19 juin dernier en atelier à Orodara, l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion dudit marché. Cette rencontre avait pour objectif de se pencher sur les problèmes réels du marché et de dégager un plan d’action en vue de leur résolution.

Le marché central de Bobo-Dioulasso est un important pôle d’attraction et un poumon économique dans la région. Le fonctionnement et la gestion d’un tel outil n’est pas sans difficulté. La Structure de gestion du marché (SGM), les nouveaux membres du Comité de gestion du marché (CGM), du Comité consultatif des usagers (CCU), tous élus le 11 février 2007 ainsi que les partenaires du marché en sont tous conscients.

C’est donc pour faire l’état des lieux que cet atelier a été initié sous la conduite de Boubacar Sidiki Traoré, président du Comité de gestion du marché et du directeur de la Structure de gestion du marché, Frédéric Sidibé. Les problèmes d’encombrement des allées, l’insécurité, les rapports entre les différentes catégories d’acteurs et les problèmes spécifiques à ces acteurs ont tous été passés au peigne fin.

Ce qui a fait dire le directeur de la SGM qu’en choisissant de se retrouver autour des questions essentielles, l’ensemble des acteurs marque leur ferme résolution de trouver des solutions idoines en vue de rendre plus opérationnel le marché. La rencontre de Orodara se veut donc une prise de conscience collective des préoccupations du marché central de Bobo-Dioulasso et aussi une volonté affichée d’en trouver des solutions.

Quant aux travaux proprement dits, ils se sont déroulés d’abord en plénière et ensuite en atelier. En plénière, les bases de réflexion sur l’ensemble des questions-clés du marché ont été jetées par des spécialistes. La SGM, les sapeurs pompiers, les architectes du marché réhabilité, l’assurance et la SCEPSI chargée de la sécurité incendie du marché, ont tour à tour dépeint sur la base d’études et de constat physique, la réalité du marché.

Ces exposés introductifs des personnes ressources ont tout de suite permis aux participants de mieux approfondir la réflexion dans des commissions. Les sous-thèmes ont porté sur la “ sécurité et aménagements complémentaires ”, les “ modalités d’implication des usagers dans la gestion du marché ”, la “ communication, mécanisme de concertation entre partenaires-clés pour la gestion du marché ” et enfin, les “ perspectives pour une gestion durable du marché ”. A des problèmes déjà connus se sont ajoutés d’autres.

Des questions récurrentes liées notamment aux risques d’incendie, aux difficultés de recouvrement des droits de marché, à la méconnaissance des procédures d’accès des commerçants aux crédits, l’installation anarchique des étals, l’assainissement, les entraves et les dysfonctionnements entre les membres des différentes structures, les raccordements électriques anarchiques au niveau des boutiques, l’architecture du marché sont entre autres, les sujets évoqués.

Les participants ont non seulement identifié les causes et les conséquences de ces difficultés mais aussi ils ont proposé des actions d’envergure, un chronogramme correspondant aux mandats des CGM et CCU et enfin les acteurs impliqués dans leur mise en oeuvre. Le déficit de communication a été relevé comme étant l’obstacle majeur au bon fonctionnement du marché.

C’est pourquoi des propositions d’actions appropriées ont été faites, portant essentiellement sur l’amélioration des canaux de communication utilisés. A la fin des travaux, un comité composé d’experts et de commerçants a été mis en place pour veiller à l’application des recommandations faites par l’atelier.

Frédéric OUEDRAOGO

Sidwaya

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