La session de formation organisée par le Conseil burkinabè des associations et ONG de lutte contre le IST/VIH-Sida (BURCASO), avec l’appui financier du Programme d’appui au monde associatif et communautaire (PAMAC) a réuni 25 responsables d’associations sur le suivi et l’évaluation. Ils sont venus des régions du Centre-Ouest, du Sud-Ouest, des Cascades et de la Boucle du Mouhoun.

Durant trois jours, les participants se sont approprié les démarches et les outils de collecte de données liées au système de suivi et d’évaluation mis en place par le PAMAC. Ils ont eu aussi droit à des exposés sur le dispositif national de suivi et d’évaluation, la présentation des différents programmes du PAMAC. En outre, les travaux en groupe et en plénière ont insisté sur la prévention et la prise en charge communautaire.

Aussi, la thématique sur les voies et les moyens pour archiver au mieux et dans de meilleures conditions les données collectées par les acteurs de terrain a été abordée. Egalement, un mécanisme a été adopté par les différentes associations présentes à l’atelier. C’est en avril dernier que le PAMAC a organisé un atelier de formation en suivi et évaluation au profit des responsables de réseaux d’associations partenaires.

L’objectif était non seulement de responsabiliser les structures appuyées par le PAMAC pour mettre en œuvre un système de suivi et d’évaluation participatif mais aussi de renforcer les acquis et de permettre au secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST) ainsi qu’aux structures institutionnelles décentralisées de disposer de données pour le programme national de suivi et d’évaluation. Après cet atelier, les réseaux ont été responsabilisés pour la facilitation des formations des associations chargées de la mise en œuvre directe des actions sur le terrain en terme de suivi et d’évaluation.

C’est dans ce processus de transfert de compétences que s’inscrit l’atelier de Dédougou. Le coordonnateur du PAMAC, Fodé Simaga a exhorté les acteurs de terrain à une meilleure utilisation des outils afin, non seulement de contribuer à améliorer la qualité des données transmises au PAMAC, mais aussi de mieux valoriser les actions et l’expertise communautaire dans le cadre de la lutte contre le Sida au Burkina Faso.
A la même période se sont tenus des ateliers similaires à Bobo-Dioulasso et à Kaya. La boucle a été bouclée le 15 juin dernier à Tenkodogo.

Charles OUEDRAOGO

Sidwaya