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Moumouni Dagano et Safi Minoungou en justes noces

Publié le mercredi 13 juin 2007 à 07h46min

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Cela fait longtemps que l’Etalon Moumouni Dagano et la ravissante Miss Burkina Safi Minoungou, aujourd’hui hôtesse de l’air dans une compagnie de la place ont décidé de regarder ensemble dans la même direction.

Kantigui a ouï dire que les deux tourtereaux veulent officialiser leur union devant Dieu et les hommes, dimanche 17 juin 2007, à partir de 15h à la mosquée du secteur n°18 de Ouagadougou. Un dîner sera offert le même jour à 19 h dans la salle climatisée du SIAO. En attendant de souhaiter heureux ménage au jeune couple à cette occasion, Kantigui souhaite ardemment que cette cérémonie soit également la célébration de la victoire des Etalons au sortir du match de la veille (samedi 16 juin) contre la Tanzanie.


* Examens du secondaire : 79 161 candidats au BEPC

Il est parvenu à Kantigui que les examens organisés par l’Office central des examens et concours du secondaire (OCECOS) se dérouleront sur toute l’étendue du territoire du 12 juin au 14 juillet pour les Brevets d’études professionnelles (BEP) et les Certificats d’aptitudes professionnelles (CAP) et du 14 au 27 juin pour le Brevet d’études du premier cycle (BEPC).

Comme les années précédentes, la session 2007 des examens de fin d’année est marquée par une augmentation du nombre de candidats.

Pour cette présente session, l’OCECOS a enregistré 79 161 candidats au BEPC dont 43 799 garçons et 35 362 filles. Ce chiffre global se compose de 58 087 élèves et de 21 074 candidats libres. Les effectifs de cette année ont augmenté de 11 142 candidats soit 16,38% par rapport à 2006. Les candidats au BEPC sont répartis dans 230 jurys et 414 centres d’examen. Les examens techniques (BEP et CAP) pour leur part mobilisent 15 959 candidats dont 7 303 garçons et 8 656 filles.

Les effectifs de ces examens techniques ont également subi un accroissement de l’ordre de 4,32% par rapport à ceux de l’année dernière, soit une augmentation de 661 candidats. Les candidats sont répartis dans 44 jurys dont 25 pour les BEP et 19 pour les CAP.

La présente session, selon la direction de la communication du ministère des Enseignements, mobilise par ailleurs 3 318 correcteurs au BEPC et 838 correcteurs aux BEP et CAP.
En outre 2 605 salles sont retenues et 5 724 surveillants mobilisés pour ces différents examens de fin d’année du secondaire.

Parole de cette même direction de la communication, le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique formule le vœu que ces examens se déroulent dans les meilleures conditions pour toutes les parties prenantes. Ce vœu est d’autant plus cher que la réussite des examens de fin d’année apparaît comme le baromètre de la réussite de l’année scolaire et universitaire. Du côté de l’OCECOS et selon le ministère des Enseignements, tout semble indiqué que les défis seront relevés. Le chronogramme établi est pour le moment respecté à la lettre.

Les innovations introduites depuis la dernière session ont été renforcées. Il s’agit de l’introduction des fiches de tables afin de lutter contre la substitution des candidats et des fiches de renseignements qui permettent aux directeurs régionaux de rationaliser la nomination des membres de jurys.


* Hôtel Indépendance : pourquoi pas la chambre Sembène-Ousmane ?

Très passionné du septième art et grand animateur de l’illustre réalisateur sénégalais à la culotte et à la pipe qui vient de s’éteindre, Kantigui estime que la chambre n°1 de l’hôtel Indépendance doit porter désormais le nom : chambre Sembène-Ousmane.

Ceci, en hommage au doyen qui nous a quittés dimanche 10 juin 2007 à Dakar. Un des pères fondateurs de la Semaine du cinéma africain en 1969 devenue depuis 1972 le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), Sembène Ousmane, qui n’avait jamais raté une seule édition de cette biennale, est resté fidèle à la chambre n°1 de l’hôtel Indépendance.

Kantigui a noté que sauf à la dernière édition du FESPACO où il a répondu “absent”, l’homme pour une raison qu’il a sans doute emportée avec lui, a toujours eu un attachement pour cette chambre devenue mythique. Toutefois, de son lit d’hôpital à Dakar, il a envoyé un message au délégué général pour s’excuser de ne pas être physiquement présent à Ouagadougou pour la XXe édition du FESPACO.

Ainsi Kantigui pense que l’amour du doyen pour cette chambre n°1 de cet hôtel, le peu de reconnaissance que l’Indépendance est en devoir de lui rendre, est d’attribuer à la célèbre chambre le nom : Sembène-Ousmane. En attendant certainement de mieux faire ! Repose en paix, doyen. Et comme à l’image de l’hôtel Indépendance, que Dieu te réserve la chambre n°1 au royaume du paradis.


* La CNSS répond à Kantigui

Suite à une interrogation de Kantigui sur l’avenir des principales salles de cinéma (Burkina et Sayon) rachetées par la CNSS, le service de communication et des relations extérieures de la Caisse nationale de sécurité sociale apporte ici une réponse dont Kantigui propose la teneur entière aux lecteurs.

La Caisse nationale de sécurité sociale par la présente entend lever l’inquiétude de Kantigui, qui, dans le Sidyawa n°5910 du mercredi 30 mai 2007 se demande : “que fait la Caisse nationale de sécurité sociale” au sujet des Ciné Sayon et Ciné Burkina.

En effet, pendant le FESPACO, la Caisse nationale de sécurité sociale a tout mis en œuvre pour que les dites salles soient fonctionnelles afin que la fête de la consécration du cinéma africain se passe dans les meilleures conditions possibles. Un gros travail de réfection devra être nécessaire pour la remise en forme des salles qui souffrent de l’usure du temps et de la désuétude.

Les bâtiments ont non seulement besoin de faire peau neuve pour satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante mais surtout d’une reprise complète des toitures en sérieux état de délabrement. Le processus de réhabilitation des salles est déjà entamé et malgré quelques difficultés légères et prévisibles liées à la saison des pluies. La CNSS, réitère sa promesse de réfection en assurant aux cinéphiles et aux professionnels du 7ème art, que cette fermeture momentanée des salles ne sera bientôt qu’un souvenir lointain.

Le Service Communication et relations extérieures de la CNSS (COMREX)


* Détournement de fonds à la BICIA-B Koudougou...

Il est parvenu à Kantigui qu’un jeune stagiaire de la Banque internationale pour le commerce, l’industrie et l’artisanat du Burkina (BICIA-B) est sous les verrous à la Maison d’arrêt et de correction de Koudougou. A ce qu’il paraît, il lui est reproché d’avoir détourné environ 5 millions de francs CFA (...).

Le présumé auteur du détournement aurait profité des failles du système de retrait des fonds constatées durant la période de son stage dans cette banque, pour soutirer illégalement ladite somme. Convoqué auprès des officiers de police judiciaire de Koudougou, le stagiaire indélicat aurait reconnu son forfait.

En attendant, Kantigui qui suit cette affaire se pose des questions multiples qui méritent réponses, d’autant plus qu’on ne peut ni comprendre, ni accepter qu’un stagiaire, fut-il de bonne foi ou bien intentionné, ait accès si facilement, au système de retrait des fonds d’une banque aussi prestigieuse que la BICIA-B, au point de concevoir la dangereuse idée de commettre un tel vol. . . Tout de même !


* Le conseil municipal de Banfora grippé

Initialement prévue pour les 12 et 13 juin, la session budgétaire du conseil municipal de Banfora a avorté ce mardi 12 juin 2007. Cette situation est intervenue suite à un boycott observé par les 35 conseillers municipaux du Congrès pour la Démocratie et le Progrès, leur “ancien” allié du Rassemblement pour le Développement du Faso (RDF) et quatre autres conseillers du parti qui gère les destinées de la mairie, à savoir le Rassemblement pour le Développement du Burkina (RDB).

En effet, sur un total de 75 conseillers qui composent le conseil municipal de Banfora, ils étaient 35 conseillers municipaux du RDB présents dont deux avec procuration. Au regard des dispositions de la n° 055-2004 / AN portant code général des collectivités territoriales au Burkina Faso et textes d’application, le conseil n’a pu se tenir faute de ne pouvoir réunir les deux tiers des membres.
Devant ce constat, le président du conseil municipal, Souleymane Soulama a été obligé, conformément à la loi, de reporter la séance pour le 18 juin 2007.

Par rapport à ce blocage qui était plus ou moins présagé, rien n’a à présent filtré sur les véritables raisons de ce boycott. Cependant, selon nos sources, cette crise pourrait prendre des proportions inquiétantes dans les jours à venir.
Affaire à suivre.


* Une élève à problème

Kantigui a eu vent d’une affaire de pédophilie. Il s’agit d’un instituteur qui aurait violé une de ses élèves de la classe de CM2 à l’école Diarradougou « A » de Bobo-Dioulasso en fin de semaine écoulée. En tout cas, il était accusé par son élève d’avoir abusé d’elle en classe. Selon les sources de Kantigui, l’instituteur a été entendu par la police qui a conclu à des « faits non avérés ».

C’est là que Kantigui s’est entendu dire que l’instituteur en question est en réalité la deuxième « victime » de cette petite fille qualifiée de « manipulatrice » par les agents de sécurité qui ont entendu les versions des deux protagonistes. Il ressort en effet que cette écolière, pour justifier son bas niveau en classe, a cette manie de rejeter la faute sur ses enseignants en les accusant de la sorte.

Du reste, elle-même l’aurait reconnu devant les policiers. Kantigui se réjouit en tout cas du fait qu’il n’y ait rien eu entre cet éducateur et son élève. Autrement, où va-t-on ?.

Kantigui

Sidwaya

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