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La commune rurale de Thiou en route pour le développement

Publié le mercredi 6 juin 2007 à 06h38min

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Le plan communal de développement de Thiou a été adopté les 2 et 3 Mai 2007 dans l’enceinte de la maison des jeunes de ladite localité. D’une durée de cinq ans, il s’élève à quatre milliards 036.395.000F CFA dont 575.239.000F CFA comme contribution de la population.

C’est pourquoi, le maire souhaite que ce plan communal de développement qui vient d’être adopté soit une appropriation tous azimuts de tous les fils de son ressort territorial où qu’ils se trouvent.

Du reste, il se dit rassuré de la mobilisation autour de lui de toute la population et de tous les fils déclarés de Thiou pour relever ce grand défi au court de son mandat. D’ores et déjà, le maire se réjouit du sursaut collectif des ressortissants de Thiou à Ouaga, Koudougou qui jouent des pieds et des mains pour l’électrification de leur terroir en permettant que le capital social soit bouclé ne serait-ce que de moitié.

A noter que la commune rurale de Thiou est située à 40 kilomètres au sud ouest de Koudougou chef lieu de la province de du Bulkiemdé et de la région du Centre Ouest dont elle relève. La commune couvre une superficie de 280km2 et compte 10 villages dont Thiou centre qui est le chef lieu communal ; sa population est estimée à 24.487 habitants dont 10.644 hommes et 13.843 femmes.


Des motopompes et des intrants aux producteurs de L’amenagement hydro- agricole de Rassomde dans le Zondoma

Rassomdé, localité située à 35Km de Gourcy dans la commune rurale de Tougo a accueilli une cérémonie de remise officielle de matériels agricoles aux organisations paysannes de la dite localité. Caractérisée en permanence par une insécurité alimentaire la province du Zondoma est soutenue par le Projet de Sécurité Alimentaire de l’ONG AFRICARE. Dans sa lutte pour une réduction de l’insécurité alimentaire, Africare s’est fixé pour objectif d’augmenter les capacités de la province à gérer les risques présents et futurs par l’accroissement des capacités locales.

L’un des ses objectifs spécifiques consiste à faciliter l’accès des producteurs aux instants, les amener a adopter des systèmes production agricole pluviale et irriguée plus résistant à la sécheresse. La présence des autorités à Rassomdé a permis aux uns et aux autre de constater l’état d’avancement de l’aménagement de 30ha qui seront irrigués à partir d’un bassin de dissipation alimenté par des motopompes.

L’aménagement Hydro-Agricole de Rassomdé localisé sur le long du barrage de Kananzoé a été subdivisée en 120 parcelles pour 120 exploitants mixtes. En terme de spéculation, le riz pluvial sera cultivé en saison hivernale, les oignons, les tomates, les choux, les laitues etc en production de contre saison. Les bénéfices bruts attendus par saison s’élèvent à environs 34.130.000FCFA pour les producteurs selon les projections des responsables d’Africare .


Une nouvelle formulle de gestion pour plus d’eau dans le Sanguié

Après Koudougou et en attendant Léo et Sapouy, c’est la ville de Réo dans le Sanguié qui a abrité le 25 mai dernier le deuxième atelier provincial d’information sur le programme d’application de la reforme du système de gestion des infrastructures hydrauliques d’alimentation en eau potable en mulieu rural et semi urbain. Les participants étaient composés des préfets et maires de l’ensemble des départements et communes du Sanguié.

Avec ces responsables locaux il était question de leur donner l’information sur la reforme, ces implications et son processus d’application afin d’harmoniser les interventions des différents acteurs impliqués. La reforme faut-il le rappeler découle d’un document de politique et de stratégie en matière d’eau adopté par le gouvernement en juillet 1998.

C’est un programme qui couvre treize provinces regroupant 108 départements et ou communes relevant de cinq régions. Pour sa mise en ouvre, la réforme s’appuie sur les principes de l’émergence d’associations d’usagers de l’eau ; l’implication d’opérateurs dans la gestion des infrastructures ; la responsabilisation des communes ; la prise en compte du caractère social de l’eau et de l’harmonisation de la gestion des infrastructures d’alimentation en eau potable.


La coordination islamique des actions de lutte encore au rendez-vous de la lutte contre le sida dans le boulkiemde

La coordination islamique des actions de lutte contre les IST et le sida (CIALIS) est venue couronner ses activités par un séminaire de formation destiné à des volontaires en visite à l’hôpital (VAH) et en visite à domicile (VAD) aux malades du sida. C’est une formation qui s’est déroulée à Koudougou trois jours durant, du 31 Mai au 2 Juin 2007 et a intéressé une trentaine de prédicateurs musulmans venu des quatre coints du Burkina.

Après la formation des femmes musulmanes sur la prévention de la transmission mère enfant et une autre au profit de cinq cents (500) imams sur l’IEC (Informations - Education - Communication), la CIALIS n’a pas voulu rester en si bon chemin. En effet , la formation de Koudougou selon le vice coordinateur de l’association, Cheick Omar Boni, s’inscrit dans la suite logique des précédentes dont l’objectif général vise à contribuer à la réduction de la transmission du VIH/SIDA et IST.

Aussi, il s’agissait pour la CIALIS de renforcer surtout les connaissances des participants sur ces maladies mais aussi leurs compétences en technique d’animation, de sensibilisation et de prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PV/VIH) en milieu islamique. On peut donc dire que c’est la touche de la CIALIS à l’instar des autres organisations communautaires engagées dans la lutte contre cette pandémie redoutable qui ne cesse de porter préjudice à la société.

Et comme l’a précisé le vice coordinateur, la CIALIS a voulu terminer ses activités par une formation de prise en charge psychosociale, matérielle et spirituelle. Il s’agira donc pour les volontaires formés d’aller très souvent rendre visite aux malades, leur prodiguer des conseils quand à la prise des A.R.V, leur alimentation, aux règles d’hygiène à observer.

La Rédaction Internet

Sidwaya

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