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Etalons juniors et cadets : des nationaux aux commandes

Publié le vendredi 30 avril 2004 à 07h04min

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Ce qui n’était que des ragots de Ouagadougou, semblent de
plus en plus se concrétiser à propos des entraîneurs des
petites catégories des Etalons. En effet, les noms de Sidiki
Diarra, Jacques Yameogo et bien d’autres circulaient sur de
nombreuses lèvres.

Du côté de l’avenue Kwamé N’ Krumah (où
est situé le siège de la Fédération burkinabè de football),
aucune information ne circule comme cela avait été le cas pour
ce qui est de l’entraîneur des Etalons seniors, Todorov. Mais
voilà que les choses semblent s’accélérer avec l’arrivée de ce
dernier et on espère avoir les noms des entraîneurs des juniors
et des cadets ce week-end. On annonce déjà que les différentes
parties se sont mises d’accord.
Ainsi, il est probable que l’encadrement des Etalons Espoirs et
Juniors soit confié au duo Sidiki Diarra et Joseph Kaboré dit sap
et celui des cadets au duo Jacques Yaméogo et Pihouri
Weboanga.

Distinction honorifique de Blaise Compaoré : les mouvements
des droits humains interpellés

La consécration du Président du Faso, Blaise Compaoré,
comme docteur Honoris Causa de l’Université de Lyon III,
continue de faire jaser. Chacun y va de son approbation ou de
sa désapprobation. Un groupe d’étudiants de l’Université de
Ouaga s’est exprimé sur le sujet en faisant savoir à la fois sa
consternation et son étonnement face au silence des
associations et mouvements de défense des Droits humains du
Burkina sur le sacre du chef de l’Etat. Dans une lettre ouverte
aux "mouvements burkinabè des droits de l’homme et à tous
ceux qui lutent pour une noble cause", le groupe d’étudiants se
dit donc étonné qu’il n’y ait pas eu de protestation de leur part.
Convaincus qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, ils
appellent les défenseurs des droits humains burkinabè à
dénoncer les violations, à prendre position par rapport à cette
distinction décernée au chef de l’Etat.


Médicaments de la rue : une semaine scientifique

La semaine scientifique, culturelle et sportive de l’Unité de
Formation et de Recherche en sciences de la santé de
l’Université de Ouagadougou (UFR/SDS) se tiendra cette année,
du lundi 3 au samedi 8 mai 2004. Cette semaine est placée
sous le parrainage conjoint des Docteurs Mohamadou
Compaoré et Victoire Bénao, respectivement directeur général
de la pharmacie du médicament et laboratoire et présidente de
l’Ordre des pharmaciens. Elle a pour thème : "Médicaments de
la rue : un danger potentiel pour la santé de nos populations".


Coopération internationale japonaise : un journal de liaison

The Japan economic review (revue économique japonaise) est
un périodique du Service des volontaires japonais pour la
Coopération à l’Etranger (JOCV) disponible au siège de JOCV.
Edité en anglais, ce mensuel de publication tabloïd fournit
beaucoup d’informations sur l’actualité économique et
technologique du Japon et de l’Agence japonaise pour la
coopération internationale à travers ses activités dans le monde
entier. Dans le n°3 du 15 mars 2004, on peut lire l’interview de
Sadako Ogata, président de l’agence japonaise de coopération
internationale ; Spécial Afrique, etc. The Japan economic review
est un périodique qui pourrait intéresser les étudiants et les
enseignants.


Un mystérieux visiteur chez Me Harouna Sawadogo

Le lundi 26 avril 2004, l’ancien Bâtonnier, Harouna Sawadogo, a
reçu une visite bien insolite mais surtout inquiétante. En effet,
c’est exactement à 11h48mn qu’un individu a entrouvert
lentement la porte de son bureau, situé au troisième niveau de
l’Immeuble Espace Fadima. Surpris par le geste de l’intrus qui a
voulu aussitôt refermer la porte, Me Harouna Sawadogo qui
pensait avoir affaire à un de ses collaborateurs, l’a interpellé. A
la grande surprise du Bâtonnier, l’homme était inconnu dans le
milieu. Le Bâtonnier qui était en entretien, donc pas assis
derrière son bureau, a rattrapé l’individu et l’a ramené dans le
hall du secrétariat au 2e niveau. La surprise fut davantage
grande car, ni la secrétaire, ni ceux qui étaient à ce pallier avec
elle, n’ont vu le monsieur entrer et monter . Harcelé de
questions, il s’est contenté de marmonner des paroles
incohérentes.

Il n’a dû son salut qu’à la magnanimité du
Bâtonnier qu’il semblait très bien connaître, ayant prononcé son
nom et son titre d’avocat à plusieurs reprises. Du reste, le
mystérieux visiteur semblait bien maîtriser les lieux, ayant
négligé d’ouvrir la porte du bureau qui donne juste sur les
escaliers, et opté pour la bonne entrée. Qui était cet homme
bien habillé , chemise blanche et cravate, qui s’est introduit chez
le Bâtonnier en trompant la vigilance de tout le monde ? Que
cherchait-il ?

Et si le Bâtonnier était seul, et installé derrière son
bureau comme à l’accoutumée, que se serait-il passé ? Par ces
temps qui courent où l’insécurité, tant à domicile , au bureau,
que dans la rue, est devenue la denrée la plus populaire, il y a
de quoi avoir peur dans les locaux du cabinet d’avocats Me
Harouna Sawadogo. Pour ceux qui en savent quelque chose,
les épisodes Tidiane Paré Directeur de l’Hydraulique et
assassiné à son bureau et Habi Djiga Directrice des Fonds
d’indemnisation qui a échappé de justesse à une agression
dans son bureau, sont encore vivaces dans les esprits.


Affaire Norbert Zongo : RSF met la pression

Le procès des présumés putschistes qui s’est tenue du 6 au 17
avril 2004 continue de faire des vagues. Il est affublé de
beaucoup de qualificatifs dont celui de "procès des non-dits". Si,
comme nous le disions dans une de nos éditions, la tenue du
procès est une victoire à l’actif de la démocratie burkinabè, elle
semble également être un début de lumière sur certaines
affaires, notamment celle dite Nobert Zongo.

En effet, des
accusés en l’occurence le Capitaine Diapagri Luther Ouali et le
Sergent Babou Naon disaient en savoir beaucoup sur les
auteurs de l’assassinat de notre confrère. C’est dans cette
logique que Robert Ménard, le secrétaire général de Reporters
sans frontières (RSF) a, presque immédiatement après le
procès, passé un coup de fil au juge d’instructions Wensceslas
Ilboudo pour l’exhorter à écouter les deux militaires. Ce qui a été
fait.

D’abord le Capitaine Ouali et ensuite le sergent Naon ont
été entendus par le juge en question. Il ressort cependant que
des auditions, rien de nouveau n’a été servi à Wensceslas
Ilboudo qui avait sans doute l’appétit aguisé par le déballage
amorcé au procès. Qu’est-ce qu’a bien pu retenir les deux
hommes de tenue ? Etait-ce du bluff ? N’avaient-ils rien à dire ?
Ont-ils été l’objet d’une quelconque pression ? Les questions
restent entières.


Un ministre qui abhorre la routine

Un ministre burkinabè a fait remarquer à l’ un de ses
collaborateurs que les allocutions qu’il est chargé d’écrire pour
lui, se ressemblent toujours presque, lors de certaines
cérémonies. Pour ne pas passer pour un perroquet, comme il
l’a lui-même dit, il a demandé, à l’occasion d’un dîner qu’ils
partageaint, que le collaborateur en question fasse preuve d’un
peu plus d’imagination lorsqu’il écrit ses discours, pour ne pas
qu’il repète toujours la même chose.


Un maire pas totalement comblé

Le maire de Koudougou s’était dit comblé lors du lancement,
par Salif Diallo, des travaux de réaménagement du stade
provincial du Boulkiemdé situé sur la place de la colline à
Koudougou. Selon nos indiscrétions, il a eu un pincement au
coeur, puisque la construction d’un stade sur un autre site avait
été l’une des promesses électorales de ce maire UNDD.


Hémicycle : la loge de la presse suinte

Il ne suffit pas bon être à la loge de la presse de l’hémicycle
quand il pleut. On a toutes les chances de se faire mouiller tout
simplement parce qu’il suinte à ce niveau. On a fait l’amère
expérience avec la pluie tombée hier dans l’après-midi au
moment où les honorables examinaient le projet de loi portant
autorisation de ratification de l’accord de prêt conclu entre le

Burkina et le Fonds africain de développement (FAD) pour le
financement du Programme d’approvisionnement en eau
potable et d’assainissement. L’équipe de la radio qui était
accoudée à l’espèce de balcon a dû se réfugier à l’arrière plan
de la loge pour mettre à l’abri le Nagra. Idem pour l’agent de la
direction de la communication et des relations publiques de
l’Assemblée qui enregistrait avec un cassetophone les débats. Il
est grand temps de remédier à la situation avec l’hivernage qui
s’annonce si l’on tient à la couverture médiatique des débats
des honorables députés.


Kaya : les jeunes ressortissants de Boussouma en concertation

Pour redynamiser ses activités et pour promouvoir le
développement de Boussouma, l’Association des jeunes
ressortissants de Boussouma dans la région du Centre Nord :
Bam, Namentenga, Sanmatenga, tient son Assemblée
Générale le dimanche 2 mai 2004 à Kaya dans l’enceinte de
’école communal A. Aussi, pour y parvenir, élèves, commerçnts,
fonctionnaires, particuliers seront-ils à ce rendez-vous ?


Association des handicapés : une marche dédiée au maire de
Signoghin

L’Association des personnes handicapées (Alpha) de
Signoghin, pour manifester son soutien au maire de cette
commune, organise une marche le samedi 1er mai 2004 à
partir de 6h30 mn et qui aura pour point de départ la
permanence du secteur 20.


BLOC-NOTES

* Le ministère de la Justice procède ce matin à la visite du
chantier de construction du siège de la Cour des comptes.

* A l’occasion des Conférences du Médiateur du Faso, le
professeur Augustin Loada donne une communication ce soir
30 avril de 18h à 20h à la CGP. Thème : "Le Burkinabè et le
civisme".

* Le club des professionnels africains de la diplomatie (CPAO)
organise ce soir une causerie diplomatique sur le thème : "l’Irak
et les Nations unies". Cette causerie sera animée par
l’Ambassadeur du Sénégal au Burkina, Cheick Sylla. Ce sera à
partir de 16h à la Salle de Conférence du ministère des Affaires
étrangères.

* C’est ce matin que le ministère en charge de la Culture donne
une conférence de presse à son cabinet pour parler des
gentiles.

* La finale de la première édition de la Coupe Beoogo à Poa se
déroulera ce samedi 1er mai

Le Pays

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