Son objectif est de promouvoir et de dynamiser la solidarité entre les jeunes dans le milieu mandarè, de lutter pour la réduction du taux de chômage et de la pauvreté, de participer au développement socioéconomique de Dioulasso-bâ et de la ville de Sya, de revaloriser les valeurs sociales et culturelles.

Selon Daouda Sanou, président de l’ASNOS, c’est dans un souci « de quête permanente d’union, de solidarité et de fraternité entre tous les jeunes mandarè et les familles alliées qu’est née l’association Sinignasigui des notables de Sangouelé-Louma » .

Sinignassigui signifie « préparer l’avenir ou encore prévoir pour demain » . Quant à Sangouelé-Louma, il est selon monsieur Sanou « l’une des familles héritières du royaume Bobo-Dioulasso sans laquelle il n’y a pas d’histoire Bobo-mandarè ».

Feu vert pour les lotissements de Bobo, Lena et Dandé

La Commission provinciale d’aménagement du territoire (CPAT) du Houet s’est réunie le 29 mars à Bobo-Dioulasso. À l’issue de la rencontre, elle a donné son accord pour les lotissements des communes rurales de Lena et de Dandé et des secteurs 6 et 17 de la commune urbaine de Bobo-Dioulasso.

Les préfets de la province du Houet, les services de la police, de la gendarmerie, de l’agriculture, de l’environnement, des domaines, des impôts, les responsables coutumiers et religieux, les maires des communes et arrondissements concernés par les lotissements et les services de la direction Régionale de l’habitat et de l’Urbanisme ont pris part à cette session du CPAT.

Selon les techniciens de l’Habitat et de l’Urbanisme, un avis d’appel d’offres sera lancé pour l’implantation des bornes dans ces communes. Les autres procédures d’attribution des parcelles reviennent aux communes.

Le clergé de Bobo s’engage pour le pardon

A l’occasion de la commémoration de la Journée nationale de pardon (JNP), le clergé de Bobo-Dioulasso a célébré le 30 mars 2007 à la cathédrale Notre Dame de Lourdes, une messe qui a connu la présence des autorités de la région et des représentants de la communauté musulmane de Bobo-Dioulasso Célébrée par l’abbé André Ouattara, cette messe de commémoration de la Journée nationale de pardon (JNP), a comme par hasard coïncidé avec le 6è vendredi du Carême chrétien.

Le célébrant n’a pas manqué de préciser que le 30 mars 2007 se situe « à l’orée de la semaine sainte et à une semaine du vendredi saint, jour de la passion du Christ. Il a estimé que cet office religieux est « le rendez-vous des croyants, de tous ceux qui aspirent à la paix, au pardon » avant d’affirmer que « sans pardon, il n’y a pas de paix » et que « c’est la justice qui garantit une paix véritable aux Hommes » .

La lecture du jour, tirée de la lettre de Saint Paul aux Colossiens rappelle que nous sommes des ambassadeurs pour le pardon. L’Evangile, quant à lui, était de celui de Saint Jean. Dans le texte en question, Jésus, sentant sa passion proche, dit à ses disciples : « C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne » . « 1960-2000, 40 ans. Plus jamais ça ! » C’est par cette dernière phrase de la commission nationale de pardon que l’abbé André Ouattara a introduit son homélie (ndlr : prêche).

Sidwaya