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<I>On Murmure </I> : Une mauvaise gestion confirmée par un audit

Publié le mercredi 21 février 2007 à 08h04min

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Dans sa livraison du 17 janvier, Kantigui traitait de la crise au sein du district sanitaire de Manga que décriait le SYNTSHA de ladite localité.

Après de vaines démarches au niveau local pour rétablir la situation, une mission d’inspection aurait séjourné à Manga du 5 au 14 février afin de faire la lumière sur cette affaire qui n’a fait que trop durer. Aux dernières nouvelles, Kantigui a appris que l’audit a révelé une mauvaise gestion du district.

Cependant, les responsabilités ne devraient être situées qu’après les conclusions d’un deuxième audit entamé le lundi 19 février par une commission de six membres. Affaire à suivre...


* Cérémonie de remise de vélos : Un couple de serpents crée la panique à Guiba

Il a été rapporté à Kantigui qu’au cours de la cérémonie de remise de 53 vélos aux leaders d’opinion de Guiba pour une incitation à la scolarisation des filles, un couple de serpents (couleuvres vertes) aurait créé la panique au sein des invités. Selon ces sources, ces reptiles se seraient manifestés dans l’arbre central sous lequel étaient installés les chefs coutumiers, le conseiller à la présidence du Faso, François Compaoré et la député Fatoumata Diendéré.

A la vue des reptiles les invités n’ont pas pu masquer leur peur bleue en se soustrayant du cérémonial. Pendant ce temps, son Excellence le Larlé Naaba qui livrait son discours juste au-dessous de ces bêtes est resté imperturbable. Et quand ceux-ci se sont invités dans l’arène un sauve-qui-peut généralisé s’est installé. Le cameraman de la télé, au lieu de chasser de telles images insolites, a pris ses jambes à son cou. Comme quoi, l’instinct de survie est la chose la mieux partagée.


* Des instituteurs non payés pour mauvaise correction

Kantigui a reçu la visite d’un instituteur qui participe régulièrement à la correction des copies des concours de la fonction publique. Il se plaint d’une sanction « injuste » qui aurait été prise à l’encontre de quarante-sept (47) instituteurs dont il fait partie. La fonction publique les accuserait d’avoir mal corrigé les copies.

Après avoir noté plus de deux cents (200) copies, de cinq (5) concours différents, cet instituteur voudrait au moins être payé pour les copies qui sont bien corrigées. Il estime que tout son travail n’a pas été mal fait dans l’ensemble. Il suffit aux responsables du ministère de la Fonction publique d’être plus souples et de revoir leur position. Car les problèmes organisationnels et la fatigue aidant, ce genre d’erreurs humaines ne pourraient être évitées. Kantigui est resté pantois devant une telle excuse.


* La caissière de l’UO s’enfuit avec une trentaine de millions de F CFA

Il est parvenu à Kantigui qu’une caissière de l’Université de Ouagadougou (UO) s’est enfuie avec plus d’une trentaine de millions F CFA. Ce détournement, peut-être le plus lourd et le plus spectaculaire dans l’histoire de ce temple du savoir, a créé la panique au sein de la présidence de l’Université et du ministère en charge de l’enseignement supérieur.

Kantigui a ouï dire que cet acte coupable de la dame a obligé le conseil d’administration de l’Université de Ouagadougou à se réunir de toute urgence le week-end dernier pour essayer de comprendre la situation et tirer les leçons qui s’imposent.

L’on est à se demander toujours comment une simple « caissière » a pu garder par devers elle une telle somme d’argent. Kantigui s’inquiète de cette agonie de la morale au Burkina Faso. Ce sont les hommes qui ont toujours volé pour entretenir les femmes. Maintenant que celles-ci s’en mêlent, c’est la catastrophe programmée.


* La terreur à Kamsonghin

Kantigui ne s’en revient pas toujours après avoir entendu les faits et gestes d’un individu à Kamsonghin.
Et pour cause, l’individu dont il est question, sème une véritable terreur et est craint de tous. Trafic de stupéfiants, proxénétisme sont le lot d’un puissant « môgo » qui a transformé la cour de son défunt père en un véritable lieu de dépravation. Drogue et sexe dans ce lieu se vendent et s’achètent sans tabou. Gare à celui qui ose lever le petit doigt pour marquer son indignation.

La nuit tombée, une bâche est dressée devant la cour pour servir d’abri pour drogués et travailleuses du sexe. Tout se passe comme si on était dans une zone de non droit. Où sommes-nous ? Kantigui, en attendant de poursuivre ses investigations, se demande si les forces de sécurité sont au courant de l’existence de ce « ghetto ». Si oui, que font-elles pour la quiétude et la sécurité des honnêtes citoyens ?

Kantigui espère que sous peu, des actions seront menées afin d’assainir le coin et permettre aux honnêtes gens de vaquer à leurs occupations sans crainte. Au-delà des forces de sécurité, Kantigui espère que tous les élus du quartier feront quelque chose pour débarrasser le quartier des personnes nuisibles ayant choisi délibérément de se mettre en marge des lois de la république.


* Mine d’or de Poura : Les réquisitionnés cumulent 30 mois sans salaire

Kantigui, qui suit de près la situation de la mine de Poura, a appris que les agents assurant le service minimum et les vigiles seraient sans salaire depuis longtemps et n’entendaient plus supporter cette situation plus longtemps. Raison pour laquelle, certains d’entre eux se seraient reconvertis en orpailleurs.

Selon les sources de Kantigui, les treize réquisitionnés assurant le service minimum cumuleraient 30 mois sans le moindre kopeck. Quant aux vigiles, le Service assistance protection (SAP) aurait payé seulement 3 mois de salaire en 2004 aux 56 vigiles.

Pourtant, si l’on en croit certains travailleurs, après l’éboulement de la mine le 17 Août 2006, le secrétaire général du ministre de tutelle aurait affirmé à Poura que l’Etat prendra désormais en charge le salaire des personnes réquisitionnées puisqu’en septembre dernier, l’Etat aurait retiré la mine au liquidateur.


* Communication : Kantigui s’interroge sur la gestion des fréquences hertziennes

Les Burkinabè des villes et des campagnes manquent d’information. Parce que d’une part, il n’y a pas assez de radios et d’autre part, la pauvreté profonde et galopante ne permet pas au citoyen moyen de s’offrir un poste récepteur. C’est pourquoi Kantigui salue les efforts des communautés à la base, des ONG, des pouvoirs publics et même des individus qui travaillent à réduire la facture informationnelle en créant çà et là des radios FM.

Mais voilà ! Tous ne sont pas de bonne foi. Kantigui qui écoute bien les radios s’est rendu compte qu’une seule fréquence est utilisée par deux radios à la fois. En effet, Kantigui a constaté que la même fréquence est utilisée à certaines heures par une radio hors de Ouagadougou et à d’autres heures par une radio implantée dans la capitale.

Kantigui se demande alors comment est-ce possible ? Kantigui a été informé que le nombre de fréquences radios octroyées par l’autorité compétente pour la ville de Ouagadougou a été revu à la hausse. Mais Kantigui se demande alors pourquoi et comment laisse-t-on fonctionner de telles structures surtout que, foi de Kantigui, la deuxième radio ne disposait d’aucun personnel. Du moins si elle en dispose, ce sont des employés de l’autre radio. Kantigui qui suit bien le dossier, espère que les autorités réagiront dans le bon sens.

Kantigui

Sidwaya

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