Mais la commission technique interministérielle chargée d’examiner et d’adopter les budgets à Ouagadougou a trouvé ce budget trop élevé.

C’est pourquoi elle l’a renvoyé au conseil municipal pour réexamen. La commission technique s’est donc réunie le 26 décembre à Ouagadougou en l’absence des services des impôts de Bobo qui devaient y assister. Le directeur régional des impôts de l’Ouest Bruno Sandwidi a justifié cette absence par le fait qu’ils ont été saisis tardivement et les contraintes de calendrier ne leur ont pas permis d’être à Ouagadougou à la session d’adoption du budget de la commune de Bobo.

Après quelques amendements, le budget a été revu à la baisse et adopté à 3 117 411 477 F CFA, soit une différence de 351.969.343 F CFA. A souligner que sur le montant initial, c’est-à-dire les 3 469 380 820 F CFA, la somme de 1,6 milliard qui avait été prévue pour les investissements a été maintenue, a affirmé Salia Sanou.

Oubritenga : le soutien des syndicats sollicités dans la généralisation de l’enseignement bilingue

Les responsables de l’OSEO, du ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation et les responsables syndicaux des ministères en charge de l’éducation étaient en concertation les 05 et 06 décembre 2006 à Nomgana, commune de Loumbila. Objectifs : informer les syndicats de la philosophie de l’enseignement bilingue et demander leur adhésion pour sa généralisation dans notre pays.

La rencontre a été présidée par Mme Andréa Ouédraogo, directrice du développement de l’Enseignement de base ( DDEB) du MEBA. Durant les deux journées de réflexion sur la philosophie de l’enseignement bilingue, les responsables syndicaux ont eu droit à une communication sur l’enseignement bilingue suivie de projection de films documentaires sur les résultats de cette innovation, à la visite du continuum éducatif que sont l’espace d’éveil éducatif, les écoles bilingues et le collège multilingue spécifique et à l’observation directe de la pratique - classe dans les écoles bilingues.

Ce qui a permis aux responsables des syndicats de cerner tous les contours, de la philosophie de l’approche de l’enseignement bilingue et de toucher du doigt des réalités des écoles bilingues en suivant les différentes pratiques des enseignants, des entretiens avec les maîtres.

Fin de formation commune de base spéciale pour 85 élèves forestiers

Après deux mois de formation militaire, 85 élèves forestiers de la promotion 2006-2007 ont reçu mercredi 10 janvier 2006 leurs attestations de fin de formation. La cérémonie a eu lieu au sein du Groupement d’instruction des forces armées (GIFA) sous la présidence du secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, représentant le gouverneur. Composée de 50 élèves préposés, 25 élèves assistants et 10 élèves contrôleurs des Eaux et Forêts, la promotion 2006 a entamé sa formation au GIFA le 13 novembre 2006. Il faut noter que les stagiaires ont été formés en deux phases. La première a été effectuée en deux semaines au Centre d’instruction temporaire de Bama et la deuxième qui a pris sept semaines s’est passée au GIFA.

Lutte contre le striga : L’INERA et les paysans conjuguent leurs efforts

Le striga. Cette herbe parasite ennemie des paysans, est en voie d’être domptée. Ce sont les résultats d’un projet pilote mis en ouvre pendant deux ans par l’INERA et des producteurs du Kourittenga. La clôture du champ-école expérimental qui a eu lieu, mardi 9 janvier 2007 dans le village de Gambaga dans la commune de Koupèla, a connu la présence du Dr Jérémie Ouédraogo (chercheur à l’INERA), directeur du projet et d’un représentant de la FAO. Le striga est bien connu de tous les producteurs de notre pays. C’est une plante parasite qui peut causer jusqu’à 100% de perte de rendement.

Particulièrement sévère dans les sols pauvres, le striga cause des dégâts importants aux cultures un peu partout dans le pays. Dans la province du Kourittenga, les effets de cette herbe sont d’autant plus visibles que les terres sont surexploitées. C’est dans ce contexte que l’INERA a initié un projet de recherche pour lutter contre cette plante parasite.

L’objectif majeur était d’inculquer aux paysans une méthodologie de lutte intégrée prenant en compte leurs connaissances endogènes tout en intégrant les connaissances modernes (méthodologies traditionnelles et modernes) pour lutter contre le fléau. Au Kourittenga, c’est le village de Gambaga, commune de Koupèla, qui a bénéficié de la mise en ouvre du projet.

La Rédaction Internet

Sidwaya