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<I>On Murmure </I> : La Côte d’Ivoire honore ses engagements financiers

Publié le mercredi 27 décembre 2006 à 08h10min

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Kantigui a eu vent de la signature au siège de l’UEMOA, jeudi 21 décembre 2006 à Ouagadougou, d’une convention de titrisation de la dette ivoirienne relative aux arriérés du paiement de PCS (Prélèvement communautaire de solidarité). En effet, d’octobre 2002 à mai 2006, la crise sociopolitique en Côte d’Ivoire a créé une accumulation des arriérés d’un montant de 22, 910 milliards F CFA.

Selon les termes de la convention, la dette ivoirienne vis-à-vis de l’UEMOA sera couverte en 2 291 obligations d’une valeur minimale de 10 millions F CFA chacune. Les documents ont été signés par le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, côté ivoirien et par Soumaïla Cissé président de la Commission de l’UEMOA.

Kantigui a entendu le ministre ivoirien préciser lors de cette cérémonie que : “la Côte d’Ivoire tient à honorer ses engagements financiers malgré la crise qu’elle connaît depuis quelques années”. Depuis juin 2006, la Côte d’Ivoire a repris le paiement régulier de sa contribution à l’Union. Un retour qui donne du baume aux finances de l’UEMOA car le PCS demeure la principale ressource de l’Union.


Lettre ouverte au maire de la commune de Ouagadougou

Kantigui a reçu une lettre d’un citoyen se disant déçu de certains agents de la police municipale.

Il attire l’attention du maire de la commune

de Ouagadougou sur des comportements malveillants. Voici in extenso son écrit.

Monsieur le maire,

J’ai l’honneur par la présente que je vous prie de considérer comme ma modeste contribution à l’œuvre collective de construction de cette ville, de porter à votre connaissance que le comportement de certains agents de la police municipale n’est pas digne des mandataires d’un maire aussi attaché à la rigueur et au respect des principes comme vous.

Le fait qui m’amène à vous écrire, nonobstant la déception et la révolte qu’il a créées en moi, ne m’empêche pas pour autant de joindre ma voix à celle de ceux qui l’ont déjà fait, pour saluer la noblesse de votre vision de la gestion de la cité marquée par des efforts quotidiens et inlassables en vue de faire de Ouagadougou une ville où il fait bon vivre.

Dans l’exercice normal de leur mission de contrôle, j’ai été arrêté le mercredi matin 20 décembre 2006 par un agent de la police municipale tout juste à quelque 20 mètres d’une intersection de route où je m’étais auparavant immobilisé pour laisser passer des cyclistes en file indienne allant dans le sens contraire avant de pouvoir tourner à ma gauche et continuer ma route.

L’agent de police, après avoir salué, me notifie que c’est un contrôle de police et me demande de bien vouloir présenter les documents de mon véhicule. Ce qui fut fait, et pendant qu’il les examinait, mon téléphone portable sonne et je prends la communication qui dure à peu près 5 mn.

A la fin de la communication, l’agent de police ayant constaté que mes documents sont à jour, m’adresse de nouveau le salut pour me notifier que si j’ai été arrêté c’est parce qu’au moment ou j’étais immobilisé à l’intersection de la route, j’avais un doigt à l’oreille ; cela signifie que je communiquais avec mon portable pendant la circulation. Par conséquent il va devoir confisquer la carte grise du véhicule.

Surpris et indigné par une telle digression, je sortis du véhicule pour me référer à quelques pas de là au supérieur hiérarchique et coéquipier dudit agent et protester. J’ai même proposé de vérifier sur mon portable s’il y a eu un appel immédiatement antérieur à celui que je viens de recevoir par devant eux. Heureusement, cet autre agent a été raisonnable et a ordonné de me restituer mes documents.

Monsieur le maire, il se peut que vous soyez déjà parfaitement au courant de ces types de comportements ; il est également évident que celui qui vous écrit n’est pas la seule victime de telles incohérences et “importunassions” de la part de certains agents. Seulement, si j’ai ténu à vous écrire pour appeler ou rappeler votre attention sur ces comportements à risque de vos mandataires, c’est pour vous aider à réussir dans toute sa dimension l’œuvre de construction populaire dans laquelle vous êtes engagé.

Pour réussir une telle mission comme il se doit, l’ensemble de vos partenaires engagés sur le chantier doit jouer pleinement sa partition. Or en ce qui concerne les policiers municipaux, on a parfois l’impression que certains d’entre eux traînent de gros déficits en matière de professionnalisme avec parfois cette confusion entre sentiments personnels et loi. Evidemment, un tel comportement ne peut que rebuter les honnêtes citoyens, démoraliser la population et saper in fine les bases de votre œuvre de construction nationale.

Pour prévenir en temps utile un tel cas de figure que nous ne souhaitons pas, il semble recommandable d’envisager dans vos délais les meilleurs, l’organisation de séries de séminaires de formation et de sensibilisation à l’endroit de ces agents. Les thèmes à traiter porteront par exemple sur l’éthique et les exigences de la fonction de policier municipal. Il serait également nécessaire de prévoir des procédures de récompense et de sanction selon les cas, à l’endroit des agents.

Autrement dit, il faudra enseigner à ces agents que l’on peut dans l’exercice d’une fonction être sévère et rigoureux sans donner l’impression d’être injuste et désobligeant. Cette approche à mon sens, aiderait sans doute à asseoir et développer durablement la légitimité de notre police municipale auprès des citadins et des citadines, car visiblement, la légalité seule ne suffit pas pour se faire accepter par le peuple.

Merci monsieur le Maire de comprendre et accepter cette petite contribution.

Un citoyen déçu


Un automobiliste percute un usager et s’enfuit

Kantigui dans ses investigations a eu vent d’un horrible accident qui s’est produit le 23 décembre 2006 aux environs de 16 h sur l’avenue Babangida au 1200 logements. Le véhicule, de couleur grise immatriculé 11L6457 roulant dans le sens inverse et à toute allure, après avoir évité de justesse deux dames, a percuté un cyclomotoriste.

La victime du nom de Babou Benao, projetée devant un salon de coiffure, baignant dans le sang, un bras fracturé, sera transportée de toute urgence à l’hôpital Yalgado-Ouédraogo par les sapeurs-pompiers. Sa mobylette MBK, accrochée au véhicule du chauffeur engagé dans sa fuite, sera retrouvée plus tard dans une rue du quartier Dagnoën.

Quelques motocyclistes se sont jetés à la poursuite du fuyard, mais hélas, ils ne le rattraperont pas ! Leur seule moisson était le relevé du numéro d’immatriculation du véhicule. A en croire les témoins, le chauffeur serait soit dans un état d’ébriété, soit sans permis de conduire.

La mobylette de l’intéressé, jetée plus loin, a été récupérée par les services de la gendarmerie. Aux dernières nouvelles, l’état de santé de la victime serait critique. Kantigui souhaite un prompt rétablissement à ce jeune paysan de passage à Ouagadougou, et du courage à la brigade de recherche de la gendarmerie afin de mettre la main sur un tel chauffard qui représente un danger pour la circulation routière.


Que devient le projet 12 000 livres au Nahouri, dix ans après ?

Kantigui a aperçu une circulaire conjointement signée par le directeur provincial de l’Enseignement de base du Nahouri et du président de l’Association des parents d’élèves (APE) de ladite province. Cette lettre invite tous les acteurs de l’enseignement primaire de la localité à une rencontre de travail pour dresser le bilan du projet “12 000 livres” dans le Nahouri.

Il est parvenu à Kantigui que cet ordre du jour de la réunion prévue pour le jeudi 28 décembre 2006 dans les locaux du DPEBA à Pô pourrait constituer un point d’achoppement entre les responsables de l’Enseignement de base et les syndicats des enseignants. Car depuis 2002, le SYNATEB “tente de percer le mystère”.

Nombreux sont les enseignants du primaire dans le Nahouri qui pensent que le projet “12000 livres” initié en 1996 grâce à un concours financier de 14 millions du Canada a été la caverne d’Ali Baba de différents directeurs provinciaux. Kantigui espère seulement que la réunion du 28 décembre vienne donner plus de lumière sur la gestion de ce projet qui vise à relever le taux de scolarisation dans la province. Autrement dit...


Le personnel provincial de la Kossi réclame deux mois de salaire

Kantigui a été témoin d’un sit-in organisé devant les locaux du haut-commissariat de Nouna, mardi 26 décembre 2006, par le personnel relevant du budget provincial de la Kossi. Ce mécontentement serait dû à un retard observé dans le paiement des salaires de novembre et décembre 2006. Dix jours auparavant, les travailleurs émargeant au budget provincial ont rencontré le haut-commissaire pour poser le problème.

Le premier magistrat de la province aurait affirmé ne pas être informé d’une telle situation. Ses propos ont indigné les travailleurs qui se sont immédiatement tournés vers le receveur provincial. Mais son aveu a été plus terrifiant : “les nombreux décaissements ont fini par vider le compte de la province et depuis le mois de juillet 2006, c’est par pure gymnastique que j’arrive à payer les salaires !” Kantigui se demande d’ores et déjà quelle sera la garantie pour la fonction publique locale ?
Il va falloir revoir les choses pour ne pas que ça chauffe un jour localement.

Sidwaya

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