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<I>On Murmure </I> Démocratie à la base : la mairie de Baskuy donne l’exemple

Publié le mercredi 29 novembre 2006 à 07h54min

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Il est parvenu à Kantigui que, depuis le 20 novembre 2006, et pour une dizaine de jours, les conseillers de l’arrondissement de Baskuy, conduits par le maire Marin Casimir Ilboudo, sont en tournée de prise de contact et d’échanges avec les citoyens de leur commune.

Cette opération de communication politique, fort positivement vécue et appréciée par les populations de la commune de Baskuy, est une première que Kantigui suit de près... D’autant plus que ce sont de véritables occasions d’échanges citoyens où le devoir des élus de rendre compte aux électeurs, est agréalablement exécuté.

Le Burkina "d’en bas" et celui "d’en haut", de la commune de Baskuy n’ont pas manqué de saisir cette occasion pour évoquer les problèmes de voirie et d’assainissement, de rivalités négatives entre conseillers d’obédiences politiques contraires, de nuisances sonores, de drogue, de délinquance, de prostitution attentatoire à la pudeur publique que l’on rencontre dans les douze secteurs de leur arrondissement.

Kantigui espère vivement que l’exemple de Marin Casimir Ilboudo et de l’ensemble de son conseil municipal sera suivi tant à Ouagadougou que sur toute l’étendue du territoire national.A moins que les questions de parcelles mal gérées avec des entrepreneurs et des géomètres circonstanciellement choisis à des fins de magouille, ces dernières années, pour certains conseillers municipaux et/ou maires ne les empêchent d’aller à la rencontre des populations..


* Affaire des déchets plastiques : que chacun balaie devant sa porte !

Les médias nationaux ont parfaitement joué leur partition. Le tapage médiatique sur le sujet a suscité une prise de conscience et cela est salutaire. Mais de-là, que certains concurrents se saisissent de cette affaire pour donner des "coups bas", cela est irresponsable. La concurrence dans les affaires n’est pas une animosité. Que ceux qui donnent dans le dénigrement se ressaisissent.

Dans cette affaire, Kantigui salue la célérité avec laquelle les autorités en charge de l’environnement et les responsables de la marque de motos Kaïzer ont trouvé une solution. Même si la société Kaïzer n’est pas coupable, elle a sa responsabilité morale engagée. C’est fort de cette réalité que les responsables ont volontairement recherché à faire amende honorable en se présentant devant les autorités.

Kantigui a ouï dire de sources dignes de foi que tout est rentré dans l’ordre.Et comme si certains attendaient cette négligence de la part de cette société, ils se sont engouffrés, tout en ne maîtrisant pas le sujet pour se présenter comme des saints. Attention ! si la société Kaïzer n’a pas cherché de subterfuges pour se cacher derrière le vrai coupable, celui qui est allé déverser ces sachets polluants, ce n’est pas faute d’arguments.

Elle a voulu balayer devant sa case. Ceux qui prétendent être "propres", doivent savoir qu’ils drainent des affaires plus polluantes, toxiques que les sachets qui méritent d’être réglées.Qu’ils balaient eux aussi devant leur propre porte d’abord !Kantigui salue le profil bas de la société Kaïzer et souhaite qu’une telle négligence ne se répète plus à jamais.

A bon entendeur salut !


* Que se passe-t-il au Lycée de l’alliance chrétienne (LAC) ?

Kantigui évoquait, il n’y a pas très longtemps dans ses colonnes, la galère des pensionnaires d’un lycée à régime d’internat de la capitale. Kantigui a ouï dire qu’une situation similaire, voire pire, prévaudrait au Lycée de l’alliance chrétienne situé à Kamboinsé sur l’axe Ouagadougou-Kongoussi. Selon l’information parvenue à Kantigui, outre le problème d’eau que rencontreraient les enfants, les conditions d’hygiène y seraient des plus déplorables.

Les WC seraient pleins, à telle enseigne que beaucoup d’élèves seraient obligés de se débrouiller dans la nature, afin d’éviter des dermatoses aux fesses que certains auraient malheureusement déjà contractées. Et l’informateur de Kantigui de s’inquiéter, vu l’harmattan qui commence et qui risque d’être très rude pour les élèves car il n’y aurait que cinq douches. Une situation qui amènerait la majorité d’entre eux à se laver en plein air.

En tous les cas, la source de Kantigui soutient que si rien n’est fait, la santé des enfants pendrait un coup, pire selon lui, il y aurait des asmathiques parmi eux. Et celui-ci d’affirmer que des sources proches de certains parents d’élèves soutiennent que si les conditions d’hygiène ne sont pas réglées dans de brefs délais, ils ne feront pas revenir les enfants au régime d’internat après les congés de Noël.

L’informateur de Kantigui pense qu’une assemblée générale prévue par l’Association des parents d’élèves (APE) le samedi 2 décembre 2006 risque d’être très houleuse et, à juste titre, car les parents auraient consenti d’énormes efforts pour l’éducation de leurs enfants dans un contexte de vie chère. Affaire à suivre donc ! parole de Kantigui.


* Le CNAA menacé de disparition

Il est parvenu à l’oreille de Kantigui qu’un remue-ménage est en train de s’opérer au Centre national d’artisanat d’art (CNAA). Par curiosité, Kantigui s’est rendu sur ce lieu et a pu constater des travaux de démolition. Si d’ores et déjà son transfert sur un autre site n’aurait pas été envisagé, il y a péril en la demeure. Selon des informations recueillies par Kantigui, le CNAA occuperait actuellement les locaux du Centre national de perfectionnement des artisans ruraux (CNPAR) du ministère de l’Emploi et de la Jeunesse.

Ce département, voudrait semble-t-il, ériger en lieu et place, un immeuble administratif. Les artistes de ce centre s’inquiéteraient sur leur sort, surtout qu’ils assistent quotidiennement à ces démolitions et que rien ne leur a été soufflé à l’oreille.

Le CNAA dont l’ouverture date des années 1970 est le creuset de nombreux talents. Plusieurs centaines de plasticiens y ont passé pour leur apprentissage.

Vivement que le cri du cour des artistes soit entendu par les autorités du ministère de la Culture pour sauvegarder ce patrimoine.

Parole de Kantigui qui tient à suivre de très près, l’évolution de cette affaire pour le moins difficile à cerner...


* Le CIERO brade ses ouvrages pédagogiques

Il est parvenu à Kantigui que le Centre inter-Etats d’études en radio rurale de Ouagadougou (CIERO) procède depuis quelques jours à une vente des ouvrages de sa bibliothèque. Cette "librairie par terre" est une véritable mine de savoir au regard de la renommée de ce centre inter-Etats de formation aux métiers de la radiodiffusion. Les acheteurs seraient issus du milieu scientifique et universitaire et qui connaissent bien la richesse documentaire du CIERO.

Kantigui s’interroge sur les raisons de la vente de l’une des vieilles bibliothèques de la sous-région, au moment où le Centre de formation professionnelle de l’information (CFPI) qui recrute et forme à grande échelle des futurs journalistes et cadres de la communication aurait besoin d’un fond documentaire digne de ce nom. Où encore s’agit-il de la fermeture définitive de cette école de formation ou un relookage de la bibliothèque pour répondre aux exigences modernes de la communication ? Et même ça, ne dit-on pas que ce sont les vielles marmites qui font les bonnes sauces ?

Attendons de voir...


*Un cabinet de traduction trilingue ouvert à Ouagadougou

Kantigui vient d’apprendre l’ouverture d’un cabinet de traduction trilingue arabe, français anglais au secteur n°9 Gounghin face à l’hôtel Ray’s. A ce qu’il paraît, c’est le tout premier cabinet proposant ces traductions au Burkina Faso. Appelé bureau Al-Boushar traduction multiservice (BATM) c’est un cabinet d’études et à la fois un centre de recherches et un secrétariat. Il propose son savoir-faire et son expérience dans divers domaines.

En effet, selon les sources de Kantigui, il ambitionne se positionner dans l’organisation de cours de formation, la mise à niveau en traduction bilingue et trilingue, l’organisation de conférences et de cours divers, la réalisation d’enquêtes, de consultation et l’élaboration de projets, la communication et l’édition. Le BATM regroupe une équipe de professionnels dotés d’un capital de compétences qui entendent partager leur expertise et participer activement à la formation et à la valorisation du capital humain burkinabè dont le manque de moyens et le déficit.


* Le Centre d’écoute pour jeunes de Ouagadougou récompense des lauréats du programme Jeunes

Il est parvenu à Kantigui que le Centre d’écoute pour jeunes de Ouagadougou (CEJ/O) de l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) dans le cadre du jeu-concours initié à l’intention des jeunes des secteurs, organise une cérémonie de récompenses. Cette cérémonie qui s’identifie comme une reconnaissance symbolique a pour objectif de récompenser les professeurs, parents et jeunes membres des clubs scolaires, identifiés comme meilleurs participants aux activités du programme Jeunes.

A cette occasion, le CEJ/O de l’ABBEF par la voix de Kantigui invite la population à cette cérémonie qui aura lieu le samedi 2 décembre 2006 au CEJ/O à partir de 9 heures sis route de l’hôpital entre la CARFO et les feux tricolores.


* La communauté burkinabè en Libye donne de la voix

L’Association des ressortissants burkinabè en Libye (ARBL) donne de la voix. Dans une correspondance parvenue à Kantigui, l’ARBL parle de "difficultés assez énormes" auxquelles sont confrontés ses membres. Sans citer ces difficultés elle interpelle cependant le premier responsable de notre représentation à Tripoli afin de "trouver une solution de sortie de crise".

A travers cet écrit l’ARBL souhaiterait une plus grande disponibilité de l’ambassadeur à leurs côtés en accordant la même attention à tous les burkinabè résidant dans ce pays pour leur plein épanouissement.

La gestion d’une juridiction n’étant pas toujours chose aisée et le management des hommes pas aussi facile, Kantigui invite les membres de l’ARBL en premier lieu son président à être plus compréhensifs et coopératifs. Rien n’est gagné d’avance comme rien n’est perdu également d’avance. C’est de la concertation que naissent les bons rapports.

Kantigui souhaite donc que chacun mette un peu d’eau dans son vin pour créer un climat de confiance en vue d’une meilleure collaboration entre le premier responsable de la juridiction et le bureau de l’ARBL pour préserver l’image de marque de notre pays à l’étranger. L’intérêt supérieur de l’image du Burkina doit primer avant tout. A bon entendeur salut !


* Bientôt un "épervier" au coeur de la ville ?

Un monument sera bientôt érigé au rond-point du carrefour du CMA de Manga. C’est le constat de Kantigui au vu de la construction du socle devant l’abriter. Selon ce qu’il a été rapporté à Kantigui, le nouveau maire de cette commune qui a vite fait de changer la physionomie du siège de la mairie, entend donner à la ville de Manga l’attrait digne d’un chef-lieu de province et de région.

Quant au symbole du prochain monument, le bourgmestre entretient une discrétion sur ce sujet. Néanmoins, certains proches ont notifié à Kantigui que le monument sera un épervier, oiseau qui occupe une bonne place dans l’histoire de cette ville. Voilà donc de quoi distinguer Manga qui jusque-là, n’avait aucun symbole qui rappelle la "cité de l’épervier"


* Pénurie de carburant à Manga

Kantigui qui avait agréablement accueilli la réouverture de la station d’essence de Manga, peu avant la JNP en janvier 2006, pensait que les intempestives ruptures de carburant que connaissait cette localité ne seraient désormais qu’un mauvais souvenir. Mais hélas, Kantigui constate avec amertume que la situation n’est guère meilleure. En cette veille de lancement de la 2ème édition de la caravane Sida, des moteurs sont à sec.

Surtout pour les détenteurs de bons de carburant, c’est dur quand une mission tombe sur une telle situation. Kantigui se demande pourquoi un domaine aussi rentable que l’essencerie laisse indifférents des avertis d’affaires économiques comme le nouveau repreneur de TOTAL Manga. En tous les cas, la situation doit être revue.


* 11e NAK : journées continues à Koudougou

Un communiqué conjoint des ministres en charge de la Fonction publique et du Travail annonce des Journées continues à Koudougou durant la 11e NAK. Kantigui qui a lu ce communiqué, vous propose son contenu : A l’occasion de la tenue de la onzième (11ème) édition des Nuits atypiques de Koudougou, et afin de permettre aux populations de participer massivement aux manifestations prévues à cet effet, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat et le ministre du Travail et de la Sécurité sociale ont le plaisir de porter à la connaissance des travailleurs et des employeurs des secteurs publics et privés que les journées de travail, sont déclarées continues de 7 heures à 14 heures dans la commune de Koudougou, pour la période allant du 29 novembre au 3 décembre 2006.

Ils rappellent aux employeurs et aux travailleurs qu’ils devront s’organiser pour assurer le travail dans les services ou dans les usines à activités continues.

Pour le ministre et P/D

La secrétaire générale,
Marie Florence Léontine ZOMBRE

Pour le ministre et P/D

Le secrétaire général,
Youssouf OUATTARA,
Chevalier de l’Ordre National


* La station d’essence de Zorgho fermée

C’est avec regret que Kantigui a constaté la fermeture de la station d’essence de Zorgho. Principal lieu de ravitaillement en carburant de la ville, la station Total, à ce qu’on dit, n’est plus de service depuis le samedi 18 novembre 2006.

En apprenant la nouvelle, Kantigui qui a fait un tour sur les lieux a remarqué la déception des usagers de la route nationale n°4 (RN4). Ces derniers qui, pour la plupart avaient pris l’habitude de s’approvisionner au cours du voyage ont pu se rendre compte de cette réalité.

Des raisons qui ont conduit à cette fermeture, Kantigui a ouï dire qu’il s’agit d’un problème de gestion. En tout état de cause, il serait intéressant que la direction nationale de cette station agisse au plus tôt, afin de remédier à la situation

Kantigui

Sidwaya

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