Depuis 6 ans, celle-ci se plaignait de douleurs abdomino-pelviennes qui se manifestaient par des crises avec des périodes d’accalmie et une augmentation du volume de l’abdomen.

Fort de ce constat qui perdurait, Mme Dah a pris l’initiative d’aller se faire consulter au Centre de santé et de promotion sociale de Batié où elle réside. Devant la gravité de son état, elle a été hospitalisée après diagnostic d’un fibrome compliqué. Pendant l’intervention, il s’est révélé un utérus fibromateux en voie de putréfaction.

L’intervention chirurgicale réalisée par le docteur Koudbila Raphael Kaboré a consisté à l’ablation de tout l’utérus pour extraire ce fibrome de 6, 450 Kg. Libérée de ce mal, Mme Dah, ne pourra malheureusement plus enfanter, ni porter de grossesse jusqu’à la fin de ses jours.

La grande boucle du Faso à pieds

C’est depuis le 12 septembre 2006 que le jeune Bonkoungou David André âgé de 24 ans a décidé de boucler le Burkina Faso à pieds. Parti de Yako, le marcheur est arrivé à Léo le Vendredi 17 novembre 2006 en provenance de Pô après 1212 Km de marche à pieds en 27 journées soit 44,800 Km par jour de marche. A chaque étape, il rend visite aux autorités administratives et politiques de la ville et rencontre les jeunes.

A Léo, le marcheur a été respectivement reçu par les autorités provinciales et communales. Il a également rencontré les responsables des associations de jeunesses de la commune autour du thème "jeunesse, sport et culture dans le sens du patriotisme" .

Un groupe de jeunes autochtones libère la colline sacrée de Gaoua

Munis de gourdins, flèches, haches, coupe-coupe, (...), c’est le jeudi 23 novembre 2006 dans la mi-journée que les autochtones, avec à leur tête Diémi Kambou, sont allés de main forte sur la colline dite "sacrée" de Gaoua où un site d’or a été spontanément découvert et exploité, pour chasser les quelques orpailleurs récalcitrant des lieux.

Le site avait connu un éboulement le 21 novembre 2006 faisant 2 morts. Cette protestation, deuxième du genre, après celle du 29 août 2006 visait à libérer la colline "sacrée" des dégâts des cupides orpailleurs. Des militaires gendarmes et policiers ont aussi réagi et les orpailleurs ont totalement vidé les lieux avec interdiction formelle d’y revenir.

Sidwaya.bf