LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Le maire de Ouagadougou hospitalisé à Bordeaux en France

Publié le mercredi 22 novembre 2006 à 07h48min

PARTAGER :                          

De sources proches de l’hôtel de ville de Ouagadougou, Kantigui apprend qu’en visite à Bordeaux, capitale de la Gironde dans le Sud-Ouest de la France, Simon Compaoré a été admis dans une clinique pour des problèmes de genou, et qu’ il a subi une intervention chirurgicale.

Une équipe de spécialistes, conduite par le Docteur Philippe Colombert a intervenu le 15 novembre dernier, sur les ligaments croisés internes du maire de la commune de Ouagadougou. L’opération s’est bien déroulée et Monsieur le Maire poursuit sa convalescence dans cette formation sanitaire de Bordeaux Mérignac, spécialisée dans la médecine du sport. Les Editions Sidwaya souhaitent un prompt rétablissement à Simon....


Adama Fofana élevé grand officier, pour l’exemple

L’information est rendue publique depuis le 30 octobre dernier, date du décret prononçant les distinctions dans les Ordres nationaux du Burkina avec décernement aux récipiendaires, de leurs insignes le 11 décembre prochain par le grand maître des ordres burkinabè. Et Kantigui qui suit la chose de près vous livre une exclusivité qui va faire date...

Parmi tous les heureux promus, Kantigui note en effet, avec un immense plaisir, l’élévation (c’est l’expression consacrée) à la dignité de grand officier de l’Ordre national, de Monsieur Adama Fofana, présentement ministre des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement. Quelle justesse et quelle perspicacité dans la décision du président du Faso de sacrer le mérite et de proclamer la hauteur du don de soi à la nation et au pays, d’un de ses plus grands commis en la personne de El Hadj Adama Fofana !

Cet homme public est connu pour sa longévité administrative et sa remarquable disponibilité à travers le résumé de son parcours ci-après : inspecteur des guichets à la poste en 1969 en début de carrière puis, au fil du temps, chef du centre des chèques postaux, directeur des services postaux, directeur des services postaux et financiers, directeur de cabinet du secrétaire général de l’Union africaine des postes et télécommunications à Brazzaville, ministre de l’Information et des Postes et Télécommunications, porte-parole du gouvernement du CSP1, directeur de l’Ecole nationale des postes et télécommunications, directeur des études puis, directeur général de l’Ecole multinationale supérieure des postes d’Abidjan, président du conseil supérieur de l’Information, conseiller spécial du président du Faso et enfin, ministre des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement actuel depuis juin 2002.

De nombreuses activités associatives ou connexes toujours dans le cadre de ses fonctions publiques viennent en plus enrichir le parcours du Koro qui n’a jamais ménagé ses efforts pour répondre à l’appel du service.

Que son exemple inspire les générations plus jeunes de serviteurs de l’Etat qui veulent faire du service public, leur credo et leur sacerdoce ! Cette riche carrière doit inspirer la jeunesse. Le Koro Fof, est ce "Yiri ba" (grand arbre), dont l’ombre profite et continuera de profiter à toute la Nation. Parole de Kantigui.


Litige autour d’un chantier à l’ambassade de France

Un litige oppose l’établissement Diabaté et Fils et l’ambassade de France au Burkina Faso à propos d’un chantier d’implantation de glissières de sécurité devant interdire le stationnement anarchique au siège de la représentation diplomatique à Ouagadougou.

En effet, Kantigui a ouï dire que l’établissement Diabaté et Fils avait en charge, avec l’autorisation de l’ambassade de France, d’implanter des barrières métalliques « interdiction de stationnement » autour du bulding le long de l’Avenue du Trésor, côté Ouest...

Pendant que l’Etablissement s’activait sur le chantier, les sources de Kantigui lui ont laissé entendre que les responsables de l’entreprise ont reçu un ordre par téléphone de la part d’un agent de l’ambassade de France, sommant d’arrêter les travaux. Cherchant à comprendre cette situation, le premier conseiller de l’ambassade de France, selon les informations de Kantigui, a justifié la rupture du contrat par le coût élevé des travaux et un problème d’alignement des glissières.

Kantigui, dans ses investigations, a découvert une note du premier conseiller de l’ambassade confirmant l’arrêt du contrat pour raison liées à la mauvaise qualité des travaux. Par conséquent, « Il sera fait appel à une autre société de travaux publics afin de terminer ce chantier », a pu relever Kantigui. Les responsables de l’Etablissement Diabaté et Fils ne comprennent pas cette situation et sont tentés de penser qu’il y a de la mauvaise foi dans cette affaire...Peut-être qu’ils sauront ce qui est à l’origine de ce blocage dans les jours à venir...Kantigui reste aux aguêts pour vous éclairer...


Soumane Touré et les siens en congrès...

Kantigui a ouï dire que le Parti africain de l’indépendance (PAI) (NDLR : celui de Soumane Touré) prépare activement son 8e congrès ordinaire pour la fin de cette année 2006. La date du 23 décembre prochain serait déjà retenue pour la tenue de ce congrès. Kantigui a entendu, en sus, que les petits plats sont en train d’être mis dans les grands pour faire de cette rencontre un signal fort, marquant le retour en force du parti sur l’échiquier politique burkinabè.

Sans être dans le secret des dieux, Kantigui voit à travers ce 8e congrès, un plateau pour le PAI de dresser un bilan de sa participation à l’élection présidentielle du 13 novembre 2005 et aux municipales du 23 avril dernier. Il sera probablement question de la participation du parti aux législatives de 2007 qui s’annoncent comme un véritable baromètre de la force de frappe de chaque formation politique. Kantigui promet d’afficher très prochainement les couleurs de ce 8e congrès du PAI avant le jour « J ».


Boucle du Mouhoun : l’appel de Pascal Temaï Benon

Il est parvenu à Kantigui que le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun organise une rencontre de concertation avec les ressortissants de sa zone....A cet effet, voici ce qu’il a écrit :

Madame/Monsieur

En dépit des énormes potentialités dont elle dispose, la région de la Boucle du Mouhoun se situe parmi les régions les plus touchées par le phénomène de la pauvreté.

Afin d’échanger autour de la problématique du développement de la région, j’initie une rencontre avec les ressortissants, le samedi 25 novembre 2006 à 9 heures à Dédougou, au Centre Alfred Diban/Moundasso. Cette rencontre se veut être un tremplin pour jeter les bases d’une nouvelle stratégie communautaire pour un développement local véritable, avec la participation active de toutes les filles et tous les fils de la région. La présente a pour objet de vous tenir informés de ladite rencontre.

Veuillez agréer Madame, Monsieur, l’expression de ma sincère considération.


Une marche de protestation contre la gestion de l’inspectrice de Guiba

A peine la rentrée scolaire installée que l’Enseignement de base de la province du Zoundwéogo vit déjà des distorsions et ce, malgré les instructions et recommandations des autorités éducatives de la région.

Pendant qu’à la DPEBA, des enseignants affirmeraient être « victimes d’un redéploiement illégal et irrgégulier » dans la CEB Guiba, des associations ont décidé d’exprimer leur ras-le-bol à travers une marche de protestation prévue pour ce jour 22 novembre contre ce qu’ils ont été qualifié de « gestion maffieuse aggravée d’une spoliation criante » de Mme l’inspectrice. En effet, a-t-on expliqué à Kantigui, pour l’opération un cartable minimal, les élèves de Guiba n’ont reçu qu’un seul cahier sur les six prévus.

Sur 1 400 F CFA/fille prévus pour leur scolarisation, les filles des cette localité ont reçu entre 400 et 600 F CFA. A cette liste de détournements, les plaignants ajoutent les cotisations intempestives pouvant aller jusqu’à 100 000 F CFA pour certaines écoles pour soi-disant contribuer au fonctionnement de la CEB. Vivement que des solutions soient trouvées à ces situations pour le grand bonheur du système éducatif burkinabè.


Un Burkinabè conduit les observateurs de l’UA aux élections mauritaniennes

Il est parvenu à Kantigui que sur invitation des autorités mauritaniennes, M. Alpha Oumar Konaré, président de la Commission de l’Union africaine (UA), a mandé un groupe d’observateurs multidisciplinaires de 18 membres pour l’observation des élections municipales et législatives couplées qui se sont tenues le 19 novembre dernier, en République islamique de Mauritanie.

Cette mission de l’UA s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration sur les principes régissant les élections démocratiques en Afrique adoptée en juillet 2002, ainsi que les conclusions de la première conférence panafricaine sur les élections démocratiques qui s’est tenue à Pretoria en avril 2003. Kantigui salue à leur juste valeur, ces principes qui permettent aux Africains de suivre les élections organisées sur le continent. La joie de Kantigui a été d’autant plus grande lorsqu’il a appris que les observateurs de l’UA en Mauritanie sont conduits par un Burkinabè.

Il s’agit du député Yamba Malick Sawadogo qui est aussi membre du parlement panafricain.

Le groupe du Burkinabè, a-t-on indiqué à Kantigui, est composé de parlementaires, de membres des organes de gestion des élections, d’organisations de la société civile et d’autres fonctionnaires venus de différents pays africains.


Assainissement du secteur des tôles : l’Etat prend les devants

Kantigui qui suit de près la fraude organisée subtilement par certains gros patrons de l’industrie des tôles ondulées, galvanisées et aluzinc, des tôles bacs galvanisés, alu ou aluzinc du Burkina Faso, constate que le ministère en charge du Commerce, ainsi que celui de l’Habitat et de l’Urbanisme ont décidé de combattre par des textes réglementaires, ce phénomène.

Et cela, après que le 5 avril 2006, le ministre Benoît Ouattara ait fait aux fabricants de tôles et de fer à béton, une mise au point sur la qualité de leurs produits.

D’autant plus que des contrôles ont révélé de graves manquants dus au fait que les fabricants continuent à livrer des produits qui ne respectent point les réglementations de sécurité et de protection des consommateurs en la matière. Voilà qui mérite d’être salué, à l’heure où, face aux enjeux financiers qui entourent ce secteur, d’aucuns semblent ne pas hésiter à se laisser maniller la barbe...

En tous les cas, l’arrêté en date du stipule 13 novembre 2006 dans son article premier que “la vente, la mise en vente, la détention en vue de la vente des tôles, dont les poids théoriques et réels ne respectent pas ceux des épaisseurs déclarées et publiées sont déclarées interdites”.

Mais le hic, et ce n’est point le moindre dans cette donne, c’est que selon les informations de Kantigui, dans le processus de conceptualisation de cet arrêté, plusieurs acteurs des industries de l’acier au Burkina Faso n’avaient pas été associés afin d’éviter certaines erreurs du passé.

Pire, de nombreuses entreprises grogneraient parce que le texte ne prévoirait, pour le moment, pas de moratoire pour les marchandises en stock ou en cours.

Ce qui risquerait d’être financièrement dramatique pour la majorité des producteurs de tôles au Burkina.

D’où il est parvenu à Kantigui que certains experts organisent et sont prêts à mettre leurs compétences au service du ministère du Commerce, de celui de l’Habitat et de l’Urbanisme voire du ministère des Finances, afin que la normalisation du secteur des tôles profite in fine, à tous les Burkinabè et non à une seule entreprise, comme certains faits et gestes semblent laisser croire, fut-elle forte et puissante....


Hygiène alimentaire : La Ligue des consommateurs du Burkina s’implique

L’amélioration de l’hygiène alimentaire dans la province du Kadiogo est au centre des préoccupations de la Ligue des consommateurs du Burkina, en cette fin d’année. En effet, Kantigui a appris la tenue d’un séminaire de formation le 2 décembre prochain, à l’endroit des restaurateurs de la ville de Ouagadougou. Selon la Ligue des consommateurs du Burkina, plusieurs études ont révélé une prévalence élevée de maladies liées aux toxi-infections alimentaires en milieu urbain comme Ouagadougou. Il s’agit des maladies diarrhéiques, bactériennes et virales.

Pour les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, ce séminaire vise alors à renforcer les mesures d’hygiène autour de la manipulation des aliments, gage de protection de la santé des consommateurs. La LCB mettra l’accent sur l’information des personnes clés impliquées dans la commercialisation des aliments, à savoir « les restaurateurs de rue ».


Développement local : le comité directeur de l’ADPNA s’installe le 26 novembre à Toma

Kantigui est au fait de ces associations qui se créent avec pour objectif principal, le développement de leur localité. C’est ainsi qu’il a appris la mise en place du comité directeur du bureau de l’ADPNA dans la province du Nayala. Kantigui a même ouï dire que les membres du comité directeur seraient installés dans leurs fonctions le 26 novembre 2006 à Toma.

Kantigui a d’ailleurs été invité à prendre part à la cérémonie d’installation. Il se réjouit alors de constater que l’ensemble des fils et filles de la province soient désireux de s’engager dans le combat contre la pauvreté et pour un développement durable de leur localité. Kantigui souhaite seulement que chacun des membres puisse respecter son engagement.


Evelyne King de Radio Jeunesse agressée

L’insécurité dans la ville de Ouagadougou a la tête dure. Kantigui déplore une fois de plus les agressions nocturnes de citoyens dans Simon-ville. En effet, une consœur de Radio Jeunesse, Evelyne King de nationalité congolaise a été agressée au secteur n°30 dans l’arrondissement de Bogodogo dans la nuit du jeudi 16 novembre 2006.

Evelyne revenait d’une rencontre avec le ministre congolais des Affaires sociales et de l’Alphabétisation présent à Ouagadougou dans le cadre d’un séminaire régional. Les délinquants avaient emporté tout de leur victime. Evelyne King s’en est tirée avec une fracture au bras. Kantigui lui souhaite un prompt rétablissement.


Chapeau, Monsieur l’agent des eaux et forêts !

Vendredi 17 novembre 2006. Un atelier a lieu au Centre Zacharie de Koupèla. C’est l’heure de la pause, plutôt de la pause-café.

En quelques minutes, la cour change de look : partout des sachets, des bidons vides, papiers d’emballage et autres ordures avaient inondé la cour. Mais quelle ne fut notre surprise de voir un participant procéder au ramassage d’une à une, de toutes ces ordures jetées, pêle-mêle, par les autres participants.

Nous apprendrons un peu plus tard que notre bon monsieur est un agent des Eaux et forêts venu représenter son directeur absent. Cet acte posé par un agent de l’Environnement vient confirmer s’il était que l’hygiène et l’assainissement de nos cadres de vie n’est pas que de la publicité pour le ministre Sédégo. Mais c’est un comportement. Chapeau, Monsieur l’agent !


Rentrée sportive du gouvernement : la contagion au Kourittenga...

De sources bien informées, les corps constitués de la province du Kourittenga, avec à leur tête, le haut-commissaire, Jean-Baptiste Zongo s’apprêteraient à ressusciter le sport de masse, pardon le sport de maintien. Un programme alléchant serait en voie d’être concocté afin de permettre aux directeurs et chefs de services de la province de dégraisser. Comme on le constate, tout se passe comme si le pays attendait que ceux qui nous gouvernent donnent l’exemple. Alors, Messieurs du gouvernement, de grâce ne vous arrêtez pas là. Donnez d’autres bons exemples. Le peuple vous suivra...

Kantigui

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées