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Lois sur la santé de la reproduction : Voter et appliquer, le couple idéal

Publié le jeudi 16 novembre 2006 à 06h58min

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Le Réseau des parlementaires burkinabè pour la population et le développement était en conclave hier, dans la salle de conférences de l’Assemblée nationale. Une journée durant, les honorables députés ont planché sur un projet des textes d’application de la loi sur la santé de la reproduction.

Sous nos troupiques, une loi est vite votée. Mais c’est souvent l’application de cette décision qui pose problème. C’est naturellement conscient de cette situation que parlementaires, représentants de ministères concernés, ONG et autres partenaires techniques et financiers, impliqués tous dans la santé de la reproduction se sont réunis le mercredi 15 novembre 2006 pour prendre les devants.

Même si, a reconnu le coordonnateur du Réseau des parlementaires burkinabè pour la population et le développement, l’applicabilité d’un texte de loi ne relève pas du ressort du législatif.

Le député Mamadou Christophe Ouattara : « Les parlementaires veulent mettre l’accent sur la nécessité de pousser l’agenda relatif aux textes d’application au niveau du gouvernement, même s’ils ne veulent pas et ne désirent pas prendre la place du gouvernement à qui revient l’initiative des textes d’application ».

La loi sur la santé de la reproduction a été adoptée en 2005 et promulguée en décembre de la même année. Des projets de textes d’application ont été également conçus. Hier, il s’agissait de faire une relecture de ces textes pour mieux mesurer leur applicabilité grâce au concours des ministères et des partenaires techniques financiers concernés.

Le 2e vice-président de l’Assemblée nationale qui a présidé la cérémonie d’ouverture, a reconnu la pertinence de l’initiative prise par ses collègues députés, membres du Réseau. « Une chose est de voter une loi et une autre est de pouvoir l’appliquer », a fait remarquer Mahama Sawadogo.

Il a néanmoins terminé par ce conseil : « Lorsque le projet de texte sera déposé, il conviendrait que le Réseau suive le circuit et fasse un plaidoyer permanent et intense auprès des autorités afin que la signature survienne dans un délai acceptable ».

Issa K. Barry

Observateur Paalga

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