Dans une de ses précédentes éditions, Sidwaya traitait dans la rubrique « On murmure » du calvaire de la direction régionale Enseignement secondaire du Centre-Sud, paralysée par l’absence de moyens logistiques. Les plus hautes autorités de l’éducation ne sont pas restées insensibles à cet état de fait.

Dans un langage empreint d’humour, le ministre Joseph Paré a confié à Fidèle Ilboudo, l’octroi de deux véhicules. Au cours des échanges avec les acteurs de l’éducation (chefs d’établissements, parents d’élèves, syndicats, élèves...) des préoccupations ont été posées.

Ainsi, la subvention de la vacation apportée au privé, la grille catégorielle des personnels, les indemnités, le rattachement du 1er cycle au MEBA, l’organisation des examens blancs, la discipline dans les établissements, l’insuffisance du personnel, ont été évoqués par les intervenants.

Le ministre Paré a soutenu que l’Etat a décidé de subventionner à 50% les frais de la vacation dans les établissements et 250 millions ont été débloqués au profit du privé. Le ministère a également entrepris une réforme du système éducatif et s’engage à impliquer pleinement l’ensemble des acteurs à travers un document en cours d’élaboration. Joseph Paré a également souligné que la Baccalauréat connaîtra une réforme cette année, afin de supprimer les barrières.

Afin de réduire les effectifs pléthoriques, il est prévu la construction de 110 Collèges d’enseignement général (CEG) au plan national. Le ministre pense que les projets et programme, en cours dans son secteur contribueront véritablement à la résolution globale des préoccupations. Construit depuis 1995, le collège technique de Manga n’est toujours pas fonctionnel. Une mission d’expertise, a promis le ministre délégué Hyppolite Ouédraogo, viendra très prochainement faire un diagnostic afin de cibler les filières, à ouvrir en adéquation avec les potentialités locales.

Zackaria BAKOUAN
AIB/Manga

Joseph Paré dresse le bilan de la tournée

« Cette tournée nous a permis de faire le point et de toucher du doigt les réalités sur le terrain, au-delà des rapports du cabinet. Nous avons pu apprécier la justesse de nos orientations, les préoccupations se recoupant.

Elles sont relatives aux infrastructures, aux ressources humaines, à la gestion des carrières, à la sécurité, à la réussite des élèves etc. Mais nous avons espoir que les projets et programmes dont le ministère vient de bénéficier seront d’un apport considérable.

Voilà pourquoi, nous avons exhorté les acteurs à redoubler d’efforts, en vue de la poursuite des objectifs assignés à notre
département ».

Sidwaya