3500 visiteurs dans les stands ; 800 exemplaires du code de la sécurité sociale acquis par le public, 4500 pochettes d’information sur la CNSS ventilées. 2500 guides du recouvrement placés auprès des employeurs en activités ou potentiels, voilà le bilan quantitatif au bout de cinq jours de journées portes ouvertes.

Quant au bilan qualitatif, on peut noter la couverture médiatique, l’échange dans les stands à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso, à Fada N’Gourma, à Dédougou, à Ouahigouya, la visite des services de la CNSS, les conférences-débats. Il est ressorti la nécessité d’élargir le champ d’application à tous les groupes socioprofessionnels pouvant participer au système de sécurité sociale ; la nécessité d’harmoniser les pensions des salariés du secteur privé avec celles des fonctionnaires. Dans le même ordre d’esprit, le ministre Daniel Ouédraogo a dit : "des préoccupations aussi importantes que celles de la protection du secteur informel et des couches de notre population non encore couvertes ont été déjà examinées et recevront bientôt des réponses concrètes. Il y va de même de la protection des droits de nos travailleurs migrants’’.

Donner les informations justes au public, voilà ce que visait la CNSS de sorte à pouvoir améliorer ses rapports avec ses clients. Le directeur général, M. Idrissa Zampalégré tire la conclusion : "la nature, la diversité des questions m’ont convaincu qu’ils nous faut davantage travailler à renforcer et à mieux asseoir nos structures centrales, régionales et provinciales d’information et à multiplier les rencontres avec nos partenaires sociaux’’.

Ismaël BICABA
Sidwaya