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Négociations gouvernement /syndicats : L’heure des engagements a sonné

Publié le vendredi 29 septembre 2006 à 07h27min

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Les négociations gouvernement/syndicats se tiennent les 28 et 29 septembre 2006 à Ouagadougou. Les deux parties promettent un dialogue franc lors de ces négociations dont l’enjeu est de parvenir à des propositions satisfaisantes aux nombreux problèmes des travailleurs et de la population entière.

Le dialogue est à nouveau renoué entre le gouvernement et les syndicats. Les négociations entre les deux parties ont lieu les 28 et 29 septembre 2006 suite à la médiation du Conseil économique et social (CES). Le vice-président de cette institution, M. Lassiné Diawara, a même assisté à l’ouverture des travaux.

La partie gouvernementale composée des ministres Jérôme Bougma, Lassané Savadogo, Boureima Badini, Kader Cissé et Benoît Ouattara a face à elle, les syndicats dirigés par le président du mois, M. Mathias Liliou.

Au nom de leur représentation respective, les deux chefs de file ont rendu hommage au CES pour avoir ouvré à la reprise du dialogue interrompu en mai dernier. Revenant sur l’ordre du jour proprement dit, le ministre Jérôme Bougma, ministre du Travail et de la Sécurité sociale, a réaffirmé son attachement au dialogue social. Pour lui, c’est le meilleur moyen de consolider l’unité nationale et les acquis sociaux dans le cadre du « progrès continu pour une société d’espérance ».

Et de préciser que suite à la rupture des négociations en mai 2006, le gouvernement a montré sa bonne disposition en faveur du dialogue social. Ce qui lui a valu l’adoption de certaines mesures. Entre autres, le projet de loi sur le système de prévention et de réparation des risques professionnels et la baisse du prix des hydrocarbures.

Quant au président du mois des centrales syndicales, M. Mathias Liliou, il a justifié la rupture unilatérale des négociations par leurs structures comme étant la traduction d’un mépris du gouvernement vis-à-vis des organisations syndicales et de leurs préoccupations. Pour lui, « la crise » de mai dernier doit donner à réfléchir de sorte que les présentes négociations soient le « lieu d’un véritable dialogue social, de respect mutuel, de considération et de délicatesse ».

Mathias Liliou précisera que les syndicats sont disposés à « un dialogue social sincère, un dialogue sans préjugés, dans le respect mutuel pour des solutions satisfaisantes aux nombreux problèmes que vivent les travailleurs ». Ce que veulent les organisations syndicales, ce sont des engagements à respecter ou à faire respecter, en particulier par le gouvernement. En plus de la plate-forme revendicative en neuf (9) points, le contexte social a fait ajouter à la liste des points de revendication concernant l’augmentation des frais de scolarité et le port du casque.

Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)

Sidwaya

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