Le vendredi 8 septembre dernier, le capitaine Yacouba Isaac Zida de la Présidence du Faso, qui a rencontré Naami Soufiane et Ahmed Simozrag à leur domicile, a tenu à revenir sur ce bout de phrase qui, selon lui, peut prêter à différentes interprétations et compréhensions. Il s’agissait pour lui de dire que les familles des intéressés sont libres de venir au Burkina Faso. Du reste, depuis leur arrivée, ils ont reçu des visites de membres de leurs familles.

Contre la vie chère : les mesures sociales du gouvernement

Le gouvernement a fait sa rentrée le 7 septembre 2006. Une rentrée qu’il a placée sous le signe des réponses sociales visant à atténuer l’envol des prix du carburant à la pompe et la hausse des frais de scolarité. Ainsi, un rabattement de 10 F CFA est opéré sur le prix du litre de mélange.

Le gouvernement accorde désormais une subvention de 250 millions de francs à l’Union nationale des établissements d’enseignement privés et laïcs (UNEEPL). Bonne nouvelle pour les fonctionnaires dont le règlement des avancements figure au menu de la loi de finances rectificative 2006. Ces mesures ont fait l’objet du point de presse du gouvernement du 8 septembre 2006. Le compte rendu de cette rencontre est à lire dans notre édition de demain.

Salif Dolbzanga rebelotte à la tête des ABC

L’Association les amis de Blaise Compaoré (ABC) a tenu ce week-end (samedi 9 et dimanche 10 septembre) une assemblée générale extraordinaire à Ouagadougou. L’objectif pour les participants était de déterminer leur contribution au succès du programme quinquennal du président du Faso. Après avoir procédé au toilettage de leurs textes fondamentaux, les ABC ont élu un nouveau bureau dirigé par Salif Dolbzanga. Nous reviendrons dessus dans notre publication de demain.

PARIS : première session du bureau politique national

Le samedi 9 septembre 2006 de 16 h à 19 h, s’est tenue au lycée Camara Laye, secteur 8 de Ouagadougou, la première session du Bureau politique national du Parti républicain pour l’intégration et la solidarité (PARIS), sous la direction de son président, le député Cyril Goungounga.

"Tout d’abord, le Comité exécutif a informé le Bureau politique national de la disponibilité du récépissé de reconnaissance du PARIS, objet de l’arrêté n°2006-50/MATD/SG/DGLPAP/DAPCR du 6 septembre 2006.

Le bureau politique national s’étant réjoui de ce fait, a tenu à en savoir gré aux autorités compétentes notamment monsieur le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.

Le bureau politique national du PARIS a ensuite procédé à l’analyse de la situation nationale et internationale (situation au Proche et Moyen-Orient, crise en Côte d’Ivoire avec les déchets toxiques, dissolution des conseils municipaux).

Par ailleurs, le BPN a autorisé le président à nommer d’une part, un représentant du PARIS à l’étranger en la personne de monsieur Mamadou Claude Traoré, résidant en France, et d’autre part, des chargés de mission pour l’assister dans son fonctionnement :

. Chargé des relations avec la presse (Benjamin Ilboudo)

. Chargé des affaires administratives (Alexis Somda)

. chargé des questions organisationnelles (Mahamadi Tiendrébéogo).

Enfin, le Bureau national du PARIS a décidé de démarrer ses activités par une conférence de presse qui aura lieu dans la matinée du vendredi 22 septembre 2006 et dont le lieu et l’heure seront précisés ultérieurement."

Partis extra-parlementaires : un nouveau président pour la COPEP

Ce procès-verbal de réunion de la Coordination des partis extra-parlementaires (COPEP) mentionne entre autres, la désignation de Casimir Tapsoba comme nouveau président. Ce compte rendu est signé par Idrissou Kouanda, le président sortant, et Casimir Tapsoba, l’entrant.

"L’an deux mille six et le samedi 19 août à 15 h s’est tenue une assemblée générale extraordinaire du Bureau politique national de la COPEP à son siège au secteur 28, avec comme ordre du jour la désignation du nouveau président de la COPEP.

Le président de la COPEP a été désigné par l’opposition burkinabè pour la représenter à la CENI.

Après la lecture de l’ordre du jour du président sortant en la personne de Monsieur Idrissou Kouanda saluant d’ailleurs au passage la hauteur d’esprit de dialogue, de concertation et de construction qui ont toujours prévalu au sein de la COPEP, le président de la COPEP a décidé de renoncer à son poste de président du parti pour en rester membre.

Le nouveau président a été désigné par consensus par les membres du bureau politique en la personne de Monsieur Casimir Tapsoba qui occupait le poste de trésorier général et il a été procédé à son remplacement par Z. Jacqueline Bambara et à celui du secrétaire général en la personne de Zakaria Yonaba. Le nouveau président a souhaité plein succès au président sortant dans ses nouvelles attributions. La séance a été levée à 18h 30 mn."

La typhoïde à Djibo

A Djibo, bien que ce soit la période de moustiques, agents causaux de paludisme, donc la période du paludisme, la plupart des malades consultés sont orientés au laboratoire pour examen . Les résultats des examens font surtout état de la fièvre typhoïde. Sur 5 malades, 3 ont cette typhoïde. Et les gens ne cessent d’être hospitalisés, perfusés, mais c’est toujours la rechute.

Du 9 août au 8 septembre 2006, les examens font ressortir 43 cas.

Selon des agents de santé, cela est dû à l’eau et à l’alimentation qu’il faut surveiller. Les eaux de boisson doivent aussi être traitées, vu la nouvelle eau de pluie qui s’y mélange.

SN-SOSUCO : Le directeur de la culture démissionne

Le directeur de la culture de la Nouvelle société sucrière de la Comoé, Adrien Bako, a rendu sa démission le jeudi 8 septembre 2006. L’homme dont on loue la compétence mais qui ne serait pas non plus exempt de reproches était dans le collimateur des licenciements qui ont frappé successivement le directeur commercial, celui du complexe, et bien d’autres employés.

M. Bako aurait reçu une affectation qui le faisait quitter la direction de la culture pour un poste de conseiller auprès de la direction du complexe. Ce poste serait qualifié de garage à la SOSUCO. Après avoir rejoint ce poste et y être resté quelques jours, l’homme a rendu sa démission. O

n se rappelle que la même situation avait été vécue par Omar Kaboré qu’on avait muté de la direction de la SOPAL au même poste où M. Bako venait d’être affecté. Celui-ci aussi avait rendu sa démission sans même avoir rejoint ledit poste. Certains travailleurs font état d’un départ négocié pour M. Bako.

Le Pays