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<I>Une lettre pour Laye</I> : L’offre de Gbagbo

Publié le lundi 11 septembre 2006 à 07h57min

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Cher Wambi,

Ma randonnée en début de semaine dans le Burkina profond conforte mon optimisme quant à l’heureuse issue de la campagne agricole. Les cris de sirène ne se font plus entendre et, à travers les contrées, c’est à qui réalisera la meilleure récolte cette saison.

M’en fallait-il plus pour te dire qu’ailleurs, comme à Laye, la pluie est toujours au rendez-vous ? Dieu du ciel, fasse donc qu’elle nous accompagne jusqu’à la lisière de nos champs ! Sans t’en dire plus, cher cousin, je te donne un bref aperçu de la quantité d’eau tombée dans nos différentes stations dans la semaine du 31 août au 06 septembre 2006.

Avec mes remerciements renouvelés aux services de la Représentation de l’ASECNA au Burkina Faso, grâce à qui j’arrive à obtenir ces si précieux relevés pluviométriques : Dori : 0,9 mm ; Ouahigouya : 55, 2 mm ; Ouagadougou-aéro : 22, 9 mm ; Dédougou : 38, 0 mm ; Fada N’Gourma : 49, 7 mm ; Bobo-Dioulasso : 83, 0 mm ; Boromo : 80, 8 mm ; Pô : 125, 8 mm ; Gaoua : 63, 7 mm ; Bogandé : 14, 7 mm.

Même loin de "Simonville", la capitale, cher cousin, tu as certainement eu vent de la révolte du vendredi dernier, consécutive à l’application de la mesure du port obligatoire du casque. Cette mesure n’est pas sans me rappeler une certaine époque où une telle velléité s’était inscrite au programme des gouvernants. Loin de moi l’idée de nier la nécessité du casque pour les usagers des engins à deux roues, mais, comme d’habitude, se pose là une question d’opportunité et de priorité.

En tous les cas, pour une fois, ceux qui décident de notre sort n’ont pas hésité à reculer devant la fronde. Tant mieux s’ils commencent à comprendre. Quant à toi, cher cousin, je ne cesserai de te recommander le port du casque quand il te viendra de prendre la route de Ouaga. Mais, évite surtout de sombrer comme tes lointains parents de Manga qui se font fait avoir à Koubri.

Il me revient, en effet, qu’ayant appris que la capitale était en ébullition pour cette histoire de casque, certains d’entre eux, qui y avaient rendez-vous ce jour-là, auraient cru faire de bonnes affaires à Koubri la banlieue, en s’achetant des casques moins chers. Mais, c’était sans le savoir, cher Wambi, des pastèques. Tout de même !


Plus que quelque jours seulement et, aux quatre coins du Faso, les élèves reprendront le chemin des classes à la quête du savoir, pour s’assurer un mieux-être. Malgré la cherté de la vie, qui n’épargne personne, les parents ont joué leur partition, chacun à la hauteur de son pouvoir d’achat.

Reste que les enfants d’aujourd’hui sont d’éternels insatisfaits se nourrissant de la conviction que leur géniteur peut leur décrocher la lune. Bref, on aurait voulu le faire, mais, hélas ! La rentrée des classes est, en tout cas, là et l’on ne peut occulter la menace qui plane sur l’année scolaire.

Tiens-toi bien, cher cousin, je ne suis pas l’oiseau de mauvais augure ; je n’en veux pour preuve que seulement les conclusions du 34e congrès ordinaire du Syndicat national des enseignants africains du Burkina (SNEA-B), tenu au début du mois à Ouagadougou. C’est tout simplement un ultimatum que Jean Kafando, le secrétaire général reconduit, et ses camarades ont lancé au gouvernement pour :

- la reprise du dialogue avec les syndicats en vue de la baisse du prix du carburant ;
- l’examen plus sérieux de leur plate-forme revendicative ;
- la réouverture, sans condition, du dossier Norbert Zongo.

Last but not least, le SNEA-B prévient les gouvernants qu’ils seront responsables du désordre social si la situation des avancements sans incidence et la question du BAC dans les concours professionnels du ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation (MEBA) restent encore en l’état d’ici la rentrée des classes.

Qu’en déduire, cher cousin ?

Souhaitons seulement que les sacrifices des parents d’élèves et l’aide des partenaires au développement trouvent un terrain fertile pour l’épanouissement de la Nation entière.


C’est un secret de polichinelle, depuis l’avènement de la rébellion armée sur les bords de la lagune Ebrié, le président Koudou Laurent Gbagbo et son homologue burkinabè, Blaise Compaoré, ne filent pas le parfait amour. Pire, on a même frôlé l’affrontement quand, des deux côtés, certains médias se faisaient les relais des va-t-en guerre.

Mais, Dieu soit loué, personne n’a osé franchir le Rubicon, tant jusqu’à la fin des temps, nos deux pays resteront liés par l’histoire et la géographie. Je ne crois pas si bien dire, cher cousin, car j’apprends qu’Abidjan a enfin décidé de desserrer les dents. L’événement a déjà été rapporté par "La lettre du continent" et repris par la radio britannique "BBC" il y a quelques jours.

Il me revient, en effet, qu’en fin août, le locataire du palais de Cocody, Laurent Gbagbo évidemment, a dépêché à Ouagadougou une mission secrète conduite par le commissaire Laurent Koudou Okou, chef du cabinet de l’Agence nationale de stratégie et de l’intelligence (ANSI).

La mission confiée à ce superflic était de convaincre le locataire du palais de Kos-yam, Blaise Compaoré of course, d’effectuer une visite d’Etat en Côte d’Ivoire, dont le happening, autrement dit l’événement, serait un voyage symbolique à Bouaké avec Laurent Gbagbo...

Quelle fut la réponse de l’enfant terrible de Ziniaré ?

Mystère et boule de gomme. Pour sûr, la priorité pour Blaise Compaoré, rentré mardi dernier d’Italie, était d’effectuer la rentrée gouvernementale et, surtout, de prendre la température du climat social qui prévaut. Après les hausses successives des prix des hydrocarbures, des frais de scolarité, des tarifs de l’électricité, et les émeutes du casque, on est en droit d’attendre du grand sachem qu’il parle haut et fort.


Cher Wambi, la succession de drames, sous le ciel pourtant paisible du Faso, ces jours-ci, commencent à m’inquiéter, tant notre pays n’y était point accoutumé.

Cela présage-t-il des lendemains sombres ?

Je n’ose pas y croire, mais je reste pensif. Un bâtiment qui s’effondre par-ci comme beurre au soleil, tuant deux ouvriers ; un site aurifère qui avale des dizaines d’orpailleurs par-là ; un W.-C. qui s’affaisse, faisant une victime ; et encore le mur d’un stade qui s’écroule, endeuillant deux familles.

Je marque un arrêt ici, cher cousin, parce qu’il s’agit d’un édifice public construit seulement en 1996. Oui, tu l’as si bien deviné, il s’agit du pan du mur du terrain d’entraînement du Rail Club du Kadiogo (RCK) au secteur 28, Ouagadougou, qui est tombé dimanche dernier sur deux enfants sous l’effet seulement du vent.

Sans vouloir jeter la pierre sur qui que ce soit, conviens avec moi, cher cousin, qu’il y a lieu de tirer la sonnette d’alarme. En tous cas, en quête d’informations sur ce mur tueur, je me suis laissé dire qu’il résultait d’un marché passé par la LONAB, après consultation restreinte en 1996, suivant appel d’offres, à l’Entreprise générale de construction et du Génie civil (EGCGC) pour :
- la construction d’un terrain d’entraînement ;
- la construction d’une clôture.

Un marché à exécuter dans un délai de quatre (04) mois pour un montant global de 51 657 587 FCFA, dont 13 591 933 FCFA pour les terrassements généraux et les vestiaires, et... 38 065 654 FCFA pour la fameuse clôture.

Seulement dix ans après, les faits parlent d’eux-mêmes. Que s’est-il réellement passé sur ce chantier ? Peut-être, le saura-t-on un de ces jours !


Voilà quelque trois années maintenant que les Ouagalais attendent la réalisation de la Zone d’activités commerciales et administratives (ZACA). Pourtants, des quartiers traditionnels, tels Kiendpaolgo, Zangoëtin, une partie de Kamsaoghin, se sont vidés de leurs habitants à cet effet.

Le projet a-t-il été reporté aux calendes grecques ? Alors que plus d’un se pose cette question dans la cité, cher cousin, une forte odeur de transaction illégale polluerait l’atmosphère autour de la SONATUR et du Projet ZACA.

A ce qu’on dit, en effet, la SONATUR aurait été saignée à hauteur de trois (3) milliards de francs CFA pour les travaux de voirie de la ZACA. En outre, susurre-t-on, le marché aurait été passé de gré à gré.

Vrai ou faux ?

Question délicate à laquelle ne peut répondre que le ministère en charge de l’Habitat.


En attendant de savoir davantage là-dessus, voyons ce que contient cette semaine le carnet secret de Tipoko l’Intrigante :

- Dans la nuit du 20 au 21 août dernier, des individus non identifiés se sont introduits au domicile de l’ex-député Gérard Karambiri au secteur 5 de Bobo. Munis de revolvers, ils sont arrivés peu avant minuit et ont réussi à déjouer la vigilance des petites filles de l’ex-député qui étaient au salon à regarder la télé ; puisque c’est l’une d’entre elles qui ouvrira la porte arrière à ces visiteurs indélicats qui tenaient leurs armes bien en évidence.

Pendant que le propriétaire des lieux s’était endormi dans sa chambre, les bandits passeront en revue le salon après avoir condamné la porte du couloir. Puis, ils opéreront tranquillement des fouilles avant de se retirer, emportant avec eux le véhicule de M. Karambiri et deux de ses petites-filles. Finalement, il y aura plus de peur que de mal, car, malgré les multiples appels au secours auprès des services compétents (police, gendarmerie) restés sans suite, l’ex-député retrouvera le lendemain matin ses deux petites-filles et son véhicule, abandonnés aux environs de son domicile.

Mais, qui étaient ces "assaillants", qui se seraient même payé le luxe de joindre par téléphone M. Gérard Karambiri après leur forfait ? Que voulaient-ils ? Comment ont-ils pu s’introduire dans la cour alors que le portail était fermé à clé et sans que le chien aboie ? Ont-ils bénéficié d’une complicité à l’intérieur de la maison ? Des questions qui, jusque-là, sont restées sans réponse. En attendant, une enquête a été ouverte et l’ex-député s’impatiente de mieux voir dans cette affaire.


La commune de Kombissiri, dans le Bazèga, est aujourd’hui bouleversée après l’interpellation et l’incarcération, à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), d’un de ses conseillers municipaux en milieu de semaine. Cet élu, militant du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), serait poursuivi pour confection de :
- faux permis de port d’arme ;
- faux laissez-passer ;
- faux timbres communaux de 500 FCFA ;
- faux actes de naissance ;
- fausse notification d’attribution de marchés à des entrepreneurs ;
- faux permis urbain d’habiter ;
- faux reçus de contribution au développement communal, donnant droit à l’obtention d’une pareille ;

et pour encaissement des contributions au développement communal avec des faux reçus au détriment de la commune de Kombissiri. Il nous revient que depuis son incarcération, certains feraient des pieds et des mains pour le tirer d’affaire, question de perpétuer l’impunité. Vrai ou faux ?


Quand le soleil se lève à Rabat, ses rayons scintillent à Ouaga. Preuve qu’entre les deux capitales, il n’y a aucun nuage. Ce qui n’est pas pour déplaire à Sa Majesté Mohamed VI, ni à Blaise Compaoré, l’apôtre du progrès continu. L’expression de la cordialité des relations entre les deux pays sera une fois encore traduite par la prospection d’hommes d’affaires marocains à Ouagadougou du 11 au 13 septembre 2006.

Cette mission fait suite à celle multisectorielle effectuée par le Centre marocain de promotion des exportateurs (CMPE) du 8 au 10 mai 2006, qui confirme les opportunités certaines d’échanges et de partenariat entre le Maroc et le Burkina Faso, notamment pour les secteurs des BTP, de l’ingénierie, de l’eau et de l’assainissement, du matériel électrique et des matériaux de construction (céramique, plâtre, ciment, peinture, profilés en PVC, quincaillerie...).

Au programme des sujets du Roi Mohamed VI, il y aura, outre des rencontres professionnelles individuelles entre entrepreneurs marocains et entrepreneurs burkinabè, un symposium sur les relations bilatérales et sur les perspectives d’échanges et de partenariat avec le "Pays des hommes intègres".


Que c’est désolant de constater l’incivisme grandissant dans la cité ! Cela résulte-t-il de l’extrême frustration des populations, ou le diable a-t-il fait main basse sur le Faso ? Difficile d’y répondre.

Qu’en déduire dans un pays où certains construisent pendant que d’autres détruisent comme si l’on était sous un hangar de singes ? L’école "Waog taaba", au secteur 16 de la capitale, vient d’en faire les frais. Répondant à l’appel à la reforestation du Faso, les autorités scolaires y ont planté en cette saison d’hivernage, une centaine d’arbres.

Hélas, le élèves n’auront pas le bonheur de les entretenir et de les voir grandir, car l’esprit du mal est déjà passé par là. En une seule nuit, tous les plants ont été arrachés, laissant l’espace scolaire désert.

Qui a pu commettre un tel forfait ?

En attendant de le savoir, la directrice de ladite école n’a que ses yeux pour pleurer. Les vandales savent-ils seulement que "waog-taaba", en langue mooré, véhicule une invite au respect mutuel ?


- La mesure d’exclusion de 46 enfants dont les parents ne seraient pas des "démunis", au titre de l’année 2006-2007, du Village d’enfants SOS est levée. C’est l’heureux aboutissement des démarches entreprises par le bureau de l’Association des parents d’élèves (APE), dont le compte rendu suit :

Monsieur le directeur,

Suite à votre édition n° 6715 du 1er septembre 2006, dans la rubrique « Une Lettre pour Laye », nous vous serons reconnaissants de publier le présent écrit émanant des parents d’élèves et d’enfants du Village d’enfants S.O.S. de Ouagadougou. Convoqués en assemblée générale extraordinaire le 26 août dernier par les bureaux des Associations des mères d’enfants (AME) et des Parents d’élèves (APE), les parents des enfants inscrits aux cycles « Maternelle » et « Primaire » du Village d’Enfants S.O.S. sis au village de Polesgo, au secteur 25 de Ouagadougou, ont été informés que, pour une réorientation des objectifs dudit village, quarante-six (46) enfants dont les parents ne seraient pas des « démunis » sont exclus de ladite structure, pour compter de la rentrée scolaire 2006-2007.

Dans une stupéfaction totale, les parents d’élèves ont largement échangé en vue de dénouer la situation. C’est ainsi qu’unanimement, l’assemblée générale a choisi de privilégier la voie du dialogue, de la recherche de solution consensuelle dans la sérénité. Elle a alors mandaté les bureaux AME et APE auprès de personnes, structures et institutions-ressources.

C’est alors que le jeudi 31 août, les démarches ont abouti à la suspension de la mesure d’exclusion au titre de l’année scolaire 2006-2007. Aussi, à la suite d’une assemblée générale tenue le samedi 02 septembre 2006, les parents d’élèves et mères d’enfants SOS voudraient, par la présente, informer le public et particulièrement vos lecteurs du dénouement heureux du problème.

Ils profitent de l’occasion pour renouveler leurs vifs et sincères remerciements aux responsables du Conseil d’administration de l’école, à madame la représentante nationale de l’ONG, à monsieur le directeur national des villages d’enfants SOS, à monsieur le directeur du village de Ouagadougou, aux autorités administratives et aux associations pour leur promptitude et pour tous les efforts qu’ils ont consentis à l’occasion. Ils souhaitent longue vie, succès, partenariat réussi aux villages d’enfants SOS.

Pour les Bureaux AME et APE

Le président de l’APE

Nanema Cyprien


Deux conseillers municipaux de l’ADF/RDA siègeant dans les communes de Ouahigouya et de Poedgo ont emprunté la voie du divorce pour protester contre la gestion familiale du parti de l’Eléphant. Ci-dessous la lettre de démission adressée au président de l’ADF/RDA : "Nous, conseillers municipaux soussignés, venons, par la présente, monsieur le président, vous signifier notre démission de l’ADF-RDA et, par voie de conséquence, de toutes ses instances de décisions et structures.

En effet, monsieur le président, nous avons cru, en tant que jeunes de Ouahigouya, qu’en évoluant avec l’ADF-RDA, nous participerions au renforcement de la démocratie dans notre commune et, par conséquent, au Burkina Faso. Nous nous étions assignés pour objectifs de renforcer la gestion démocratique de la commune de Ouahigouya, en tant que fils de la ville et non de régler des questions personnelles ou familiales. Force est de constater que les périodes pendant la campagne et après campagne ont été marquées par une gestion opaque et de type privé du parti à Ouahigouya.

La dernière illustration en date a été la session budgétaire du Conseil municipal des 16, 17 et 18 août dernier à Ouahigouya, où la direction régionale du parti, faisant fi des intérêts supérieurs de la commune, a voulu que nous boycottions ledit conseil, quand bien même nous en étions incapables. Nous rappellons, en tout état de cause, que le CDP est majoritaire dans ledit conseil municipal (81 conseillers CDP contre 3 1 conseillers ADF-RDA ).

Nous nous sommes couverts de ridicule et nous avons été perçus comme des destructeurs de la commune, au lieu d’en être des fils dignes au-delà de nos opinions politiques. Après cette session et vu les positions que nous avons défendues, une campagne de dénigrement a été orchestrée tendant à isoler des conseillers qui veulent fraternellement participer à la construction de la ville.

Aussi, Monsieur le président, nous estimons qu’au lieu de poursuivre dans cette dynamique de gestion familiale du parti à Ouahigouya, nous avons opté de rejoindre le CDP qui, de notre point de vue, aujourd’hui, prend en compte les intérêts de l’ensemble des citoyens de la commune au-delà des clivages. Monsieur le Président de l’ADF-RDA, recevez par la présente l’expression de notre volonté de participer au développement démocratique, économique de notre commune, Ouahigouya.

Ont signé

Ouédraogo Ismaël Nandian

Conseiller municipal, secteur 7

Yerbanga Abdoul Aziz

Conseiller municipal de Poedgo


« Il nous faut défendre le titre du caïd chez nous ». C’est ce que disait récemment, lors d’un entretien accordé à l’Observateur paalga, le président de la Fédération burkinabè de boxe (FBB), le colonel Sidiki Daniel Traoré. Il avait même ajouté que c’est toujours bon de défendre un titre à domicile parce qu’on a son public avec soi.

Eh bien, aujourd’hui, les choses semblent se préciser puisque tout laisse croire qu’Irissa Kaboré dit le « caïd du Faso » défendra sa ceinture le 28 octobre prochain à Ouagadougou. C’est le 31 mars 2006, à Abidjan, qu’il avait détrôné l’Ivoiro-Libanais Zorkot Khaled. Le challenger, c’est l’Algérien Amari Amar qui a pour entraîneur Aboutite Mokrane.

Le manager promoteur est Addour Ali et il a entrepris toutes les démarches auprès de la Confédération africaine de boxe (CAB), pour que le Burkinabè mettre son titre en jeu. La date du combat étant connue, toutes les charges de l’organisation incombent au Burkina. A la Fédération, on s’active à préparer ce championnat qui s’annonce palpitant.


L’ESO, l’Espérance sportive de Ouaga, évolue depuis quelques années en deuxième division. Le 17 septembre prochain, elle tiendra son assemblée générale. On apprend qu’après 8 ans de présidence, Mme Fatou Diendéré a rendu d’énormes services au club, qui s’apprête à lui rendre un hommage mérité. Dans le cadre du renouvellement des structures de l’ESO, Georges Marchal, ancien président de l’EFO de 1981 à 1991 et de l’ESO de 1993 à 1995, est pressenti au poste de président du nouveau conseil d’administration.

En outre, sauf changement de dernière minute, Bertrand Kaboré, l’un des fondateurs du club en 1980, occupera une nouvelle fonction : celle de manager général. Pour créer une synergie de relations nationales et internationales, on compte sur des noms comme Gérard Dreyfus de RFI, Olivier Sieber (producteur d’émissions de sport pour les télévisions). C’est autant d’amis de Bertrand qui vont apporter leur concours à l’ESO. Le club affichant de sérieuses ambitions pour les années à venir, on parle aussi de la probable venue d’Antoine Joseph Bell, l’ex-gardien des Lions Indomptables et consultant à RFI.


Une nouvelle qui ne maquera pas de faire couler beaucoup d’encre et de salive, dans le microcosme politique du Nahouri : de source digne de foi, nous avons appris que le conseil municipal de Pô a été dissout. Cette décision aurait été prise en haut lieu. Affaire à suivre.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.

Au revoir.

Ton cousin

Passek Taalé.

Observateur Paalga

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