Il a officiellement refusé l’accès de la Maison du peuple aux élus locaux qui sont allés contre l’esprit de consensus du parti et le verdict des primaires pour la mise en place des conseils municipaux.

Ainsi, les maires de Solenzo et de Kiembara ainsi que le secrétaire provincial de la section CDP des Balé ont été déclarés « persona non grata » à ces rencontres de prises de contact.

Même si certains sont arrivés après à se camoufler pour y prendre part, Kantigui voit en cette interdiction une volonté du bureau politique à ne plus manager les « indisciplinés » et à faire régner l’ordre au sein du parti majoritaire.

Démissions au RDF

Kantigui a appris que rien ne va plus au RDF. En effet, six membres du bureau exécutif démissionnent. C’est ce que Kantigui a entendu de sources dignes de foi.

Le secrétaire général, Abdoulaye Balima, le secrétaire à l’organisation Lassané Ouédraogo le secrétaire adjoint à l’organisation, Alexis Somda le trésorier général, Khaled Kabré, le secrétaire chargé des femmes, Odile Yélémou, le secrétaire chargé de l’éducation, Akom Ouédraogo sont les éléments démissionnaires du RDF.

Le numéro 2 de ce parti, Rodrigue Kpoda menace de claquer aussi la porte pour créer son propre parti. Selon les sources de Kantigui, le parti de Salvador Yaméogo a gagné 36 conseillers aux élections municipales. Ce jeune parti semble avoir de l’avenir, mais cette situation remet en cause les acquis du RDF.

* Kiembara au bord de l’affrontement

Kantigui a ouï dire que la paix sociale est sérieusement menacée à Kiembara, commune rurale de la province du Sourou, à tel point que les habitants ne se fréquentent plus pour les mariages et les funérailles.

Cette crise oppose deux camps rivaux du CDP, l’un conduit par un homme et l’autre par une dame. Les deux se sont disputé le conseil municipal de la localité. Le parti majoritaire ayant remporté les municipales du 23 avril 2006 dans cette commune rurale avec 24 conseillers sur 27 a voulu rechercher le consensus pour la mise en place du conseil municipal et le choix du candidat au poste de maire.

Les primaires organisées sous l’égide du commissaire politique de la Boucle du Mohoun ont été entachées d’irrégularités (25 votants au lieu de 24). Leurs reprises par la section provinciale du Sourou se sont soldées par un échec car le camp conduit par la dame a décidé de les boycotter en ne s’y présentant pas avec huit (8) autres conseillers et en marchant avec son équipe et des badauds sur la salle des élections pour mettre fin aux primaires.

Le jour de la mise en place officielle du conseil municipal, elle transgresse le choix de son parti porté sur l’homme et arrive à se faire élire maire, grâce aux voix de ses partisans et de l’opposition.

Elle remet en cause le consensus préétabli pour le choix de l’adjoint au maire et des présidents de commissions. Pour montrer sa popularité à l’autre camp, elle organise une marche sur le quartier du candidat malheureux qui se trouve être issu de la famille des chefs de terre.

Cet acte est jugé comme un affront.

Et depuis, Kiembara vit dans la psychose de l’affrontement. Les habitants des deux camps se regardent en chiens de faïence.

Des terres sont retirées, personne ne s’intéresse aux problèmes de l’autre ni ne participe à sa cérémonie. Kantigui interpelle les autorités du CDP et les pouvoirs publics à y trouver une solution consensuelle pendant qu’il est encore temps.

* Les journaliers de la BRAKINA en colère contre leur employeur sous-traitant

Il est parvenu à Kantigui des informations selon lesquelles les journaliers de la BRAKINA ne sont pas contents du traitement qui leur est réservé par la Société FASINTER. En effet, celle-ci sous-traiterait avec la BRAKINA, en recrutant et gérant les journaliers. Ces derniers, remontés contre leur employeur ont égrené à Kantigui, un chapelet de pratiques peu « catholiques » auxquelles ils sont soumis.

La goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase serait une histoire de chaussures de sécurité offertes gracieusement par la BRAKINA mais que leur employeur tenait à leur vendre à 10 000 francs CFA l’unité. Chose qu’ils ont refusée. C’est ainsi qu’ils ont adressé sous pli fermé une lettre au DG de la BRAKINA qui a reçu trois (3) d’entre eux mardi 27 juin 2006.

A travers les échanges avec la hiérarchie supérieure de la BRAKINA, ils se sentirent fort bien exploités, au regard des informations qui leur avaient été transmises suite à cette rencontre.

Ceux-ci ont l’impression d’être victimes de représailles car 23 d’entre eux auraient été licenciés lundi 24 juillet. Kantigui reviendra sur cette affaire avec plus de détails.

* Arrondissement de Sigh-Nonghin : Les associations appellent à l’union

Au lendemain de l’installation du nouveau conseil municipal de Sigh-Noghin, un groupe d’associations appelle à l’union sacrée des filles et fils de l’arrondissement autour de celui-ci pour relever les défis du quinquennat.

L’arrondissement de Sigh-Noghin : Cri du cœur pour le challenge des cinq (5) années à venir à Sigh-Noghin (Kadiogo)

Les associations AJFAP, AJLASMUF, Yaob-Naagda lancent un cri du cœur aux filles et fils de Sig-Noghin à se mobiliser pour un nouveau challenge autour de T. Pascal Ouédraogo, nouveau maire et son conseil municipal pour les défis de développement et du mieux-être des populations de Sig-Noghin et ses villages rattachés.

Nous lançons ce cri du cœur à toute la population de Sig-Noghin où qu’elle soit, quel que soit son domaine d’activité à se mobiliser autour du nouveau conseil municipal nouvellement élu pour cinq ans. Enterrons la haine, les frustrations, les mécontentements et autres climats malsains pour nous atteler désormais à l’unité, au dialogue, à la consolidation de nos rapports pour relever les défis des grands chantiers qui nous attendent et que le maire seul et son équipe ne peuvent relever sans notre bonne volonté et notre détermination à vouloir le changement et le progrès. Nous avons des chantiers tels que : la décentralisation, l’éducation, la santé, la sécurité, le secteur informel, le monde associatif, la promotion et le mieux-être des femmes, les routes, l’électricité, le lotissement, la culture, le sport etc. C’est seulement la main dans la main avec un engagement sincère et solidaire de tous autour de T. Pascal Ouédraogo et son conseil municipal que nous relèverons ces défis pour qu’au soir des bilans des communes, Sig-Noghin soit parmi les meilleurs.

A bon entendeur salut !

Les intéressés

AJFAP
Soumaïla Sawadogo
Cél : 76 60 09 43

AJLASMUF
Idrissa Ouédraogo
Cél : 76 61 91 37

Yaob-Naagda
Ousmane Guigma
Cl : 76 02 63 82

* Sida : A quand la fin de la stigmatisation ?

Du Sida, on en parle à longueur de journée en terme de sensibilisation ou d’information. Mais Kantigui est navré et stupéfiait devant une confidence à lui faite. Il lui aurait été rapporté que voilà bientôt un an, l’Association des personnes infectées et affectées du Sida (A-PIAS) a bénéficié d’un financement de l’association Autrichien Laafi Initiative pour le développement.

Ce financement devrait permettre à A-PIAS d’héberger et de nourrir au moins vingt (20) malades par mois. Kantigui a appris que ces malades suivis par le CMA de Pissy seraient sans abris, sans accompagnant ni nourriture et vivraient sous le hangar de ladite structure.

Pis, il est parvenu à Kantigui qu’aucun propriétaire de maisons à louer ne serait prêt à louer sa maison pour des personnes vivant avec le VIH/Sida. Face à de tels comportements, Kantigui lance un appel aux bonnes volontés pour solutionner ce problème d’hébergement.

* CDP : La section provinciale du Kadiogo demande des explications à certains militants

Kantigui a constaté que de plus en plus, les partis politiques « grands » comme « petits » deviennent très rigoureux quant au respect de la discipline en leur sein. En effet, Kantigui a ouï dire que lors de la conférence provinciale du CDP du Kadiogo tenue le 15 juillet 2006 au CBC, les participants à l’unanimité ont invité les dirigeants à sanctionner avec rigueur les cas d’indiscipline avérés et les écarts de comportements préjudiciables au bon fonctionnement du parti, malgré les rappels incessants.

C’est certainement en application de cette importante recommandation que Kantigui a vu passer une lettre d’explication de la section provinciale du Kadiogo adressée aux camarades Tiémoko Keïta du secteur n°10 de Baskuy, Ambroise Tapsoba, Anatole Bonkoungou et Ousmane Baguian tous trois de Nongr-Massom qui se sont illustrés par leur absence injustifiée à l’importante session d’élection des membres du bureau du conseil municipal de la commune de Ouagadougou. Kantigui attend de voir si une fois de plus la rigueur tant louée du métronome de la région du Centre prévaudra. Car comme l’ont rappelé les conférenciers en citant Jean Jacques Rousseau, « lorsqu’on peut désobéir impunément, on le peut légitimement ».

*Une fédération des commerçants de la région du Centre voit le jour

Kantigui a appris que l’ancienne Fédération des commerçants des marchés et yaars du Kadiogo s’est élargi pour devenir la Fédération des commerçants des marchés et yaars de la région du Centre. Selon les informations parvenues à Kantigui, ce changement a été effectué pour tenir compte de la décentralisation et du découpage du pays en régions.

L’ancienne fédération regroupait les commerçants des marchés et yaars des 5 arrondissements de la commune de Ouagadougou. Alors que la nouvelle fédération prend en compte, outre les arrondissements de Ouagadougou, les 6 départements de la région du Centre à savoir Pabré, Sâaba, Tanghin-Dassouri, Komki Ipala, Koubri et Komsilga. Ce regroupement vise à défendre les intérêts moraux et matériels des membres.

Le nouveau bureau compte 39 membres et est présidé par Hamidou R. Compaoré. Salfo Ouédraogo a été élu 1er vice-président et El Hadj Souleymane 2e vice-président. Pour le poste de secrétaire général, c’est El Hadj Ousmane Ouédraogo qui a été désigné. Selon les renseignements de Kantigui, la nouvelle fédération compte approcher les autorités municipales pour l’aménagement des marchés et rechercher des partenaires pour financer des micro- projets initiés par ses membres. La fédération compte aussi former les commerçants à travers des séminaires et des conférences.

* Les fonds de la CNSS sont entièrement rapatriés

Kantigui avait été, à un moment de l’année écoulée, témoin de la période difficile traversée par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Beaucoup d’encre a coulé sur les fonds de cette institution nationale. Des fonds auraient même été épargnés, et beaucoup ailleurs.

Kantigui vient d’être informé qu’à la date du 21 juillet 2006, la CNSS ne disposerait plus d’avoirs en dehors de la Zone UEMOA. La même source a tenu à rassurer Kantigui, l’ensemble des travailleurs, des employeurs, des retraités et de leurs organisations professionnelles, que l’opération de rapatriement des cinq milliards de F CFA de la CNSS serait entièrement achevée.

Voilà qui réjouit le cœur de Kantigui et qui vient redorer le blason de la CNSS. Pour renforcer davantage la confiance, il serait même parvenu aux oreilles de Kantigui que les opérations de placement des fonds de sécurité sociale s’effectueraient dorénavant dans le strict respect de la légalité, des orientations du gouvernement et des règles prudentielles édictées par la Conférence interafricaine de prévoyance sociale (CIPRES) .

* Burkina-République de Guatemala : La diplomatie enclenchée

Le pays des Hommes intègres, le Burkina Faso, vient d’avoir un pays ami : il s’agit de la République du Guatemala. En effet, Kantigui a ouï dire que le 21 juillet 2006 à New York, les représentants permanents du Burkina Faso et de la République du Guatemala auprès des Nations unies, ont procédé à la signature d’un communiqué conjoint relatif à l’établissement de relations diplomatiques entre les deux pays. Kantigui partage l’idée qu’ont eue ces deux ambassadeurs de vouloir créer les relations diplomatiques, commerciales et culturelles.

Il se réjouit déjà du fait que le Burkina Faso pourra bénéficier de l’expérience de ce pays d’Amérique centrale dont l’agriculture constitue la première activité économique. Kantigui a en effet été informé que l’agriculture au Guatemala repose surtout sur plusieurs cultures d’exportation dont le café, la banane, la canne à sucre, le maïs, le haricot, le riz et le blé.

Notre agriculture étant similaire, des échanges d’expériences seraient les bienvenus. Cette relation vient renforcer la position de notre pays sur la scène internationale et Kantigui ne peut qu’en être fier.

* Des brouettes, balaies, pèles pour les « femmes de Simon »

Kantigui a ouï dire que les femmes de la Brigade verte communément appelées « Femmes de Simon », ont reçu le 20 juillet dernier du matériel d’assainissement d’une valeur de trois cent mille (300 000) francs CFA. Ce don est constitué de dix (10) brouettes, deux cent quarante (240) balaies, deux cents (200) protège-nez et des pèles. Ce geste est l’œuvre de l’Association Delwendé des femmes commerçantes de pagnes et assimilés de Rood Woko.

Selon les sources de Kantigui, les donatrices ont saisi l’occasion pour remercier le maire Simon Compaoré pour leur réinstallation dans les marchés périphériques après l’incendie de Rood Woko, mais aussi pour celles déployées en vue de la reconstruction de ce poumon économique.

* Fondation islamique pour la protection de la nature : Enfin un bureau pour piloter la structure

La Fondation islamique pour la protection de la nature a pour objectif de planter des arbres, d’assainir les lieux de culte des musulmans, en somme, contribuer à la protection de l’environnement.

Depuis l’année dernière, cette Fondation des associations islamique du Burkina luttait pour mettre en place un bureau qui sera chargé de coordonner ses activités. Enfin, ce bureau verra le jour le 12 août 2006 à Ouagadougou. El Hadj Oumarou Kanazoé est annoncé comme le président du conseil d’administration de ladite fondation. Quant à Amado Bougoumpiga, le poste de coordonnateur serait réservé à lui. Né de l’idée « un pèlerin, un arbre » qui est à sa troisième édition, les membres de la Fondation islamique pour la protection de la nature compte mobiliser et sensibiliser les musulmans des régions et des provinces du Burkina sur la plantation d’arbre et l’assainissement.

* Une préfecture cambriolée au Kourittenga...

Selon des informations proches de l’administration, la préfecture de Gounghin, à une trentaine de km à l’Est de Koupèla, aurait été cambriolée dans la nuit du dimanche 30 juillet 2006.

Pour l’instant, on ignore les auteurs et les véritables motivations du cambriolage.

Ce qui est certain, les cambrioleurs n’auront emporté que la somme de dix-sept mille (17 000) francs CFA environ, correspondant à la vente de timbres.

Le préfet du département ayant été élu maire de la commune de Koupèla, Gounghin attendait son nouveau préfet nommé lors du conseil des ministres du 26 juillet dernier.

* Double succès pour un enseignant...

Instituteur de profession en poste à Koupéla, K.D. est depuis quelques jours aux anges. Et pour cause, K.D. s’apprêtait à organiser un pompeux arrosage de son BAC A qu’il vient de décrocher il y a à peine deux semaines. Voilà que le Conseil des ministres en sa séance du mercredi 26 juillet 2006 le nomme préfet. Double chance, n’est-ce pas ? Oui.

Mais tous ceux qui côtoyaient K.D. tout au long de l’année lui reconnaissent d’avoir été gros travailleur dans sa classe et sur bien d’autres terrains notamment la politique. Son succès au BAC et sa nomination n’étonnent donc guère son entourage. Bienheureux K.D. félicitations et bon vent dans tes nouvelles missions...

Kantigui