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<I>On murmure</I> : Moustapha Thiombiano à l’heure de Miss Burkina Emigrée

Publié le mercredi 24 mai 2006 à 07h50min

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De source bien informée, Kantigui a appris que le Comité Miss Burkina organisera au mois de février 2007, lors du FESPACO à Ouagadougou, la première édition de l’élection Miss Burkina Emigrée.

Miss Burkina Emigrée qu’est-ce-que c’est ?

Selon ce que Kantigui à ouï dire, c’est l’élection de la plus belle fille burkinabè à l’extérieur. Ce qui veut dire : si vous êtes Burkinabè et que vous résidé en Europe, en Asie, en Amérique, en Afrique ou une autre partie du monde, vous pourrez participer à cette édition qui se tiendra à Ouagadougou.

Les inscriptions ont déjà commencé depuis un mois au Comité Miss Burkina. Si vous voulez participer à ce concours, vous pouvez envoyer vos photo, mensurations, toutes informations vous concernant à l’adresse électronique : miss burkina francophonie@yahoo.fr.

Le comité d’organisation demande également à toutes les ambassades du Burkina Faso à l’étranger de ventiler l’information auprès des communautés burkinabè résidant dans les différents pays.

200 mallettes pédagogiques pour lutter contre la grippe aviaire

De source bien informée, Kantigui a appris que 200 mallettes pédagogiques sur la grippe aviaire ont été offertes, le vendredi 19 mai 2006, par l’ambassade de France au Burkina Faso au Dr Paré, directeur des services vétérinaires du ministère des Ressources animales. La valeur de ce don est de 3 500 000F CFA.

Ces mallettes ont été mises au point au sein de l’Ecole interEtats de science et médecine vétérinaires de Dakar grâce aux contributions du ministère, des Affaires étrangères français, de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (OAA/FAO) et de l’Office international des épizooties.

Elle doivent fournir aux acteurs de terrain, les outils nécessaires aux actions de sensibilisation auprès des populations, afin de maintenir la vigilance de tous et de permettre une alerte précoce en cas d’apparition de foyers suspects.

Chaque mallette contient : un livret illustré de sensibilisation, des outils pour l’animation de réunion, des messages audio des spots vidéo.

Les acteurs de terrain burkinabè qui bénéficieront de ces mallettes appartiennent à divers catégories. On y retrouve des vétérinaires et agents techniques des services vétérinaires nationaux et provinciaux, des chefs d’équipe, des techniciens d’élévage, des régionaux et provinciaux (animateurs, directeurs-formateurs et vulgarisateurs en milieu villageois). Des techniciens supérieurs périurbains et des vétérinaires et associations d’aviculture, des agents des postes frontière et des aéroports chargés de la formation et de la communication de leurs collègues et enfin, des écoles d’enseignement agricole ou de santé animale et la presse.


* Le président de la Fédération burkinabè de karaté do en phase de jeter l’éponge

Les adeptes des arts martiaux nous ont appris que leurs disciplines par excellence prônent toujours la culture de la non violence, de la paix, de la maîtrise de soi et aussi de l’humilité. Mais cela est - il vrai du côté des karatékas burkinabè ? Kantigui qui suit depuis un certain temps, la guerre des clans au sein de cette fédération a ouï dire que le président, diplomate de carrière, donc homme de négociations, s’apprêterait à jeter l’éponge du fait de l’intransigeance et des intrigues des différents clans. En effet, il est parvenu à Kantigui que la règle d’or au sein de cette structure fédérale est « moi ou rien ».

En somme, une guerre de leadership au détriment des nobles valeurs de la discipline et de ses pratiquants.

Les raisons du départ annoncé du président seraient entre autres, la non disponibilité permanente de la moitié des membres de l’équipe fédérale, l’indiscipline caractérisée de certains responsables, les groupes de pression et les réunions parallèles qui sont le jeu favori de quelques dirigeants. Qu’en est-il alors de la vie de cette discipline sportive, se demande Kantigui ?

Si le départ annoncé de l’actuel président de la fédération pouvait redonner enfin une cohésion entre pratiquants et dirigeants, Kantigui ne peut que se réjouir de cet acte élégant.

En somme, ce serait une première dans le monde du sport où l’on parle toujours de sacerdoce et de bénévolat.


* Abdoulaye Sougri fait les louanges du CDP du Yatenga

Les échos des municipales ne cessent de parvenir à Kantigui. Le dernier en date est celui de la section provinciale du CDP-Yatenga où dans une déclaration, il est évoqué la suprématie inconstestable du CDP dans la province. Kantigui vous propose cette déclaration signée de Sougri Abdoulaye en intégralité.

Après 1995, 2000, notre parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) vient de prouver qu’il est et demeure le parti le plus fort, le mieux structuré et le mieux implanté démocratiquement dans la province du Yatenga. En effet, après les élections démocratiques, transparentes et équitables du 23 avril 2006, notre parti aura la noble et lourde responsabilité de présider aux destinées des douze (12) communes rurales et de celle de la commune urbaine de Ouahigouya.

Chers militants et militantes, rappelez-vous qu’avant ces élections, certains « prestidigitateurs politiques » ne donnaient pas chère à vendre la peau du CDP. D’autres dans leurs élucubrations avaient poussé l’outrecuidance jusqu’à programmer « la belle mort » de notre parti au profit d’un certain parti. Mais que de désillusions, de fantasmes brisés pour ces adeptes de rêves cauchemardesques.

Aujourd’hui grâce à votre engagement militant affirmé et sans cesse croissant, le CDP vient confirmer démocratiquement sa position de parti dominant et supramajoritaire sur l’ensemble du territoire provincial, n’en déplaise à ses détracteurs et contempteurs de tout acabit C’est pour moi et tous les camarades de la direction politique provinciale de vous réitérer nos salutations militantes pour cette prouesse réalisée qui vient démentir sur toute la ligne, un certain courant de pensée, galvaudé et suranné faisant du Yatenga, la chasse gardée ou le fief d’un certain parti politique de l’opposition. Le comble est que cette lecture erronée, biaisée et sclérosée de la donne politique au Yatenga a été relayée même par certaines presses.

Aujourd’hui, les faits sont évidents et sans équivoque. La victoire du CDP est éclatante, sa suprématie, incontestable. En attendant les sorties de remerciements que nous voulons jusque dans les confins et les hameaux les plus reculés, au nom du camarade Salif Diallo (grand architecte de cette victoire), commissaire politique de la région du Nord, je vous adresse les chaleureuses et militantes félicitations de la direction politique provinciale.

CDP

Démocratie-Progrès-Justice

Ouahigouya, le 09 mai 2006

Le Secrétaire Général de la Section provinciale du Yatenga,

Aboulaye SOUGRI


* Zondoma : Où est passé le président du Comité du jumelage de Gourcy

M. Ouédraogo Somdèbda Patrice, est le président du comité de jumelage de Gourcy avec Olonne-Sur-Mer en France. Son mandat a expiré depuis 2004 et conformément aux textes, le comité devrait être renouvelé en début 2005. Nous sommes en mai 2006 et rien n’est toujours prévu, à tel point que les administrés se posent mille et une questions. De sources sûres, Kantigui a appris que plusieurs correspondances ont été adressées au président mais sans suite. A l’heure de la communalisation intégrale, nul doute que le jumelage jouera un rôle important dans le développement et la construction des communes, surtout que l’on sait que le Zondoma est l’une des provinces les plus pauvres. Alors, Monsieur le Président...


* Deux conférences sur la paix à Ouagadougou

Kantigui à ouï dire que la Fédération Interreligieuse et internationale pour la paix mondiale /Fédération pour la paix universelle (FIIPM/FPU), une ONG à statut spécial au Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations-unies, organise une série de conférences à Ouagadoguou.

La première conférence organisée à l’attention des enseignants et étudiants et du grand public se tiendra le vendredi 26 mai 2006 à 16 h 00 au grand amphithéâtre de l’ENAM sur le thème : « La problématique de la paix et de la liberté dans un monde en crise et le rôle de l’éducation dans la restauration de standards moraux et éthiques ». La conférence sera suivie d’une cérémonie de distinction des ambassadeurs de paix pour les personnalités nominées et de « Peace Makers « pour les étudiants nominés.

La deuxième conférence organisée en faveur des femmes leaders du Burkina Faso se déroulera le 27 mai 2006 à 10 h 00 à la salle de conférence de la CGP sur le thème : « Femme, culture de la paix et bonne gouvernance ». Cette conférence sera suivie d’une cérémonie de distinctions des femmes leaders nominées comme ambassadeurs de paix.

Ces deux conférences seront animées par son Excellence Monsieur Paterne Zinsou, ambassadeur de la paix et président sous-régional de l’Afrique de l’Ouest de la FIIPM/FPU, venant spécialement de Cotonou. La FIIPM/FPU regroupe à l’échelle mondiale, des leaders religieux, académiques, politiques, de la société civile et des organisations internationales qui s’engagent à promouvoir la paix, en pratiquant les principes et valeurs universels de la paix, notamment le principe de vivre pour les autres, les valeurs familiales.

Au Burkina Faso, plus de deux cents personnalités, parmi lesquelles un ancien chef d’Etat, des ministres, anciens ministres, enseignants d’université, hommes religieux, hommes de médias, etc. ont déjà été faits ambassadeurs de paix .


Compte au rouge pour une cliente qui n’a pas touché son salaire depuis 2 mois

La prestation de la BACB surprend plus d’un de ses clients. lmaginez-vous qu’un client qui, après deux mois sans faire de retrait, va trouver son compte au rouge. C’est ce qui est arrivé à une cliente de cette institution bancaire résidant à Tougan dans la province du Sourou. Selon les sources parvenues à Kantigui, cette cliente, une institutrice, n’ayant pas pu toucher son salaire du mois de mars, s’est retrouvée sans sou dans son compte à la fin du mois d’avril dernier. Elle fut obligée de monter au siège à Ouagadougou pour comprendre ce qui est arrivé. Selon les explications de la banque, les salaires des deux mois ont été bel et bien virés dans le compte et les retraits ont été effectués avec une carte magnétique.

Selon la cliente, depuis l’ouverture de son compte, il y a deux ans, elle n’a jamais possédé une carte magnétique. Alors comment cela peut-il arriver ? Est-ce à dire que la BACB ne maîtrise plus ses outils de travail ? La cliente en question a pu rentrer en possession de son argent. Elle demande à la banque de lui rembourser son transport, requête que la banque refuse.


* Bam : Un candidat récolte des pétitions pour se faire désigner maire

Le Bam tient décidément sa renommée de « province politiquement bouillante ». Chaque soleil qui se lève voit une innovation.

Ainsi, Kantigui a ouï dire qu’un prétendant au poste de maire d’une commune a eu sa trouvaille. Voyant les choses se corser plutôt que prévu et craignant de mordre le carreau le jour « J » de l’élection, il aurait tenté de convaincre les uns et les autres que l’élection de maire se fasse à main levée alors que la loi a été révisée et prévoit des votes à bulletin secret. N’étant pas sûr de réussir son coup, il serait en train de tenter de récolter des pétitions pour se faire désigner maire. Comme en politique, rien n’est impossible, Kantigui tend bien l’oreille et ouvre bien les yeux pour voir comment se terminera ce « super projet ».


* Kongoussi : Des voleurs trompés par des politiciens

Dans les attaques et les contre-attaques de la campagne pour les municipales relayées actuellement par les consultations « souterraines » pour l’élection du maire, des rumeurs circulent selon lesquelles un poids lourd d’un parti politique aurait fait venir des millions de francs CFA pour s’attirer les faveurs des électeurs.

Et comme il n’y a pas que les gens bien qui entendent les rumeurs, celles-ci sont tombées dans l’oreille des voleurs. Conséquence : ces délinquants sont allés clandestinement casser le portail de l’intéressé à la recherche des « feuilles ». Mais après avoir fouillé de fond en comble la maison, les sacs d’argent n’étaient pas au rendez-vous. Néanmoins, ces malfrats recherchés par les forces de sécurité s’en sont tirés avec des miettes appartenant à l’épouse de l’intéressé.


Antenne chirurgicale de Banfora

Kantigui a reçu de Banfora, un SOS que nous vous invitons à lire inextenso...

Tous les métiers ont leur mérite. Mais, parmi les professions qui ont un mérite et une responsabilité plus visible dans la société, il y a la médecine. Et les gens en sont conscients, puisqu’ils y vont presque toujours dans une situation de souffrance et souvent de précarité ! Toutefois, comme il est dit dans le film Spider, « à un grand pouvoir correspond une grande responsabilité à assumer avec sérieux et dévouement ».

Mais quand ce pouvoir se tourne contre ses sujets pour les écraser, non seulement il perd sa légitimité, mais aussi tout mérite.

Que Dieu nous en garde ! Pourquoi toutes ces considérations ?

Faisons un tour dans le monde de la santé à Banfora.

Que se passe-t-il à l’Antenne chirurgicale de Banfora ? Commençons par saluer le travail dévoué et méritoire de plusieurs agents de santé de Banfora. Mais malheureusement, à côté de ces travailleurs consciencieux, il y a les autres qui ne sont que des dragons avides d’argent, et par tous les moyens.

La recherche de l’argent a tué chez eux toute conscience professionnelle.

Vous arrivez à l’antenne pour une intervention chirurgicale, il vous demande de débourser une certaine somme (entre 50 000 et 100 000 F CFA pour une hernie) avant que les chirurgiens ne vous touchent.

Evidemment, il n’y a pas de reçu et la caisse de l’hôpital est censée ignorer ce qui se passe.

« C’est comme ça maintenant ! » vous répond-on, comme si tous les citoyens ignoraient le forfait des interventions chirurgicales (moins de 15 000 francs).

Si vous résistez, on ne s’occupe pas de votre malade ou alors, on vous fait une ordonnance kilométrique dont la destination des produits est douteuse à l’intérieur de la salle opératoire.

Vous nous demanderez si nous avons les preuves de ce que nous avançons.

L’accusation est trop grave pour être portée à la connaissance de tous s’il n’y avait pas de preuves. Beaucoup ont vécu cette situation à leurs dépens et les témoignages sont très amers.

Nous taisons ici les noms et même certains faits par discrétion et par peur de rétorsion. La pratique n’existe probablement pas à Banfora seulement. A l’hôpital de Bobo-Dioulasso, ce sont les mêmes médecins qui vous renvoient dans les cliniques où vous les retrouvez dans les bureaux de consultation.

L’hôpital public est-elle une institution dépassée ?

Il ne me semble pas du tout. Où allons-nous alors ? Mais disons-le honnêtement, cela n’est ni plus ni moins qu’une terrible exploitation du pauvre qui arrive à l’hôpital déjà avec « le monde au dos ».

En 2005, le personnel catholique de l’hôpital de Koudougou a eu une réaction extrêmement louable de rejet de la corruption au sein du service hospitalier. J’espère au moins que tous les chrétiens et tous les hommes de bonne volonté se sont alignés au mouvement.

Une réaction semblable a pu avoir lieu ici et là, mais sans grand retentissement. Assisterons-nous aussi impuissamment à la mort du service public ? Aurons-nous tous de l’argent en quantité suffisante pour aller en clinique ? Certainement pas !

Alors, de grâce, il faut que ça change, autrement les accusations vont tomber de toutes parts comme des flèches empoisonnées.

Accusations contre le responsable local de la santé à Banfora, accusations contre les agents de santé qui foulent au pied, la déontologie médicale, accusations contre le ministère de tutelle qui ne contrôle pas le travail des agents sur le terrain et accusations contre la société entière qui ne réagit presque pas là où il le faut pour un mieux-être.

Kantigui

Sidwaya

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