Le projet « Développement de la résilience des femmes et des jeunes face aux effets du changement climatique dans le cadre du Nexus humanitaire-développement-paix » découle d’une volonté résolue du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA) et du gouvernement burkinabè de renforcer la résilience des femmes et des jeunes face aux effets du changement climatique. Ce projet propose des réponses concrètes aux préoccupations réelles des populations. Il est mis en œuvre par l’UNFPA dans le cadre du 8e programme de coopération avec le Burkina Faso, avec l’appui financier du Luxembourg.

Une vue des participants à l’atelier

Ce projet vise à renforcer ainsi le capital humain, notamment des femmes et des jeunes dans le cadre du Nexus humanitaire-développement-paix pour une croissance inclusive pro-pauvre en lien avec les Objectifs de développement durable (ODD). Il sera mis en œuvre dans les régions de la Boucle du Mouhoun, les Hauts-Bassins, les Cascades et le Centre-sud. Ce, dans le but de renforcer la résilience et la contribution des femmes et des jeunes des zones rurales et semi-urbaines aux économies locales territoriales et leur accès à des revenus décents dans le respect de la préservation et la protection de l’environnement.

« Ce projet a été initié pour renforcer les capacités des femmes et des jeunes notamment organisés au sein des faîtières intervenant dans le domaine des produits forestiers non ligneux pour pouvoir leur permettre de mieux faire face aux effets du changement climatique et leur donner aussi des capacités pour pouvoir accroître leurs revenus issus de leurs différentes productions », a expliqué le coordinateur de projets à l’UNFPA, Ousmane Korbéogo.

Le coordinateur de projets à l’UNFPA, Ousmane Korbéogo, expliquant les objectifs du projet

Avec une enveloppe financière de plus de 3,3 milliards de FCFA, ce projet a une durée de 27 mois. Il a été lancé au plan national en février dernier à Ouagadougou. Après cette étape, il est prévu le lancement dudit projet dans les différentes régions concernées. C’est ainsi que les acteurs ont décidé d’organiser des ateliers régionaux de partage et d’appropriation du projet dans les régions cibles. D’où l’organisation de cet atelier à Bobo-Dioulasso. « Cet atelier s’inscrit dans la continuité des lancements du projet au niveau des différentes régions. Notre ambition est que l’ensemble des acteurs puissent s’approprier ce projet », a-t-il laissé entendre.

Les acteurs s’approprient les grandes lignes du projet

Il s’agira, durant les deux jours de travaux, de présenter les grandes lignes du projet aux différentes parties prenantes et de recueillir leurs avis et suggestions pour la bonne mise en œuvre dudit projet dans les Hauts-Bassins. Plus particulièrement, il s’agira de partager avec les acteurs les objectifs visés, les défis, les stratégies et les résultats attendus du projet au niveau des Hauts-Bassins ; d’obtenir les inputs des participants pour une mise en œuvre réussie dudit projet et de susciter l’accompagnement de tous les acteurs à la mise en œuvre du projet au niveau de la région. Le coordonnateur a saisi cette occasion pour présenter les résultats attendus au terme du projet.

La photo de famille à l’issue de la cérémonie d’ouverture des travaux

A l’en croire, ce projet touchera environ 15 000 hommes et femmes, y compris les déplacés internes, à travers différentes formations. 2 000 femmes seront accompagnées en termes de capacitation et d’équipements, pour leur permettre d’augmenter leurs différentes productions. Le projet vise à former 2 000 jeunes sur des questions d’entrepreneuriat vert et l’adaptation aux technologies climatiques. En outre, des structures bénéficieront de séances de renforcement de capacités en protection de l’environnement et d’adaptation au changement climatique. Ce projet prévoit la mise en place des groupes d’épargne et de crédits, le financement des micros, petites et moyennes entreprises.

Le chargé d’études au gouvernorat des Haut-Bassins, Boulaye Tamani, salue l’initiative du projet

L’ouverture des travaux a été présidée par le chargé d’études au gouvernorat des Haut-Bassins, Boulaye Tamani, représentant le gouverneur de la région. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net