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Dehors comme des chiens

Publié le vendredi 3 mars 2006 à 07h38min

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Le sexe serait en train de devenir la partie la plus banalisée du corps humain ? C’est le moins que l’on puisse dire au regard de la « chaleur » qui emporte hommes et femmes dans les villes du Burkina Faso. A tel point que les chambres de passe sont jugées inutiles par certains « cascadeurs sexuels ».

De plus en plus, les espaces vides sont de hauts lieux de « bordelisme » au grand mépris des valeurs traditionnelles africaines. Maintes fois (des habitants du quartier Watinoma à Dagnoèn au secteur n°29 de Ouagadougou ont surpris des avides de sexe sur le terrain Saint Camille. Les gradins sont transformés en de confortable matelas. Et en avant pour les passes de jambes.

A la dernière édition de la Semaine nationale de la culture (SNC 2004), des clients d’un maquis ont suivi en direct comme un film pornographique en plein air, des ébats d’un couple en quête de sensation. L’espèce humaine serait-elle tombée plus bas ? A quoi sert de cacher sa nudité pour ensuite l’exposer à tout bout de champ dans un espace fréquenté par tous ? Même les terrains non aménagés du très huppé quartier de Ouaga 2000 n’échappent pas à cette bassesse humaine.

La présence des éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) ne dissuade pas ces croisements sexuels tacites. Sur la banquette ou le capot, à même le sol, les sexes se rencontrent là où l’envie les surprend. Et c’est par des africains qui ne cessent de clamer leur « puritanisme ».


* Honnête même devant 1,5 million de F CFA

Son entourage l’a peut être traité d’idiote. De même, nombreux sont les auditeurs de la radio FM où elle a passé le communiqué qui ne comprendront pas son geste. Tout compte fait, la brave dame a donné une leçon d’honnêteté, aux uns et aux autres.

« Un bien mal acquis ne profite jamais ». Et Mme connaît plus que quiconque cet adage. Dans la bousculade à l’entrée d’une boutique pour se procurer des pagnes du 8-Mars, elle reçoit par maladresse le sac à main d’une autre cliente dans son panier. Mme ne s’est rendu compte de cette « pêche » qu’une fois chez elle.

Le sac à main de l’inconnue contenait 1 500 000 F CFA. De quoi succomber à la tentation par ces temps de pauvreté accentuée et de la course effrénée vers l’argent. Elle décida alors de donner une belle correction à la somme provocante. Mme se rendit dans une radio FM, passa un communiqué pour demander au propriétaire de venir chercher son argent.

Depuis, toute la capitale burkinabè ne parle que de cette dame. Sa bravoure devant la tentation a montré une fois de plus l’existence de l’honnêteté dans un monde en perte de vitesse.


* Libres propos sur l’exploitation des maquis

Un lecteur réagit à un « hameau » de bandits au terrain de Saint-Camille Cf. Sidwaya numéro 5534 du 24 février 2006 (page 13).

Ne laissez pas la proie pour l’ombre : les bandits

sont là parce que « le stade de France » est là dans l’illégalité la plus totale. Sinon, comment comprendre qu’en plein quartier résidentiel, un groupe d’individus vous imposent sa loi toutes les nuits et cela depuis des mois. Quel est le statut réel du stade de France ? Un maquis ou une boîte de nuit ?

Si c’est un maquis, la réglementation en vigueur lui commande d’arrêter son tintamarre à une certaine heure de la nuit pour laisser ses concitoyens dormir en toute tranquillité et se reposer de leur fatigue de la journée.

Si c’est une boîte de nuit, qu’il prenne les dispositions qui s’imposent pour construire une bâtisse qui réponde aux normes. Peut-être que la Mairie de Bogodogo pourrait nous situer là-dessus !

Que constatons-nous actuellement ? Un vacarme assourdissant toutes les nuits et qui empêche les riverains de dormir. Que pensez vous du Ditanyè chanté sur un air de couper /décaler à 2h du matin ? Que pensez-vous de ces pissats sur toute la voie et sur nos murs ? Et ces nombreux préservatifs sur le terrain de foot ? Que pensez- vous de ces cris et de ces courses-poursuites fréquentes à des heures indues ? Comme dirait l’autre : « çà fait pitié et la morale agonise au Faso ».

Nous n’avons rien contre le gestionnaire du lieu en question, mais qu’il prenne les dispositions idoines pour contenir son vacarme et ces bandits qu’il a largement contribué à amener à nos portes. Nous demandons simplement la paix, la tranquillité et la sécurité pour les nombreuses familles qui subissent ces nuisances. De grâce, ne faites pas subir aux autres ce que vous ne souhaitez pas qu’on vous fasse subir .

A cause de la mauvaise image qu’il donne à notre jeunesse et qui est aux antipodes du véritable Stade de France qui est un haut lieu de compétition sportive et qui donne à voir une image valorisante de l’homme, ce lieu devrait s’appeler autrement...

Un riverain du prétendu « stade de France ».

Sidwaya

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