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Burkina : L’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres tient sa deuxième assemblée générale de l’année

Publié le jeudi 14 décembre 2023 à 14h37min

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Burkina : L’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres tient sa deuxième assemblée générale de l’année

L’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso (ANSAL-BF) tient sa 2e assemblée générale ordinaire de l’année 2023. La rencontre entre les académiciens se passe ce jeudi 14 décembre à Ouagadougou.

L’ordre du jour de cette session comporte plusieurs points de délibérations. Il s’agit, entre autres, de l’examen de l’avant-projet de programme d’activités et du budget 2024 ; la révision du règlement intérieur qui date du 21 avril 2017 pour prendre en compte les changements intervenus au niveau de l’académie et la révision de l’organigramme de l’académie suite au changement intervenu au niveau des services du secrétariat perpétuel.

« Généralement, on adoptait le programme en début d’année et cela avait un impact sur le déblocage des ressources. Puisque nous avons comme financement la subvention de l’Etat. Si nous avons l’opportunité d’examiner notre plan de travail 2024 avant la fin de l’année, cela veut dire que nous serons prêts dès janvier 2024. On espère très bien que le budget sera débloqué très rapidement cette fois-ci parce qu’on a eu beaucoup de retard dans le passé », a indiqué le président de l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres, le Dr Paco Sérémé.

Pour les difficultés rencontrées, le président de l’ANSAL-BF a signalé que l’académie a adopté un plan stratégique qui nécessite la mobilisation davantage de ressources. Malheureusement, cette mobilisation n’est pas à la hauteur de leurs attentes.

Le président de l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres Dr Paco Sereme

« Je voudrais rappeler que l’adoption de ce plan s’est faite avec un important gap de financement, exigeant la mobilisation de ressources complémentaires. A un an du terme de ce plan d’actions, force est de constater que nous sommes loin de combler ce gap de financement », a laissé entendre Dr Sérémé.

Il a, à cet effet, invité les académiciens à développer des initiatives au sein de leurs collèges. Et à s’engager davantage dans la mobilisation de ressources additionnelles afin de pouvoir réaliser les activités conformes aux objectifs du plan stratégique.

En perspective, l’académie compte faire une étude pour une séance académique solennelle sous l’autorité. « Nous avons déjà fait une première étude sur les conséquences de l’exploitation aurifère. Cette étude a été bouclée en 2019-2020. Nous n’avons pas eu l’opportunité de présenter cela au chef de l’État. Trois années sont passées. Il y a une nécessité pour nous de faire une relecture de cette étude. Et en même temps, on prévoit faire une autre étude sur les enjeux liés à la culture du coton dans notre pays. A un moment donné, le Burkina était cité comme étant le premier producteur de coton en Afrique de l’Ouest. D’année en année, la production a baissé. Il est nécessaire qu’on comprenne ces changements », a dit Dr Paco Sérémé.

Rama Diallo
Lefaso.net

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