Pour cette année, le thème retenu est : « Pour un développement durable : protégeons les droits des enfants face aux changements climatiques ». A cet effet, un panel assorti de recommandations est prévu au cours de cette rencontre.
Selon le directeur pays de Children Belive Burkina Faso, Abdoulaye Diallo, la réalité du moment est inquiétante et les défis sont réels et urgents. C’est pour cette raison que sa structure Children Belive et la Coalition au Burkina Faso pour les droits de l’enfant (COBUFADE) ont voulu célébrer le mois de l’enfance à travers une journée de réflexion sur l’impact des changements climatiques sur les droits des enfants au Burkina Faso.

« Les droits des enfants et la préservation de notre planète ne sont pas négociables », a déclaré Abdoulaye Diallo

« Les effets du changement climatique plombent nos droits »

C’est une réflexion à laquelle la principale cible prend part. Au nom de tous les enfants, Damien Dayama, a remercié les organisateurs pour l’initiative de les avoir associés à ce dialogue national. « Nous associer à ce présent dialogue national nous permet d’émettre aussi notre pensée sur les questions qui touchent l’environnement et particulièrement notre avenir », a-t-il affirmé.

A en croire le porte-parole des enfants, c’est un thème d’actualité, « surtout pour nous, car vous n’ignorez pas que les effets du changement climatique plombent la réalisation de plusieurs de nos droits », a-t-il indiqué.

Damien Dayama a souhaité voir des recommandations fortes au sortir de ce dialogue national

Allant dans le même sens, Abdoulaye Diallo a mentionné les effets du changement climatique sur les enfants. « Les conséquences dévastatrices du changement climatique ne se limitent pas à nos écosystèmes fragiles, elles touchent de manière disproportionnée la vie des enfants, compromettant leur accès à la santé, à l’éducation, à un environnement sain et à un avenir viable », a-t-il développé.

Une trentaine d’enfants ont été choisis pour ce dialogue national

Encore sensibiliser…

Pour le directeur de cabinet du ministre en charge de la famille, Soumela Sakho, tous les droits se valent et le choix de Children Belive est en adéquation avec le thème du gouvernement. « Malgré l’échelle et la gravité des préjudices environnementaux sur les droits de l’enfant, il subsiste un manque de sensibilisation et de compréhension parmi les défenseurs des droits de l’enfant et de l’environnement, d’une part, et des décideurs, d’autre part », a-t-il reconnu. Ainsi, il les a exhortés à poursuivre le combat du bien-être des enfants au Burkina Faso.

Soumela Sakho a affirmé que les enfants sont parmi les groupes qui ont moins de pouvoir pour agir sur les questions environnementales

Au cours de ce dialogue national, un panel suivi d’un échange est prévu afin de dégager des recommandations pour permettre aux acteurs des droits de l’enfant de les mettre en œuvre.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net