Après une première édition réussie en 2020, les acteurs de l’aviculture organisent la deuxième édition des Journées nationales de l’aviculture de Bobo (JABO). En effet, après deux années de pause liée à des difficultés financières, les JABO se tiendront finalement cette année 2023 grâce au concours de tous les acteurs de la filière, ainsi qu’aux partenaires de financement. Cette édition se tiendra les 3 et 4 novembre prochains à Bobo-Dioulasso. Face à la presse, l’objectif de l’évènement a été décliné par les acteurs de la filière.

A en croire le président de l’Union nationale des organisations d’aviculteurs du Burkina, Dramane Traoré, les JABO visent à contribuer à la promotion et au développement des produits de la chaîne de valeur de l’aviculture moderne burkinabè. Durant ces 48 heures, il s’agira pour les acteurs d’organiser des panels en vue d’identifier et analyser les contraintes au développement de l’aviculture au Burkina, de présenter le projet de plan stratégique de développement durable de l’aviculture et de proposer un avant-projet de contrat-plan Etat-filière-partenaires de développement de l’aviculture moderne. « Les JABO visent à faire la promotion de l’aviculture. C’est une activité menée par les acteurs avec l’accompagnement du ministère de tutelle et des partenaires. Elles réunissent l’ensemble des acteurs de la filière au Burkina », a fait savoir Dramane Traoré.

Les JABO reposent sur deux activités majeures que sont les panels et l’exposition-vente. Cette année, les panels vont porter sur des thématiques liées à l’état des lieux de l’aviculture au Burkina Faso. Il s’agit, entre autres, de la production et de l’importation des poussins au Burkina, de la santé de la volaille au Burkina, de la production de l’alimentation de la volaille, de la transformation de la volaille au Burkina. Il est aussi prévu un thème transversal qui porte sur l’employabilité des jeunes et des femmes. Par ailleurs, la question du financement de la filière sera abordée au cours des échanges. Ces panels seront animés par des personnes ressources issues d’institutions publiques et privées.

A côté des panels, il y aura des stands d’exposition qui vont regrouper environ une cinquantaine d’entreprises qui interviennent dans la filière en termes de production de poussins, d’aliments, etc. Il s’agit de permettre à ces acteurs de proposer aux visiteurs leurs produits et ainsi de nouer des relations commerciales et de collaboration. À en croire les conférenciers, l’innovation majeure cette année est liée à l’exposition des volailles de type exotique (canards, paons, dindons, etc.) et au nombre élevé des entreprises exposantes.

Romuald Dofini
Lefaso.net