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Burkina/ Education et formation : Les taux d’exécution physique et financière du CSD-EF durant le premier semestre 2023 respectivement de 54,54% et de 23,58%

Publié le jeudi 3 août 2023 à 15h55min

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Burkina/ Education et formation :  Les taux d’exécution physique et financière du CSD-EF durant le premier semestre 2023 respectivement de 54,54% et de 23,58%

Le ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), celui de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et le ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi ont procédé à la revue à mi-parcours 2023 du Cadre sectoriel de dialogue éducation et formation (CSD-EF). Cette rencontre a eu lieu ce jeudi 3 août 2023.

Les parties prenantes vont examiner le projet de rapport de performance à mi-parcours 2023 du cadre sectoriel de dialogue qui est la synthèse des informations produites par les différentes structures d’exécution.

Les taux d’exécution physique et financière de l’ensemble des produits du CSD-EF au cours du premier semestre 2023 sont respectivement de 54,54% et de 23,58%. Il faut souligner que la performance sectorielle au 30 juin 2023 est basée sur le bilan de la mise en œuvre des actions inscrites dans le plan d’action pour la stabilisation et le développement sectoriel, les plans d’actions et les budgets programmes des ministères concernés.

Concrètement, il s’est agi de faire le bilan : des performances dans la mise en œuvre du plan d’action sectoriel de la transition au 30 juin 2023. En plus, de constater l’efficacité du financement du secteur à cette période de l’année.

Les partenaires techniques et financiers étaient présents

Aussi de se pencher sur l’état de fonctionnement du CSD à mi-parcours. Également, de dégager des perspectives pour le reste de l’année. Enfin, des recommandations ont été formulées pour améliorer les activités du semestre restant.

Des forces et des faiblesses

Si le taux d’exécution physique est appréciable (54,54%), celui financier ne l’est pas (23,58%). Cela est la conséquence des crises sécuritaire et humanitaire. Il y a également l’exécution desdites activités qui ont été affectées négativement par la révision à la baisse des contributions de certains partenaires du Compte d’affectation spéciale du Trésor/Fonds de soutien au développement de l’éducation de base (CAST/FSDEB).

Ibrahima Sanon (au milieu) a demandé aux parties prenantes de travailler avec détermination afin que les actions du dernier semestre de l’année puissent aboutir à un résultat satisfaisant

« Il y’a de nombreux acquis qu’on peut énumérer. Malgré la situation sécuritaire difficile, nous avons pu assurer la continuité et réaliser les infrastructures éducatives. Nous avons pu acquérir des kits pour les centres de formation au niveau du ministère de la Jeunesse et de l’emploi. Nous avons pu assurer le recrutement des enseignants-chercheurs, des assistants hospitalo-universitaires et les assistants de recherche. Nous avons pu accompagner les étudiants pour l’acquisition d’ordinateurs subventionnés, la restauration et des prêts, etc.

Les participants à la rencontre ont soumis leurs préoccupations

Cela ne s’est pas fait sans difficulté. Il y a quand même eu des régulations budgétaires cette année qui ont légèrement impacté le secteur. Il y’a également la persistance de la crise sécuritaire qui ne nous permet pas véritablement de faire ce que nous voulons » a analysé le directeur général du MENAPLN, Ibrahima Sanon. Il a invité les parties prenantes à redoubler d’ardeur et de résilience, même s’il se dit conscient des difficultés citées en amont.

SB
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