L’ESMF propose trois filières. Il y a l’exploitation qui consiste en la formation d’un personnel capable d’anticiper et d’avoir des réactions adaptées en termes de sécurité des personnes et des circulations. Le diplôme demandé par l’université est le baccalauréat toutes séries scientifiques et le BT. Il y a la filière voie et bâtiment qui fournit aux étudiants des compétences nécessaires pour faire face aux exigences du métier de technicien de la voie et du bâtiment. Et la troisième est matériel et traction.

L’école est située à Bobo-Dioulasso

C’est une formation qui prépare l’étudiant aux techniques industrielles et développe ses compétences dans la maintenance du matériel roulant ferroviaire. Pour les deux filières citées en amont, il est demandé le baccalauréat technique, scientifique et le BT. Les cours sont à la fois théoriques et pratiques. Cela permet à l’étudiant d’être prêt à l’emploi dès sa sortie. Les cours s’étalent sur deux ans et les étudiants sont sanctionnés par un BTS d’Etat. Il faut noter que sur les six promotions déjà formées, la SITARAIL a embauché 71 étudiants sur un total de 127, soit un taux de 56%. Le taux d’embauche global est de 63%.

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Certains anciens étudiants montrent leur savoir-faire à l’extérieur du Burkina Faso. Ceux qui suivent les cours dans cet établissement ont la garantie d’effectuer un stage à la SITARAIL. La qualité de la formation engrange de bons résultats, les chiffres parlent d’eux-mêmes : il y’a eu un taux de réussite aux BTS de 96% en 2022, de 86% en 2021, de 100% en 2020, de 100% en 2019 et de 95% en 2018, soit un taux global de 95.4%.

Amadou Ouédraogo a invité les parents et les futurs bacheliers à faire un tour dans le stand de l’’ESMF

« Ton diplôme te permet de travailler dans plusieurs entreprises »

L’ESMF œuvre à la promotion du genre et est un levier en matière de formation ferroviaire en Afrique sub-saharienne. Elle a même été classée dans la catégorie des écoles d’assez bonne qualité par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique du Burkina Faso. « Cette école a été créée pour procéder à un transfert de compétences. Depuis l’ouverture de l’école en 2016, nous avons formé une centaine de techniciens supérieurs aux métiers ferroviaires. Ces étudiants formés constituent un vivier pour la SITARAIL. Mais en dehors de la SITARAIL, ils ont la possibilité de travailler dans d’autres entreprises comme celles qui sont dans le BTP et les bureaux d’études. Cette Semaine nationale de l’information et de l’orientation est une opportunité pour nous d’échanger avec les nouveaux bacheliers et leur présenter nos offres de formation. Nous voulons inciter ces jeunes à embrasser le métier du chemin de fer qui est un métier d’avenir », s’est exprimé le directeur de l’ESMF et chef de la division formation professionnelle de la SITARAIL, Amadou Ouédraogo.

Drissa Konaté a fait des éloges à son ancien établissement

Parmi les anciens étudiants de l’ESMF, figure Drissa Konaté. Il a témoigné de la qualité de l’enseignement au sein de l’établissement. « J’ai l’amour de la pratique. Dans cette école, nous étions beaucoup sur le terrain. A la fin de la formation, ton diplôme te permet de travailler dans plusieurs entreprises », a-t-il confié.

L’ESMF est la première école créée par un opérateur ferroviaire en Afrique de l’Ouest. Il est important de souligner que la SITARAIL opère en moyenne sept trains de marchandises par jour et transporte un million de tonnes de fret par an.

SB
Lefaso.net