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Pot-pourri </I> : Deux nouvelles figures à l’Assemblée nationale

Publié le vendredi 13 janvier 2006 à 07h47min

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Les nominations des députés Gilbert Noël Ouédraogo,
président de l’ADF/RDA, et de Amadou Diemdioda Dicko,
président de la CFD, au gouvernement, créent un vide à
l’Assemblée nationale. Leurs sièges, conformément au
règlement du Parlement, seront occupés par leurs suppléants.

Ramata Diallo occupera le siège de M. Dicko. Quant à Me Gilbert
Ouédraogo, on ne sait pas encore si son père, qui est le 1er
suppléant, viendra à l’Assemblée nationale ou cédera son
fauteuil au 2e suppléant.


Bittou : 2 millions de F CFA volés dans un hôtel

Le directeur général d’un hôtel de Bittou s’est fait rouler par son
gérant. C’est la substance de cette note d’un de nos
collaborateurs, Ben Ahmed Nabaloum.
Abus de confiance. L’expression n’est pas trop forte pour
qualifier l’acte commis par ce gérant indélicat d’un hôtel. L’affaire
fait grand bruit à Bittou, et chacun y va de son commentaire.

L’homme a, depuis 2 ans, grâce à son ardeur accrue au travail,
réussi à conquérir la confiance totale du directeur général
régulièrement absent.
L’emprise qu’avait le gérant sur la vie de l’hôtel avait fini par
faire de lui un pion essentiel. Il ne se privait pas de ridiculiser
ses collaborateurs, ou même les dénoncer auprès du "boss" ;
ce qui entraînait leur licenciement.

En clair, le gérant indélicat était chargé de la filature des
employés, les obligeant même souvent à manger leur blé en
herbe. Pour tout dire, il était devenu l’œil et l’oreille de son
employeur. Celui-ci n’a jamais manifesté le moindre signe
d’insatisfaction ou d’agacement vis-à-vis de son homme de
confiance.
Cette confiance, le gérant vient d’en abuser le 2 janvier dernier
en emportant 2 millions de F CFA.

Toutefois, nul ne sait avec
précision la somme emportée. Certains parlent de 2 millions,
d’autres avancent le chiffre de 3 millions. Il a ainsi réuni les
recettes de l’hôtel, du bar, des télécentres, des portables, des
cartes de recharge et bien d’autres articles dont il assurait la
gestion, avant de prendre la poudre d’escampette.
Du coup, tous les autres agents ont été remerciés pour
complicité.
Depuis, l’hôtel fonctionne avec un réceptionniste de
circonstance. Quant au bar, il a été purement et simplement
fermé jusqu’à nouvel ordre.


Faut-il jeter la pierre à la SOTRACO ?

La Société de transports en commun de Ouagadougou
(SOTRACO), pour diverses raisons, a procédé à un relèvement
de 100 F CFA à 150 F CFA sur le prix des billets. Une hausse
qui a provoqué la colère d’un groupe d’étudiants. Cette affaire
pose le problème du transport des élèves et étudiants.

En effet,
l’Etat devrait oeuvrer à mettre à la disposition des étudiants et
des élèves des cars de transport, et à des prix étudiés. A défaut,
le gouvernement devrait subventionner le déplacement des
scolaires, s’il est assuré par une compagnie de transport privée.
Du reste, la mesure de compensation de la part de l’Etat pourrait
concerner beaucoup de couches défavorisées, le transport en
commun tel que pratiqué par la SOTRACO étant une activité à
portée sociale.


Diébougou : des citoyens exigent la démission du maire

De sources bien informées, plusieurs personnes ont marché
vers la mairie le lundi 9 janvier dernier, pour réclamer la
démission du maire de la commune de Diébougou.

Cette
marche fait suite à un écrit signé d’une certaine jeunesse qui
proteste contre ce qu’elle appelle une mauvaise gestion des
biens de la commune, mais surtout pour s’élever contre la
liquidation de la maison des Jeunes. Aux dires de certains
observateurs, ces jeunes avaient même décidé « de régler leur
compte au maire au cours de cette marche ». Selon les mêmes
sources, une autre manifestation est prévue ce 13 janvier pour
réclamer le bilan de ses 10 ans de gestion de la commune.
Tapage politique à l’orée des élections municipales ou
expression véritable d’un ras-le-bol ? L’on ne saurait le préciser
pour l’instant. Pour sûr, la commune de Hervé Magloire Kam
traverse une crise sans précédent.


Poni : incendie dans un site d’or

Dans la nuit du samedi 7 janvier 2006, un incendie a détruit
plusieurs hangars servant d’habitations aux orpailleurs du site
d’or de Kampti (un département du Poni). La scène s’est passée
précisément aux environs de 3 heures du matin au comptoir de
Fofora considéré comme un prolongement de celui de Mamina.
Heureusement, on ne déplore aucune perte en vie humaine ; par
contre, le délégué du site estime que les pertes matérielles sont
très importantes (près de 100 millions de francs CFA de
dégâts). Plusieurs marchandises sont parties en fumée. Selon
certaines sources.

Cet incendie est le 2e du genre dans les
sites de la province en moins de 2 semaines ; un autre avait
détruit des billets d’argent à concurrence de 900 mille francs
CFA dans la nuit du 31 décembre au comptoir de Pélinka (dans
le département de Gbomblora). Pour l’instant, les causes de
l’incendie ne sont pas connues. Ces incendies répétés
confirment la précarité de la vie qui prévaut dans les sites
d’orpaillage.


Nuit hindoue "Spéciale Tabaski" : le ciné Oubri exigu

La 2e édition de la nuit hindoue "Spéciale Tabaski" s’est
déroulée mercredi dernier en présence d’un public des grands
jours. Initiée par l’animateur de la radio Horizon FM, "Quatorze",
la nuit a réuni 7 groupes qui se sont produits au grand bonheur
de mélomanes très connaisseurs qui n’ont pas manqué de
manifester, par moments, leur satisfaction. Cependant, certains
amoureux de ce genre particulier n’ont pu assister au concert, à
cause d’une insuffisance de places dans la salle.


CAN 2006 : les médecins et les arbitres burkinabè s’envolent ce
samedi

La 25e édition de la Coupe d’Afrique des Nations se tiendra du
20 janvier au 10 février 2006. Pour cette édition, les Etalons du
Burkina, habitués depuis un certain temps à la grande fête du
football africain, seront absents. Cependant, deux arbitres, les
frères Paré, porteront haut le flambeau du Burkina Faso.

Après
un stage en novembre au Caire, les représentants burkinabè
honorés par les autorités footballistiques du pays s’envolent
demain 14 janvier. Ils subiront, à l’instar des autres arbitres
retenus pour la compétition, une panoplie d’examens et de tests
physiques ainsi qu’un recyclage sur les différentes règles du
jeu. Outre ces arbitres, un autre Burkinabè, médecin cette fois-ci,
sera de la partie. Il s’agit du tout nouveau colonel-major Francis
Liliou qui y interviendra dans son domaine.

Le Pays

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