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Comoé : 2e édition du FESTRIM

Publié le vendredi 9 décembre 2005 à 08h04min

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La 2e édition du Festival des arts, rites et musiques du Paysan Noir ( FESTRIM ) tenue à Banfora du ler au 4 décembre a été placée sous le signe de l’intégration des cultures. Pendant 4 jours, des artistes venus de l’espace culturel Sénoufo des pays du Mali et du Burkina Faso ont fait valoir leur culture.

Les cérémonies officielles d’ouverture et de clôture ont été présidées par le gouverneur de la région des Cascades, Youssouf Roamba.

Le FESTRIM est une initiative des fils ressortissants de la région des Cascades basés à Ouagadougou regroupés au sein de l’association Initiative pour la Comoé (IPC). Pour cette 2e édition du FESTRIM qui a été parrainée par Justin Damo Barro vice-gouverneur de la BCEAO , plus de 200 artistes, l5 troupes artistiques issues des provinces de la Comoé, de la Léraba, du Kénédougou, du Houet, et des cités sœurs de Sikasso et Kadiolo au Mali ont fait vibrer la Maison des jeunes et de la culture de Banfora qui a refusé du monde.

Il faut signaler que malgré sa participation annoncée dès l’ouverture, la région de Korhogo en république de Côte d’Ivoire n’a pas pu respecter le rendez-vous de cette 2e édition. En effet durant trois nuits, le public sorti nombreux et toujours au rendez-vous, a pu admirer la richesse et la diversité du patrimoine culturel commun à ces quatre provinces du Burkina Faso et de la région de Sikasso en république sœur du Mali.

Outre les spectacles de danses et musiques qui ont lieu tous les soirs de 20 heures à 0 heure du matin, cette deuxième édition a proposé aux festivaliers, une gamme de mets et boissons locaux qui a été un réel succès. Cependant, le marché de l’art et de la médecine traditionnelle a été l’une des principales insuffisances de cette biennale de la cité du Paysan noir.

Il en est de même de la non tenue d’une conférence publique sur la nécessité de l’intégration des cultures de la sous-région. La cérémonie de clôture des manifestations de cette 2e édition du FESTRIM qui a connu la présence du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, du maire de Kadiolo en république du Mali a été sanctionnée par deux interventions.

Pour le président de l’Association « Initiative pour la Comoé », Nissi Joanny Traoré, la tenue de la présente édition de ce biennal est un pari gagné. Il a remercié les bonnes volontés sans occulter les difficultés rencontrées dans la mobilisation des moyens financiers. Avant de terminer son propos, M. Traoré a demandé aux gouverneurs des Cascades et des Hauts-Bassins de peser de tout leurs poids dans la recherche de moyens qui permettront de rééditer l’exploit au premier trimestre de 2007 avec la 3e édition. Dans son discours de clôture, le gouverneur de la région des Cascades, Youssouf Roamba, s’est réjoui de l’organisation de cette 2e édition du FESTRIM. 

Selon lui, au-delà de sa maturité, la présente édition a pu intégrer l’une des préoccupations de notre siècle à savoir l’intégration sous-régionale comme nouvelle dimension. C’est pourquoi, avant de déclarer close la présente édition, il a justifié l’absence de la région de Korhogo en cette 2e édition et a exhorté les régions du Burkina, de la république de Côte d’Ivoire et du Mali concernées par le FESTRIM à travailler encore main dans la main pour faire de ce festival, un espace d’échange et de communion entre les peuples qui vivent dans cet espace et partagent les mêmes espoirs et les mêmes difficultés.

Mamadou YERE ((AIB-Banfora)

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