LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Royaumes et chefferies traditionnelles : Le passé précolonial revisité

Publié le jeudi 8 décembre 2005 à 07h19min

PARTAGER :                          

L’histoire des royaumes et des chefferies traditionnelles du Burkina Faso précolonial fait l’objet d’un séminaire qui se tient du 7 au 9 décembre prochain à Ouagadougou.

Bien loin de leurs laboratoires, les chercheurs du département Sciences juridiques, politiques et de l’Administration de l’Institut des sciences des sociétés (INSS) ont décidé de partager leurs résultats avec d’autres spécialistes sur les formations et les institutions précoloniales "dont le fonctionnement et la cohésion n’ont pratiquement rien à envier aux institutions modernes".

L’initiative se situe dans son programme de recherche en cours intitulé "dynamique historique et mutations institutionnelles dans la longue durée". Pour les historiens, et comme l’a rappelé le directeur de l’INSS, Gérard Kiendrébéogo, pour savoir où l’on va, il importe de savoir aussi d’où l’on vient.

Le séminaire permettra donc de revisiter l’évolution politique des royaumes moosé, du Gourma, de la royauté chez les Gan, et des chefferies peuh, gurunsi, marka, bissa, etc. Selon le délégué général du Centre national de recherche scientifique et technologique (CNRST), le Pr Basile Guissou, il sera édité et publié à la fin du séminaire un ouvrage de référence qui contribuera ainsi à l’écriture de l’histoire du Burkina.

Le département Sciences juridiques, politiques et de l’Administration de l’INSS, créé en 1997, a déjà à son actif deux ouvrages, l’un sur "la genèse et l’évolution de la chefferie de Koulouba", et l’autre sur "l’histoire de Ouagadougou des origines à nos jours". Un dynamisme salué par les premiers responsables de l’INSS et du CNRST. Le présent séminaire est organisé avec le département d’histoire et archéologie de l’université de Ouagadougou et est parrainé par le président de l’Association des historiens africains, le Pr Konaté.

Le Secrétaire général du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Eloi Bambara, en prononçant le discours d’ouverture, a indiqué que ces échanges poseraient les jalons d’une meilleure connaissance des sociétés burkinabè.

Par D. Parfait SILGA
Le Pays

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique