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Doctoriales à l’université Joseph Ki-Zerbo : Un cadre d’échanges et de promotion de l’excellence

Publié le mercredi 16 février 2022 à 17h00min

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Doctoriales à l’université Joseph Ki-Zerbo : Un cadre d’échanges et de promotion de l’excellence

Ce sont près de 200 communications - sur plus de 500 - qui ont été retenues pour être présentées à l’ouverture des premières doctoriales, ce mercredi 16 février 2022 à l’université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ).

Durant 72 heures (du 16 au 18 février 2022), une série de conférences et de présentations de communications des doctorants seront au cœur de cette première édition placée sous le thème : « Les Écoles Doctorales pour une grande visibilité des résultats de la recherche ».

Initiées par l’ensemble des Écoles doctorales de l’UJKZ, avec l’appui de ses partenaires dont l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES), les présentes doctoriales visent à accompagner les doctorants dans la perfection des résultats de leurs recherches.

« L’engouement des doctorants à participer à cette rencontre, la diversité et la pertinence des communications retenues, constituent pour nous un gage de relève de haut niveau dans l’enseignement supérieur du Burkina Faso », affirme Pr Ali Sawadogo, représentant le président de l’UJKZ.

« La vitalité d’une université dépend de la qualité des hommes et des femmes qui l’animent au quotidien », Pr Ali Sawadogo, représentant le président de l’UJKZ.

Dans son allocution, le Pr Sawadogo a laissé entendre que la communauté scientifique de l’université Joseph Ki-Zerbo devrait être fière des résultats engrangés sur les plans pédagogiques et académiques. Pour lui, l’organisation de ces doctoriales donne encore la preuve que l’UJKZ tient son rang dans le peloton des meilleures universités, en dépit des difficultés auxquelles elle est confrontée.

Une diversité de communications sera en effet présentée à un jury dans les domaines des sciences et technologies, des lettres, sciences humaines et communication, des sciences de la santé, de l’informatique et changements climatiques.

Les meilleures qui auront retenu l’attention du jury seront récompensées par des prix composés de statuettes et d’une enveloppe d’encouragement. Cette activité permet de mettre en relation les jeunes chercheurs doctorants avec le secteur privé et le public burkinabè. Aussi, pour susciter davantage la participation de la gent féminine à la recherche, le “prix de la meilleure communicatrice“ a été institué.

La prestation de la troupe tradi-moderne de l’université Joseph Ki-Zerbo à la cérémonie d’ouverture des premières doctoriales

Le comité scientifique quant à lui, dit avoir privilégié les communications des doctorants burkinabè en deuxième et troisième année de thèse au détriment de celles de l’extérieur. Une situation qui s’explique selon le Pr Balé Bayala, par le court délai qui leur était imparti (trois jours) pour la sélection des communications, surtout du fait de la crise sécuritaire et sanitaire.

Cependant, les organisateurs indiquent qu’ils travailleront à ce qu’il y ait davantage de participants de la sous-région aux prochaines sessions des doctoriales de l’UJKZ en vue d’apporter une plus-value à cet espace de partage d’expériences.

« Les universités font beaucoup d’activités mais très souvent leurs budgets limités ne leur permettent pas d’exprimer toutes leurs productions internes », explique Issa Somé, représentant des partenaires des doctoriales

« Les universités font beaucoup d’activités mais très souvent, leurs budgets limités ne leur permettent pas d’exprimer toutes leurs productions internes. D’où l’intervention de certains partenaires pour les accompagner à communiquer sur leurs différentes productions scientifiques », explique Issa Somé, représentant des partenaires des doctoriales.

L’un des domaines d’intervention de ARES selon M. Somé, est d’accompagner les chercheurs travaillant sur un projet de recherche pour le développement. C’est ainsi que ARES finance les chercheurs qui proposent des solutions de développement à hauteur de 5000 euros soit plus de trois millions de francs CFA sur cinq ans, précise M. Somé.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

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