Dans ce cadre,
la CPF (Confédération paysanne du Faso), a prévu de faire
descendre sur la Place des nations plus de 1 000 producteurs,
le 3 décembre, à Ouagadougou. L’objectif est de recueillir 3 000
signatures qui seront remises aux autorités burkinabè pour aller
défendre les positions du Burkina sur le coton à Hong-Hong.

Augmentation de salaire : les travailleurs de l’ONEA dans
l’attente

Voilà bientôt 10 mois que le président du Faso a décrété une
augmentation des salaires et des pensions allant de 4,5 à 8%
selon les catégories. Mais, à l’Office national de l’eau et de
l’assainissement (ONEA), les travailleurs sont toujours dans
l’expectative. Ils ne comprennent pas pourquoi ils ne bénéficient
pas de cette mesure gouvernementale alors qu’elle est déjà
effective dans plusieurs sociétés étatiques. C’est donc un cri du
coeur que les travailleurs lancent à l’endroit des autorités alors
que les prix des hydrocarbures et des céréales sont toujours
hors de portée.

Les riverains ont aussi des droits

Cet écrit émane d’un habitant d’un quartier de Ouaga qui se
plaint de certains travaux le long des concessions.

Lorsque l’on circule dans la ville, on constate des dépôts de
tuyaux de canalisation d’eau. Mais il se trouve que la société qui
exécute les travaux de raccordement abat les arbres des
résidents de Ouaga 2000 pour implanter ces tuyaux tout. Tout se
passe comme si les propriétaires des concessions n’ont pas
de droits. Est-il normal que ces tuyaux soient enfouis le long des
murs ? A moins de 5 mètres de ceux-ci ?

Ce n’est pas normal et les résidents s’organisent pour ne pas
se laisser faire. Sur le plan technique, ce n’est même pas
envisageable de placer ces gros tuyaux le long des
concessions. En cas de sinistre, qui répare ? En cas de
dommages sur les constructions qui dédommage ? Et à quel
prix ?
Il faut que la société change l’emplacement de ces tuyaux et ne
les installe pas là où elle envisage les enterrer."

Le CSC et Reporters du Faso à Ouahigouya

Reporters du Faso sera à Ouahigouya ce vendredi 21 octobre.
Elle y organise en collaboration avec le Conseil supérieur de la
communication (CSC), une conférence à l’intention des
journalistes de la région. Le thème porte sur Médias et
élections. Le conférencier est le président du CSC, Luc Adolphe
Tiao. Cette rencontre est ouverte aux représentants des partis
politiques et aux démembrements de la CENI pour permettre
aux acteurs locaux d’échanger sur un sujet d’actualité.

Du football pour célébrer la Journée nationale de la presse

A l’occasion de la célébration de la Journée du 20 octobre,
placée sous le thème "journalisme et élections", un match de
gala est organisé cet après-midi. Il opposera à 18h 30 les
journalistes de la presse écrite autour de leur capitaine Jérémie
Nion à ceux de la presse audiovisuelle dont l’ossature sera
constituée de la RNB, de la TNB et des Radios FM de la
capitale. L’équipe victorieuse empochera 50 000 F CFA pour
casser son carême. Les perdants auront 40 000 F CFA comme
lot de consolation. Le centre de presse Norbert Zongo
accueillera l’ensemble des journalistes pour un cocktail de la
confraternité.

Tronc commun de Léo : retrouvailles pour le 35e anniversaire

Le tronc commun de Léo vous connaissez ? Il s’agit d’un des
anciens établissements scolaires de cette localité qui est
devenu aujourd’hui le lycée provincial de Léo. Les anciens du
collège Tronc commun ont décidé de s’organiser pour célébrer
dans la solidarité, son 35e anniversaire. Pour cela, une grande
réunion est prévue à Ouagadougou le 29 octobre au lycée Zinda
pour préparer l’événement. Tous les anciens et les
sympathisants y sont conviés.

Nagréongo : Saïdou Bikienga et ses 4005 enfants

Le célèbre guérisseur Saïdou Bikienga procédera, selon une
lettre d’invitation qui nous est parvenue, à la bénédiction
d’enfants "conçus grâce à Dieu par ses soins". Au cours de cette
année 2005, ce sont au total 4005 enfants qui seraient venus au
monde dans ces conditions. Ils se retrouveront, en compagnie
de leurs parents et des autorités locales, pour recevoir les
bénédictions du tradipraticien, le 23 octobre, à
Kolokom/Nagréongo.

Ganzourgou : des villageois réclament l’Etat

Idrissa Sanna, commerçant de son état et président des jeunes
de Sangoussi-Yorgo (Ganzourgou), a adressé le 15 octobre
dernier, une lettre au ministre de l’Administration territoriale et de
la décentralisation, faisant état des difficultés que connaissent
un certain nombre de villages dans l’accès aux infrastructures
de base comme les centres de santé. Il cite le cas de quatre
femmes enceintes décédées, il y a quelques mois, parce qu’il
n’y a pas de maternité.

L’ensemble des villages de cette zone
compte 50 000 habitants qui semblent abandonnés à eux,
isolés de la capitale du Ganzourgou, Zorgho, en raison du
mauvais état de la route. En cette veille d’élections, ce
responsable des jeunes, qui se dit militant CDP, sera-t-il
entendu ?

Salvador Yaméogo aide les enfants démunis

Le député Maurice Salvador Yaméogo, par ailleurs président du
RDF (Rassemblement des démocrates du Faso), remettra, ce
vendredi, à l’école Yaaka du secteur 28 de Ouagadougou, des
fournitures scolaires à des enfants démunis. C’est l’Association
pour l’intégration de la jeunesse dans la société qui
réceptionnera ce don.

Présidentielle 2005 : le CAPI prône le fair-play

Le Club des amis pour la paix et l’intégration (CAPI) appelle,
dans la note ci-dessous, les acteurs de la scène politique à
faire preuve de maturité politique et de discipline.

"Le Club des amis pour la paix et l’intégration (CAPI) est une
organisation de la société civile reconnue le 10 août 2005. Ce
club prône le développement des relations amicales et
fraternelles, la culture d’un esprit de tolérance et la promotion de
l’intégration. Au regard de cette mission que nous nous
sommes assignée, nous ne pouvons rester silencieux pendant
ces échéances électorales.

Considérant l’environnement socio-politique dans lequel nous
sommes,
Considérant l’avènement de la Démocratie et ses corollaires,
Considérant la valeur des élections et l’intérêt que portent les
citoyens à cet événement,
Considérant l’intégration, gage de paix entre les hommes et les
nations,
Considérant la valeur et le rôle de cette paix pour notre pays,

Nous, membres du CAPI, appelons les différents acteurs de la
scène politique et la société civile à faire preuve de maturité
politique et de discipline durant cette période électorale. Nous
devons donc nous départir de toute forme de violence (physique
ou morale) afin de faire un pas de plus en démocratie. Loin de
nous l’intention de soutenir un candidat, nous voulons tout
simplement amener chaque citoyen à partager le maître-mot de
notre club qui est "l’acceptation et le respect d’autrui malgré
toutes les formes de différences qu’il peut avoir par rapport à
soi".

Le Club CENSAD est né

Le Club CENSAD existe depuis le 11 juin dernier. Cette
association pour objectif principal d’intervenir auprès des
populations des pays membres de la CEN-SAD afin qu’elles
encouragent l’initiative et participent activement à la réalisation
effective des particuliers et de l’Afrique tout entière en général.
L’Association Club CEN-SAD se propose d’être le trait d’union
entre l’illustre institution et les populations directement
concernées. Ses actions seront surtout axées sur le social. Elle
est présidée par Ali Soré.

Le député Saran Sérémé, l’amazone du Sourou

Le député Saran Sérémé a changé de cap. Elle fait fi désormais
des bagarres de clocher pour s’adonner à l’occupation effective
du terrain politique. Elle qui est réputée impulsive sur les bords
passe désormais pour être une conciliatrice des positions
antagonistes. Le week-end dernier, dans son département natal
à Kassoum, alors que les positions étaient contradictoires au
cours d’une rencontre, elle a su calmer et déjouer les ardeurs
des uns et des autres.

A peine a-t-elle déposé ses bagages, qu’elle a été encore
aperçue sur d’autres fronts. Une mission de l’Union des
femmes CDP l’a amené à parcourir l’ensemble des six
provinces que compte la Région en 48 h. Selon les indiscrétions
du cercle de ses relations, le député Saran Sérémé caresse
l’ambition folle, avec l’ensemble de ses frères et soeurs du
Sourou, de réaliser le meilleur score à la prochaine élection
présidentielle. Le défi est lancé. Attendons de voir au soir du 13
novembre.

Jeune et tabac : l’appel d’une association anti-tabac

A l’occasion du Ramadan, l’association "Pleine vie" qui lutte
contre le tabagisme félicite les fumeurs qui suspendent pour
jeûner. Elle prie également ceux qui recommencent à fumer
après le ramadan à renoncer pour de bon.
L’association "Pleine vie", mouvement contre le tabac au
Burkina est heureuse de soutenir les fidèles musulmans qui,
volontairement, suspendent leur "dépendance au tabac" durant
le mois de jeûne de Ramadan.

En rappel, le prophète Mohamed
a souhaité que les musulmans se privent de nourriture du corps
(repas, eau) et de nourriture de l’âme (plaisirs divers et le tabac).
Aussi, l’association "Pleine vie" encourage d’une part ceux qui
suspendent leur consommation du tabac tout au long du mois
de jeûne et invite d’autre part ceux qui fument après l’arrêt du
jeûne à suivre l’exemple des premiers cités.

Enfin, en référence à l’avertissement passé dans le N°02 du
magazine "Tout Consommateur" en mai 2005 qui disait ceci :
"des traces de goudron, d’alcaloïde mortel pour l’homme à une
dose de 0,02g à 0,16g ont été décelées dans un produit de
grande consommation", des milliers de personnes ont appelé
ou émis des SMS, pour en savoir davantage.
L’association "Pleine vie" est réconfortée et motivée à
poursuivre la sensibilisation.

Sur cette lancée, elle adresse un
appel à tous ceux qui désirent se défaire définitivement de leur
dépendance mortelle du tabac, à prendre contact avec
l’association pour des méthodes salvatrices.
Bon jeûne de Ramadan et qu’Allah le miséricordieux
récompense chacun à la hauteur de ses sacrifices !

Le Pays