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Droit à l’alimentation au Burkina : Hunger Free World chez le président de la Commission constitutionnelle

Publié le mardi 23 janvier 2018 à 14h38min

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Droit à l’alimentation au Burkina :  Hunger Free World chez le président de la Commission constitutionnelle

La constitutionnalisation du « droit à l’alimentation » est, depuis un moment, au cœur des actions de l’organisation non-gouvernementale Hunger Free World (HFW). C’est dans cette lancée que les responsables de l’organisation ont été reçus en audience par le président de la Commission constitutionnelle, Me Halidou Ouédraogo. C’était dans l’après-midi de jeudi, 18 janvier 2018 au quartier général de ladite commission à Ouaga 2000.

Cette approche de l’organisation non-gouvernementale (ONG) Hunger Free World (HFW) entre donc dans le cadre de ses actions de plaidoyer et vise le maintien du « droit à l’alimentation » dans la Constitution de la Vème République en gestation. Une démarche appréciée à sa juste valeur par le premier responsable de la Commission constitutionnelle, Me Halidou Ouédraogo. Occasion également pour revenir sur les modalités de travail qui ont prévalues au sein de la structure et les grandes lignes du projet de Constitution, qui se trouve en ce moment entre les mains du président du Faso pour suite à donner (adoption).

Le président de la Commission constitutionnelle a rassuré ses hôtes que le « droit à l’alimentation » est bien inscrit dans la mouture finale transmise au président du Faso. « Cette nouvelle Constitution est un projet de progrès, qui tranche par rapport à la précédente Constitution. Elle réaffirme certains droits sacrés et innove à plusieurs niveaux, comme les droits à l’alimentation, à la santé, à l’accès à l’eau potable, à l’éducation, etc. Et le sujet sur lequel nous venons de discuter est très important et intéresse les Burkinabè. Nous avons intérêt à la faire adopter. Je félicite donc ces jeunes (responsables de HFW, ndlr) qui se battent pour lutter contre la faim dans notre pays », a exprimé Me Halidou Ouédraogo.

Pour Frédéric Ilboudo de HFW, il était donc de bon ton d’aller, par cette démarche, remercier les personnes qui ont œuvré à cette dynamique et, en retour, demander des conseils pour la poursuite du combat contre la faim au Burkina.
« Nous étions inquiets, en venant ici, pour diverses raisons. Mais, j’avoue que nous repartons satisfaits ; parce que le président nous a rassurés que le droit à l’alimentation est bel et bien inscrit dans la nouvelle Constitution… », a dévoilé la chargée de plaidoyer de HFW, Gisèle Dabiré, à leur sortie d’audience.

Selon les responsables de HFW, le « droit à l’alimentation » fait partie des droits économiques, sociaux et culturels et implique le droit pour chaque être humain à se nourrir dans la dignité (en produisant ou en achetant). Le droit à l’alimentation implique la satisfaction de trois conditions : la disponibilité, l’accessibilité et l’adéquation (c’est-à-dire saine et nutritive…) de la nourriture.

Pour mémoire, Hunger Free World est une organisation non-gouvernementale internationale créée en 2000 avec pour siège à Tokyo (Japon) et représentée dans plusieurs pays dont le Burkina. Elle a pour objectif principal d’œuvrer à la création d’un monde libéré de la faim. Ses activités sont exécutées via quatre piliers à savoir le plaidoyer, la sensibilisation, le développement de la jeunesse et le développement de projets reposant sur les principaux domaines tels que la santé et l’assainissement, l’éducation, l’environnement, la promotion du genre…).


Lire aussi : Nouvelle Constitution du Burkina : Hunger Free World et des journalistes plaident pour le droit à l’alimentation


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