Renouvellement des structures sportives : aucune difficulté au judo
Plusieurs fédérations sportives ont tenu leur Assemblée générale élective le week-end dernier. On notait parmi celles-ci, les fédérations de sports pour personnes handicapées et de judo.
Ce fut mouvementé du côté de la Fédération nationale de sports pour personnes handicapées (FNSPH). C’est un peu après 9h que l’assemblée générale a débuté avec la lecture des rapports d’activités et rapports financiers qui ont été adoptés. C’est autour de 11h30 que les élections devaient debuter, après une pause qui n’en a pas été vraiment . Que de temps mis sur les questions de procédures avant les votes ! Pendant plus de trois heures de temps, chaque camp (trois candidats) défendait sa position. La difficulté a été de trouver un terrain d’entente, mais les uns et les autres y sont parvenus tout de même.
Des candidats à la présidence de la FNSPH, Irené Norgho a obtenu dix sept voix, douze voix pour Madi Kaboré et cinq voix pour Issaka Richard Kaboré sur les trente-quatre votants. Il a fallu un deuxième tour pour départager les deux premiers. Irené Norgho l’emporte avec dix-sept voix et seize pour Madi Kabré. La liste soutenue par le président élu a ensuite eu la confiance des votants.
Irené Norgho prévoit, au cours de son mandat de quatre ans, d’organiser régulièrement le championnat national ; préparer des athlètes à la participation des JAPHAP prévus au Burkina en juillet 2005 ; participer aux jeux de la Francophonie en décembre 2005 au Niger ; assister et inciter les différentes tendances à organiser en leur sein des compétitions ; mettre en place un comité de recherche de fonds ; inciter à la création de nouvelles associations sportives, amener les jeunes à la pratique du sport de leur choix ; organiser des rencontres périodiques avec les associations sportives. Il prévoit l’organisation d’activités dans les arrondissements, de stages pour encadreurs et athlètes, de compétitions inter- provinces de tournois d’athlétisme dans chaque sensibilité, des tournois de basketball pour les jeunes ; un énorme programme qui aura besoin d’une union sacrée.
Au judo, la famille reste unie plus que jamais autour de son président Antoine Zoungrana qui, depuis son arrivée en 2000, est en train d’écrire les plus belles pages de l’histoire de cette discipline au Burkina. A son actif, les programmes d’activités ont été réalisés à plus de 90% et pour la première fois dans l’histoire de la Fédération burkinabè de judo (FBJ), le Burkina a accueilli la 4e édition du championnat d’Afrique des nations juniors du judo du 8 au 10 août 2003.
Le judo burkinabè a été présent à toutes les rencontres sportives sous-régionales, continentales et internationales. Ce qui a permis de réhausser le niveau d’ensemble du judo national. On n’oubliera pas également que c’est Anatou qui, quarante ans après, a réussi l’exploit en offrant au Burkina une médaille d’argent au Burkina lors du dernier championnat d’Afrique des nations en Tunisie.
Bien d’autres actions ont été entreprises, de même que la recherche de partenaires sur le plan financier et surtout technique. Quoi de plus normal pour les délégués à l’assemblée générale, de renouveler à cent pour cent et sans hésitation aucune, leur confiance à Antoine Zoungrana. Il a obtenu vingt-neuf voix sur vingt-neuf votants et a mandat de poursuivre son action et d’engager de nouveaux chantiers pour le rayonnement du judo burkinabè.
Et dans ce sens, le président de la FBJ, Antoine Zoungrana, a son programme établi sur les quatre années à venir. Les activités habituelles vont se poursuivre avec une participation des tireurs burkinabè au championnat d’Afrique des nations en mai 2005 en Afrique du Sud et en 2006 en Algérie, aux Jeux de la Francophonie, aux prochains jeux africains d’Alger ; en décembre de la même année au Niger.
L’équipe va entreprendre la dynamination des écoles de judo, mettre en jeu une coupe féminine dans toutes les catégories d’âge, l’ouverture de nouveaux clubs, le championnat national des écoles de judo, la formation de ligues, d’entraîneurs au niveau national et international. De nombreuses actions sont dans l’objectif de l’équipe fédérale dirigée par Antoine Zoungrana, dont l’ambition est que le judo burkinabè rivalise avec les meilleurs du continent africain.
Par Antoine BATTIONO
Le bureau exécutif de la FNSPH
Président : Irené Norgho
1er vice-président : Henri Koné
2e vice-président : Florentine Ouédraogo
3e vice-président : Guy Yaméogo
Secrétaire général : Annick Pikbougoum
Secrétaire général adjoint : Rasmané Sawadogo
Trésorière générale : Mariam Traoré
Trésorier général adjoint : Fabéré Sanou
Secrétaire à l’information : Antoine Battiono
Secrétaire général adjoint à l’information : Hamado Kaboré
Secrétaire général à l’organisation : Henri Diarra
Secrétaire adjoint à l’organisation : Constantin Y. Somda
Secrétaire général aux relations extérieures : Damilda Compaoré
Le bureau exécutif de la FBJ
Président : Antoine Zoungrana
Vice Président : Nestor K. Ouoba
Vice Président : Idrissa Korogo
Vice Président : Salif Caboré
Vice Président : Ibrahim Traoré
Secrétaire général : Walil Fred Poda
Secrétaire général adjoint : Oumar Kaboré
Trésorier général : Juste Robert Soudré
Trésorier général adjoint : Séraphin Farma
Trésorier général adjoint : Mamadou Ouattara
Secrétaire général à l’organisation : Honoré Bazié
Secrétaire générale adjointe à l’organisation : Mme Thérèse Zombré
Secrétaire général adjoint à l’organisation : Jean Bambara
Secrétaire général à la communication et aux relations extérieures : Daba Kini
Secrétaire générale chargée de la promotion du judo féminin : Hortense Traoré
Commissaires aux comptes :
Saïdou Ouattara
Vincent Tamalga
Le Pays