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Saint Sylvestre 2006 : Ouagadougou prie, danse et mange

Publié le jeudi 4 janvier 2007 à 06h51min

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Le réveillon a tenu toutes ses promesses dans la capitale burkinabè. L’ambiance du 31 décembre à Ouagadougou. A l’église, au temple, au maquis ou à domicile, les Ouagalais ont « immortalisé » le dernier jour de l’année 2006.

La Saint Sylvestre a connu la même ferveur que les années précédentes. Dans la prière, le recueillement, en famille. Ni la psychose d’une éventuelle sortie des militaires, ni le froid glacial de décembre n’ont empêché la population de la capitale burkinabè de sortir massivement manifester sa joie. Contente d’avoir pu passer les 365 jours de l’année. Contente d’avoir gagner un an. Au Temple Emmanuel des Assemblées de Dieu aux 1200 logements et à la paroisse de la Rotonde au Conseil de l’Entente, les dernières heures de l’année 2006 ont été consacrées à Dieu.

Ce sont des milliers de fidèles qui ont envahi ces lieux de culte pour remercier l’Eternel et lui confier des requêtes. A la place des cinéastes, la municipalité de Ouagadougou a offert un podium gratuit aux habitants de la ville.

Une pléiade d’artistes de la musique moderne et traditionnelle ont égayé une foule nombreuse de 20 heures à 0 heure. Sissao, Yonli, Madess ont entretenu l’ambiance. Un grand feu d’artifice a annoncé « l’entrée solennelle » dans l’année 2007.

Le conseil municipal de la capitale n’a pas créé la joie uniquement chez la population. Comme cadeau de réveillon, le bourgmestre, Simon Compaoré a remis un million de F CFA aux troupes traditionnelles et un million de F CFA aux artistes de la musique moderne de la ville.

L’ambiance au maquis du « Kundé de la cité An II » sur l’avenue Bassawarga était semblable à celle de la place des cinéastes. Malgré le prix d’entrée de 2000 F CFA par personne, le « Kundé de la cité An II » a affiché comble. Même si les fortes explosions de pétards ont failli gâcher la fête aux environs de 00 heure.

Ailleurs comme à la cité SOCOGIB à Ouaga 2000, des voisins ont préféré se regrouper chez un des leurs pour le réveillon. Entre deux pas de danse et une gorgée de boisson, des moments d’accolades, les Ouagalais ont fêté à leur manière leur vieillissement, leur entrée dans l’année 2007.

Jolivet Emmaüs
Romaric DOULKOUM
Alban KINI

Sidwaya

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